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Section passagers SGMF-CGT - Page 6

  • Obligation de repérage amiante avant travaux !

    Collègues et camarades, artisans, prestataires des sociétés de la navigation fluviale !

    Nous attirons votre attention sur la possible présence d’amiante à bord des bateaux passagers, bateaux logement et autres bâtiments.

    Dans l’intérêt du personnel et du public, nous vous invitons à prendre toute précaution utile avant d’engager des travaux à bord. 

    Nous rappelons que l’amiante est considéré comme la 2ème cause de maladie professionnelle, la 1ère cause pour les décès. Selon une étude de 2015 publiée par le Haut Conseil de la Santé publique (HSCP), 100 000 décès pourraient être encore imputés à l’amiante entre 2009 et 2050 !

    À bord ; les calorifugeages des échappements des moteurs en salle des machines, les plaques isolantes des cloisons intérieures, les coffres d’extraction d’air sont notamment susceptibles de contenir des fibres d’amiante de différents types.

    À savoir :

    La recherche de la présence d’amiante préalablement à toute opération comportant des risques d’exposition des travailleurs à l’amiante est aujourd’hui obligatoire.

    Aussi et selon la loi du 8 août 2016, (l’Article L4412-2 du Code du travail) la recherche de la présence d’amiante par le donneur d’ordre, le maître d’ouvrage ou le propriétaire d’immeubles par nature ou par destination “donne lieu à un document mentionnant, le cas échéant, la présence, la nature et la localisation de matériaux ou de produits contenant de l’amiante. Ce document est joint aux documents de la consultation remis aux entreprises candidates ou transmis aux entreprises envisageant de réaliser l’opération”.

    Par ailleurs et depuis la loi du 27 mars 2019, l’Article R4412-97 précise enfin cette obligation pour les “Navires, bateaux, engins flottants et autres constructions flottantes” et renvoie à différents  arrêtés ministériels qui encadrent la recherche d’amiante par des opérateurs certifiés.

    Collègues, camarades ! 

    Lors des différents travaux à bord, exigez les résultats d’analyse des matériaux douteux ! Exigez le diagnostic amiante auprès des armateurs !

  • Retour de la Commission Paritaire de rentrée du 11 septembre

    Collègues, camarades,

    Ce dernier vendredi, votre secrétaire adjoint a dû répondre dans l’urgence, avec les deux autres camarades de la délégation CGT, à la convocation d’une réunion Zoom pour une Commission Paritaire de rentrée, sans ordre du jour précis.

    Peu importe. Voilà qui tombait à pique pour rendre compte de notre état des lieux et de quelques pressantes interrogations.

    En résumé, les échanges avec les membres de notre syndicat pavaient permis d’établir :

    1-que les entreprises détournent régulièrement le dispositif de chômage partiel dans notre branche, de Viking Cruises aux petites sociétés d’évènementiel autour de Paris, détournement du dispositif d’activité partiel qui s’ajoute aux pratiques courantes de paiement au noir, de travail illégal d’employés sans-papiers, de non paiement des heures de travail… 

    2-Que non content de bénéficier des mesures de soutien de la collectivité, les entreprises du tourisme fluvial multiplient les pressions pour pousser au départ un grand nombre de salariés. 

    Invitant les collègues à signer des ruptures conventionnelles, les directions malhonnêtes montent en parallèle des dossiers insensés contre certains collègues qui justifieront plus tard des licenciements abusifs, comme aux Vedettes de Paris et aux Vedettes du Pont Neuf. 

    3-Comme en atteste la répression administrative qui s’exerce sur des contrôleurs du travail dévoués à leur mission, les démarches des collègues auprès de l’inspection du travail ne sont que de trop peu d’effets.

    4-Que les mesures de protection sanitaire sont quasi impossibles à faire respecter sur les bateaux de croisières évènementielles. Le public ne respecte évidemment pas les gestes barrières dans le cadre de soirées festives et les personnes se débarrassent des masques dès que montées à bord.

    Les entreprises se déchargent de toute responsabilité auprès de leur clientèle, mais s’il faut craindre la propagation du virus dans les salles confinées des bateaux, peut-on ignorer la responsabilité des armateurs et des pouvoirs publics à maintenir ce type de prestations? Et en cas de contamination du personnel navigant, les collègues seront-ils couverts par l’assurance accident du travail et maladie professionnelle ?

    5-Le dispositif d’activité partiel qui permet de garantir 84% du net aux salariés représente une baisse de revenu pour les collègues qui presque toujours complètaient leur salaire de base par de nombreuses heures supplémentaires dont ils sont évidemment privés depuis le début de la crise sanitaire. Mais ce dispositif devrait s’arrêter au 31 décembre 2020. 

    Pour éviter des plans de licenciement et faire face à une situation de crise qui perdure, il sera absolument nécessaire de faire perdurer le dispositif d’activité partiel au-delà de l’année 2020 afin de maintenir le maximum de collègues au sein des entreprises et éviter des plans de licenciements massifs.

    6-Nous savons que les salaires versés au titre de l’activité partiel ne comprennent pas les cotisations retraites. C’est un grave sujet de préoccupation. Comment peut-on accepter de perdre bientôt une année entière de cotisation ? Et peut-être plus encore ?!!

    Il est absolument nécessaire de prendre des mesures de compensation de cette perte de droit selon le principe de la mutualisation des ressources, soit que les entreprises de la branche versent les cotisations sociales directement pour leurs employés, soit que ces dernières cotisations sociales soient versées aux organismes par une contribution à laquelle participerait l’ensemble des entreprises sur le plan national. 

     

    Collègues et camarades,

    Notre Section Passagers a été sollicitée par plusieurs d’entre vous afin de saisir les autorités en place pour :

    -que le dispositif d’activité partielle soit maintenu autant que nécessaire et jusqu’à la reprise de l’activité

    -que le Covid 19 soit reconnu automatiquement comme maladie professionnelle pour l’ensemble du personnel navigant qui aurait contracté la maladie avec une prise en charge à 100% des frais médicaux et une indemnité conséquente en cas d’incapacité temporaire ou permanente

    -que les entreprises touristiques de la branche assurent un maintien à 100% du salaire de base de leurs salariés 

    -que les entreprises de la branche provisionnent les caisses de retraite pour leurs employés en versant les cotisations sociales pour toutes les périodes d’activité partielle.

    Nous ferons donc valoir nos exigences auprès du ministère. Aussi, nous comptons sur une syndicalisation massive des collègues en soutien à leur délégation syndicale. Seule notre engagement déterminé nous fera gagner une véritable visibilité de notre secteur professionnel et la prise en considération de nos besoins propres.

  • Retrait immédiat des sanctions contre nos deux délégués !

    À l'attention de Monsieur le gérant des Vedettes du Pont Neuf et à ses collaborateurs,

     
    Monsieur, Mesdames et messieurs,
     
    C'est avec la plus vive indignation que notre syndicat apprend que les délégués du personnel et élus titulaires au CSE des Vedettes du Pont Neuf sont l'objet d'une tentative d'intimidation abusive et scandaleuse.
     
    Quelques jours après que vous ayez dû vous résoudre au refus unanime du personnel d'accepter votre accord d'entreprise pourri et parce que les délégués et représentants de notre syndicat au sein de l'entreprise ont honoré comme de juste leur mandat contracté devant leur section syndicale et leurs collègues, vous avez décidé de les punir en les sanctionnant d'un avertissement pour des motifs aussi inconcevables que ridicules.
     
    L'ensemble des collègues sont bien conscients qu'à travers nos deux délégués, c'est l'ensemble du personnel qui est visé. 
     
    Vous voudriez que nos délégués acceptent le licenciement économique du gardien de nuit de l'entreprise ? Vous voudriez que nos délégués de désolidarisent des guides et des autres salariés pour marcher dans vos combines honteuses ? Vous voudriez que nos délégués renient leurs engagements ?
     
    La fidélité aux intérêts collectifs des collègues ne sera pas contrarié par vos tentatives de pression et de répression minable.
     
    Le Syndicat Général de la Marine Fluviale se tiendra prêt à agir avec les collègues des Vedettes si vous ne retirez pas immédiatement les sanctions disciplinaires à l'encontre des deux camarades.
     
    De plus, vous communiquerez aux salariés des Vedettes l'expression de vos regrets sincères.
     
    Dans l'attente du retrait des sanctions aux camarades,
     
    Pour le Syndicat Général de la Marine Fluviale,
    Son Secrétaire général adjoint.