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Section passagers SGMF-CGT

  • Rejoignons le nouveau syndicat ! Avec vous au sein du Syndicat de la Marine Fluviale !

    Collègues, camarades,

    Une organisation syndicale qui fait reculer le droit de ceux qu’elle dit défendre perd se raison.

    Pour faire respecter les droits des travailleurs, pour faire avancer nos droits, nous devons développer des capacités d’action collective, nous devons créer la solidarité entre nous.

    Maintenir le dialogue social au prix d’accords régressifs signés avec le patronat, c’est trahir.

    Maintenir « les bons rapports » avec des « partenaires » patronaux, ce n’est pas notre affaire.

    Ou bien les lois protectrices des intérêts des travailleurs sont respectées, ou bien nous menons la lutte.

    Ou bien le patronat privilégié concède de réduire un peu ses profits en faveur des salaires et d’une amélioration des conditions de travail, ou bien la négociation est nulle.

    Ou bien nous avons le rapport de force pour gagner quelque chose et nous pouvons trouver un compromis acceptable ou bien nous n’avons pas le rapport de force et alors le compromis est impossible.

    Aujourd’hui, il faut renforcer nos capacités collectives. Dans chaque entreprise, nous devons gagner une capacité d’action majoritaire. Dans la branche entière, nous devons être capables de paralyser les volontés patronales.

    Disons-le clairement. Quand nous pourrons bloquer une majorité des bateaux  en circulation sur nos bassins et dissuader les capitaines non grévistes de prendre les bateaux derrière nous, nous pourrons négocier quelque chose de favorable au sein de la branche. Pas avant.

    Donc, effectivement, nous avons du chemin à parcourir.

    Mais comme la Fédération nationale des ports et docks CGT n’est révolutionnaire qu’en parole et qu’en pratique, ses deux premiers secrétaires nous font marcher sur la tête, alors nous quittons cette Fédération, nous quittons le Syndicat Général de la Marine Fluviale.

    La majorité des membres des sections passagers a décidé de créer un nouveau syndicat.

    Le SYNDICAT DE LA MARINE FLUVIALE, tout simplement.

    Le syndicat est un cadre à notre organisation solidaire, un cadre pour avancer. Si le cadre devient un frein au développement de notre organisation et de notre combativité, il faut changer le cadre.

    La tutelle de la Fédération nationale des Ports et Docks sur la SGMF et les statuts de la CGT ne nous permettent pas de changer le cadre « de l’intérieur ».

    Nous créons donc un nouveau cadre, conforme à notre volonté.

    Nous ne pouvons souffrir les rapports de subordination propres au salariat. Qui peut croire que les travailleurs qui veulent se libérer se soumettront à ces mêmes rapports de subordination et d’autorité, au sein même de leurs organisations syndicales ?!!!

    Les premiers statuts du Syndicat de la Marine Fluviale ont été adoptés.

    La campagne d’adhésion n’est pas encore lancée. Mais déjà bien des collègues ont apportent leur soutien actif.

    Ce n’est que le début.

    Le 1er mars, une assemblée a constitué le syndicat. Nous nous sommes dotés de premiers statuts.

    Maintenant, notre syndicat a un secrétariat élu.

    Notre syndicat tient des réunions régulières.

    Notre syndicat se constitue autour de ses sections de bassin et d’entreprise.

    Notre raison sociale : faire avancer le droit des travailleurs, assurer l’équité entre toutes et tous, l’affranchissement des travailleurs des dictatures du profit, de l’argent, de l’exploitation et des autoritarismes gouvernementales et étatiques.

    Comment nous entendons développer nos capacités ? Par l’entraide et la solidarité entre ses membres, par l’action directe et collective.

    Comment nous pouvons garantir la probité de ses membres et délégués, la fidélité de chacun à la cause commune ? Par la démocratie directe, l’institution des mandats impératifs, la révocabilité des élus, le contrôle permanent des membres organisés en sections.

    Collègues, camarades !

    Collègues de la CFDT, de l’UNSA, de la CGC, de FO, de la CGT !

    Rejoignez le SYNDICAT DE LA MARINE FLUVIALE !

    Face à Entreprises Fluviales de France, le syndicat des armateurs et des intérêts capitalistes, nous devons opposer un syndicat unique, point de ralliement de l’ensemble des travailleurs de la branche et outil efficace de défense et de libération !

    Rejoignez-nous sans tarder !!!! Rejoignez la SMF !

    syndicatmarinefluviale@outlook.com

  • Remise des mandats du secrétaire général adjoint de la SGMF-CGT

    À l’attention du secrétariat de la Fédération Nationale des Ports et Docks-CGT

    À l’attention du Secrétaire Général du Syndicat Général de la Marine Fluviale

                                                  -----------------------------------------

    Vu la signature de l’Accord collectif national relatif à l’activité réduite pour le maintien en emploi dans la branche de la navigation intérieure du 17 décembre 2020, entre le secrétaire adjoint de la Fédération Nationale des Ports et Docks CGT, le Secrétaire Général du Syndicat Général de la Marine Fluviale et l’organisation patronale E2F,

                                                              -----------------

    Attendu que cet accord représente une régression au regard des garanties de maintien dans l’emploi du personnel prévues par le Décret n°2020-926 du 28 juillet 2020,

    Attendu que les trois membres du secrétariat de la Fédération ont assumé et confirmé la responsabilité de la signature d’un tel accord devant les six membres de la délégation des Sections Passagers le 14 janvier 2021,

    Attendu que les raisons évoquées ce jour du 14 janvier par les membres du secrétariat pour leur défense sont en tous points irrecevables :

    -Un syndicat ouvrier n’a aucune obligation de « signer des accords de branche pour faire vivre la branche »

    -La signature d’un accord de branche par notre syndicat doit se justifier au regard des droits des travailleurs de la branche et toute autre considération doit être exclue,

    -Le « dialogue social » avec « les partenaires » du grand patronat ou la culture de la « relation privilégiée » avec tel ou tel ambassadeur du camp ennemi est une stratégie de défaite et de recule indigne d’un syndicat ouvrier,

    -La construction du rapport de force au sein de la branche ne peut souffrir une quelconque politique de confiance et de conciliation des intérêts des travailleurs de la batellerie et du tourisme fluvial avec les intérêts d’un patronat exploiteur et expropriateur du revenu de notre travail,

    Attendu qu’aucune réponse satisfaisante n’a été faite à nos demandes, puisque :

    -Quand nous sommes opposés à la signature de l’accord, il nous est proposé de faire une déclaration commune avec la Fédération à l’adresse des employeurs pour leur rappeler leurs –supposés- engagements,

    -Quand nous demandons les statuts de notre propre syndicat, ainsi que les statuts de la Fédération, nous attendons toujours,

    -Quand nous voulons déterminer une date d’assemblée pour remettre à jour nos statuts conformément à ce qui avait été acté à la dernière assemblée générale de notre syndicat, on nous propose une commission technique à l’objet vague,

    -Quand nous pensons nécessaire de déterminer un nouveau mode de désignation de la délégation syndicale en commission paritaire, une réponse en silence semble nous indiquer un souci de ne surtout rien changer à notre fonctionnement

    Je conclus :

    -En tant que membre et secrétaire adjoint du Syndicat Général de la Marine Fluviale, je ne porterai pas la responsabilité d’accords signés dans le cadre de la Commission paritaire qui vont impacter très directement et négativement les travailleurs de la branche,

    -Après l’accord de branche signé en 2008 qui offre aux armateurs le loisir de réduire le nombre d’heures de repos consécutives sur deux journées de travail à seulement 6 heures pour l’ensemble du personnel du transport fluvial de passagers, toute nouvelle compromission de la direction du syndicat et de la Fédération devient rédhibitoire,

    -Du reste, je ne peux accepter plus longtemps de travailler au développement d’une organisation sans statuts remis à jour, sans qu’aucune assemblée générale n’ait été tenue depuis 2013, sans élection des responsables depuis cette date, sans transparence de trésorerie.

    -Enfin, je ne souffrirai pas la subordination de notre syndicat de branche à un secrétariat fédéral qui bafoue nos libertés syndicales et répond à nos demandes par les menaces de son Secrétaire général plutôt que par des réponses appropriées et attendues.

                                                           -----------------------------

    Je décide,

    1-rendre mes mandats syndicaux et me retirer de la délégation CGT au sein de la Commission Paritaire Nationale de la Navigation Intérieure,

    2- rendre mes mandats syndicaux au sein du Conseil des métiers de l’OPCO mobilité et de la Commission permanente Alternance auprès de l’OPCO,

    3-démissionner de mes fonctions de secrétaire adjoint au sein de la SGMF-FNPD-CGT

    Je soussigné,

    K. Nègre

  • Rapport de la Délégation du 14 janvier

    Collègues, camarades,

    Ce dernier jeudi et au nom des sections syndicales Passagers, de la SGMF, six des vôtres se sont présentés en délégation auprès du secrétariat de la Fédération Nationale des Ports et Docks CGT représentée par Tony Hautbois, secrétaire général, Serge Coutouris, secrétaire adjoint, Jamil Aït Idir, autre secrétaire fédéral.

    La délégation a exposé une nouvelle fois les raisons qui opposent les sections Passagers à la signature de la proposition d’accord de branche sur l’Activité partielle de longue durée (APLD) soumise par la partie patronale d’Entreprises Fluviales de France (E2F) à leurs « partenaires sociaux ».

    Au préalable, la délégation a rappelé l’intérêt qu’elle trouvait dans les circonstances à trouver un accord au niveau de la branche, mais qu’il tombait sous le sens que la première et dernière condition pour justifier la signature d’un quelconque accord de branche APLD était que les garanties apportées soient au moins équivalentes à celles prévues par le décret loi du gouvernement. 

    Bien au contraire, et comme déjà dit dans nos communications précédentes, l’accord de branche signé le 17 décembre 2020 a fait sauter les sécurités d’emploi qui concernaient pourtant l’ensemble du personnel, laissant aux employeurs la possibilité de déterminer le périmètre des emplois à préserver !

    Non seulement le dispositif d’activité partielle de longue durée autorise les employeurs à triannualiser le temps de travail en baissant le niveau des salaires, mais il leur permet de faire peser la menace du licenciement à tous ceux qui ne se soumettraient pas à leur arbitraire.

    DÉSACCORD 

    Ni la relecture des textes signés, ni la lecture de la Fiche Expert n°12 du mois de décembre 2020 par lequel E2F livre son interprétation de l’accord n’ont permis de faire entendre raison au secrétariat fédéral.

    En guise de réponse, le secrétariat fédéral a réaffirmé ce qui avait déjà été dit lors des échanges téléphoniques avec le secrétaire adjoint du Syndicat Général de la Marine Fluviale : « nous arrivions au bout des négociations », il « fallait signer ». Par ailleurs, « la décision de signer l’accord a été le résultat d’une décision collective des membres du secrétariat et du secrétaire général du Syndicat de la Marine Fluviale représentant la partie Marchandise ». 

    Les responsables fédéraux nous ont donc répété sans rien concéder : « nous sommes convaincus qu’il fallait signer cet accord », « aucune erreur n’a été faite » car « l’accord est équilibré » et « l’accord représente un engagement politique de la branche ». Serge Coutouris a bien entendu évoqué les concessions faites et « l’esprit du texte », comme s’il fallait obligatoirement être dupe des enluminures apportées par les ambassadeurs patronaux pour masquer l’essentiel, la remise en cause des sécurités prévues au décret-loi.

    La délégation des 6 a bien fait état du bref historique de la négociation de branche en insistant sur le fait que l’ensemble des sections avaient suivis de près les négociations au sein de la Commission Paritaire depuis octobre, que chaque nouvelle version des propositions patronales avait été diffusée aux membres des sections pour relecture, que les délégués et représentants des sections passagers avaient délibéré à l’occasion de chacune de leurs assemblées sur une position commune et sur le mandat du délégué Passagers en Commission Paritaire. 

    Le premier secrétaire fédéral a passé tout à fait outre. Il a jugé que « le secrétaire adjoint de la SGMF s’est bloqué » sur une mauvaise interprétation du texte. 

    Mieux que çà ! La seule et dernière proposition du secrétaire fédéral concernant notre sujet est de faire une déclaration commune SGMF/FNPD à l’adresse des armateurs afin de rappeler notre vigilance et de rappeler les généralités trompeuses de l’accord pour le maintien des emplois !

    Notre secrétariat qui a offert aux armateurs de nouveaux outils conventionnels pour faciliter les licenciements voudrait que nous jouions une comédie de complaintes morale à leur adresse !  Mais qui doit perdre la face ?

    Nous avons donc pris acte de la position réaffirmée par le secrétariat fédéral. 

    LA QUESTION DU MODE DE DÉSIGNATION DE LA DÉLÉGATION EN COMMISSION PARITAIRE ET DE NOS STATUTS

    Pour laisser de côté la question du dernier accord APLD et ouvrir une perspective, notre délégation a fait ses propositions pour que nous sortions grandi de ce conflit interne.

    Si des différences d’appréciation devaient se reproduire concernant un prochain accord de branche, de quel cadre nous dotons-nous pour trancher nos sujets? 

    Est-il acceptable que les délégués et signataires ne soient pas comptables de leurs décisions devant l’ensemble des adhérents et de leurs sections ?

    Ne tombe-t-il pas sous le sens que les décisions qui concernent le personnel de la branche doivent revenir au syndicat de la branche et non à tel secrétaire ou même à l’ensemble du secrétariat de la Fédération Nationale des Ports et Docks ? 

    Que le secrétariat fédéral et que les membres des autres instances fédérales soient sollicités comme conseil, c’est nécessaire. Qu’elles assument la fonction de contrôle sur la cohérence entre les orientations de chaque syndicat avec les orientations de l’ensemble, c’est également souhaitable. Mais que le secrétariat de la Fédération se substitue au syndicat de branche dans la gestion des affaires qui concernent nos métiers, cela n’est pas juste.

    La délégation Passagers a donc abordé la question des statuts de la SGMF et du mode de désignation de la délégation en Commission Paritaire, comme nous l’avons expliqué dans le courrier à l’adresse du secrétariat fédéral, signé des six membres de la délégation, au nom de l’ensemble de nos sections passagers unanimes 

    Le secrétaire adjoint de la SGMF, présent au sein de la délégation, a attiré en premier l’attention des fédéraux sur le fait qu’il avait multiplié depuis plusieurs années les demandes pour disposer des statuts du syndicat, et que ceux-ci ne lui avaient toujours pas été remis.

    Ne devons-nous pourtant pas considérer comme élémentaire la possibilité pour chaque membre de disposer des statuts de son organisation syndicale et de la Fédération à laquelle elle est affiliée ?!  

    Les termes de « transparence » et de « confiance » revenaient régulièrement dans les propos du secrétaire général de la FNPD ce jour de réunion. Ironie de la contradiction entre le discours et les actes !

    UNE COMMISSION TECHNIQUE ?

    De préparation des statuts, il n’a toujours pas été question. En guise de réponse, le secrétariat a proposé à la délégation la réunion d’une commission technique. 

    Une commission technique, admettons. Mais en aucun cas nous voudrions qu’elle soit le prétexte à un subterfuge. Une commission technique ne remplace pas l’élaboration de nouveaux statuts, et de toute urgence, la désignation d’une délégation syndicale ayant seul pouvoir de signer et de ne pas signer les textes présentés en Commission Paritaire de la navigation intérieure et élue par les membres du syndicat et de leurs sections !

    Nous ne voulons pas d’une commission technique qui agisse comme un simple conseil auprès des signataires fédéraux au sein de la branche. Plutôt le contraire ! Au secrétariat fédéral de représenter un bon conseil auprès de la commission technique du syndicat de branche. 

    Et aussi. La commission technique si elle est légitime, doit être constituée des délégués élus et responsables devant les sections ! Fondamentalement, les questions techniques qui sont abordées pour préparer les interventions en Commission paritaire sont éminemment politiques ! Elles sont subordonnées à nos orientations et stratégies syndicales et finalement subordonnées aux décisions prises par les sections de notre syndicat et à leurs délégations responsables devant elles !

    REMISE DU COURRIER À L’ADRESSE DU SECRÉTARIAT

    Comme prévu, le courrier préparé  à l’adresse du secrétariat fédéral et de William Libouban a été remis en main propre ce jour du 14 janvier.

    Et si Tony Hautbois, s’est offusqué devant la délégation de l’existence d’un tel écrit, contraire d’après lui, aux pratiques fédérales, à la confiance entre camarades et à l’esprit de fraternité, il nous semblait important au contraire de formaliser nos échanges et nos désaccords. Notre syndicat est une organisation professionnelle.

    Et notre confiance n’est pas aveugle. Et l’esprit de fraternité qui ne nous est pas étranger est inséparable du respect des droits inaliénables des membres de notre syndicat ainsi que d’une commune volonté de développer nos capacités de défense collective pour vaincre. Non pour nous compromettre.

    « Pour finir sur un mot positif » a conclu le secrétaire nationale de la Fédération rouge menaçant de colère, la diffusion aux autres syndicats de la Fédération de notre courrier « mettrait le feu » et aussi que le courrier « ne resterait pas sans réponse ».

    CONCLUSION

    Sur ces bons mots, la délégation des 6 a quitté les bureaux de la Fédération à Montreuil. Chacun des camarades en tirera les conclusions justifiées. 

    Loin de nous démobiliser, la délégation et le secrétaire adjoint du syndicat appellent les délégués et représentants des sections passagers à une réunion lundi 1er février, à 14.30. Invitation sera communiquée à chacun des camarades.

    Tous les scénarios de suite seront envisagés. Mais à n’en pas douter, les sections sortiront beaucoup plus fortes de cette méchante épreuve. 

    L’engagement et le moral des collègues syndiqués rejoignent aujourd’hui la motivation de nouveaux collègues adhérents de nos sections.

    Qu’on se le tienne pour dit : la force syndicale, ce n’est pas un sigle tenant lieu d’amulette. 

    Notre force syndicale, 

    c’est notre nombre organisé, dynamique, volontaire, solidaire et fidèle, en acte, à notre quête de justice et de liberté pour l’émancipation sociale.