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Rapport du conseil des métiers du 26 novembre

Les documents relatifs à l’état général de notre secteur et aux fiches métiers ont été présentés à nouveau par les référents de l’OPCO. Les correctifs et ajouts demandés au Conseil précédent ont bien été intégré au texte. 

La Commission a salué le travail effectué. 

Sur la base de ce travail très complet, un 4 pages synthétique devrait être préparé à l’usage d’un public large pour faire connaître notre secteur et ses métiers. 

Nous avons insisté sur l’intérêt qu’un tel document puisse être utilisé par les Conseillers d’orientation dans les établissements scolaires ou par les prestataires de Transition Pro avec les références de l’ensemble des acteurs institutionnels, des CFA, et des organisations syndicales représentatives de la branche avec leurs coordonnées. 

Un autre document plus complet et plus proche des documents de travail initiaux, pourrait aussi être préparé à l’usage des professionnels. 

Nous nous féliciterons si les communications de ce Conseil des métiers contribuent à élever le niveau de connaissance de l’ensemble des collègues sur leur milieu de travail et de vie. 

Un représentant du Ministère Guillaume Gorge est intervenu pour évoquer la question des experts fluviaux. Référence doit être faite au métier d’expert dans notre fiche métier.

Le délégué pour la SGMF redit l’intérêt d’intéresser l’ensemble des activités connexes à notre branche. Aussi, la demande de Monsieur Gorge fait échos a ce nous avions déjà dit lors du précédent Conseil des métiers : autant les capitaines qui sont les interlocuteurs et qui sont souvent chargé du suivi des travaux à bord dans le cadre du renouvellement des communautaires, que les agents de maintenance et autres travailleurs, mécaniciens, électriciens, hydrauliciens, soudeurs, peintres, menuisier d’intérieur chargés directement des chantiers sur les bâtiments, doivent être formés aux différentes normes et prescriptions techniques qui s’imposent dans notre domaine. 

Il a été dit par G. Gorge que l’administration soutient la formation des capitaines dans ce sens. 

Dans cette perspective, nous pourrions réfléchir à des formations qui permettent l’évolution des capitaines vers le métier d’expert fluvial. 

Didier Leandri a évoqué le sujet du verdissement des ports et de ses répercussions sur les besoins de formation. Puis il a insisté sur la sensibilisation nécessaire du personnel aux enjeux environnementaux et à la formation du personnel aux solutions techniques. 

Votre délégué a rappelé que les navigants étaient déjà très souvent sensibilisés aux questions environnementales. Que le problème revenait au manque d’investissement effectué et aux retards de VNF et des Ports dans la construction des infrastructures nécessaires, que sans attendre les conclusions d’un Comité européen de normalisation, les solutions techniques étaient simples et à la portée de tous.

Le personnel est prêt à faire les branchements à quai et à raccorder les bateaux au tout à l’égout. Mais nous sommes confrontés à l’impossibilité matérielle de répondre aux réglementations prévues par le Code de l’environnement et le RGP.

À Paris, nous n’avons même pas de bateau pompe déshuileur comme à Rouen. Le retard est scandaleux.

Depuis des années, notre syndicat interpelle sur la question des bornes électriques à quai qui font défaut ou de la question de la récupération des eaux noires et grises déversées à la rivière. 

À Paris, il a fallu attendre l’horizon des jeux olympiques pour que le dernier sujet soit enfin pris au sérieux.

Autre sujet soumis par Monsieur F. DOREAU, la question de la prise en charge des frais d’hébergement et de restauration pour les apprentis. En effet, les élèves viennent de toute la France et le coût des transports pourrait être rédhibitoire dans le choix de beaucoup.

Prochains Conseils des métiers : les 5 mars et 27 mai.

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