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Section passagers SGMF-CGT - Page 10

  • CE N’EST QU’UN DÉBUT ! EN LUTTE ! EN GRÈVE !

    PLUS D’UN MILLION DE MANIFESTANTS DANS TOUTE LA FRANCE LE 5 DÉCEMBRE !

    Chers collègues, chers camarades,

    La mobilisation du jeudi 5 décembre a été un premier succès. BRAVO !
    Les secteurs les plus en avant ne démobilisent pas et reconduisent la grève. BRAVO !
    Ce n’est que le début de l’action. Car le gouvernement ne cédera pas facilement. C’est un fait.

    Donc : il faut faire monter la mobilisation en puissance et inscrire la lutte dans la durée. Il faut que de nouveaux secteurs du travail s’engagent et débrayent à leur tour. Il faut que nous décidions de constituer notre cortège et que nous décidions d’arrêter le travail. LA GRÈVE DOIT DEVENIR GÉNÉRALE !

    En quoi les patrons de nos entreprises sont responsables de la politique du gouvernement ? Pourquoi nous n’hésiterions pas à pénaliser les affaires de nos propres employeurs ?
    Répondez aux questions suivantes :
    Qui soutient Macron, son gouvernement et ses réformes de la mort ? Qui ne veut pas payer les cotisations sociales de ses salariés ? Qui érige l’inégalité, la concurrence et notre soumission en vertu ? Qui soutient le régime capitaliste ?

    Nous voulons travailler à nos conditions ou nous ne travaillerons pas. Le gouvernement doit plier ou il doit sauter !

    TRAVAILLONS POUR NOUS-MÊMES !

    Vous avez bien pris connaissance de l’offensive de l’État et des lobbys financiers contre nos retraites ? Un système à point dont la valeur sera déterminée par les gouvernants, un système de décote avant 64 ans, un système de calcul sur la base de la moyenne des salaires de l’ensemble de la carrière plutôt que sur les 25 meilleures années.
    Le gouvernement veut réduire nos pensions du régime général au minimum d’un côté. Il veut nous obliger à capitaliser pour les banques et les assurances privées de l’autre côté.

    Le gouvernement veut nous enfoncer dans la misère et offrir notre épargne forcée aux actionnaires des groupes financiers.

    Le gouvernement veut engager nos économies et le fruit de nos privations dans une course folle à la spéculation. La crise financière est au bout de ce chemin. Comme aux États-Unis en 2008. Vous souvenez-vous ?

    Ce gouvernement n’a pas de limite.

    Entre nous et ce pouvoir, c’est la guerre. Il faut engager le combat. Maintenant.

    N’est-ce pas en combattant que nous ferons notre éducation au combat ? Certainement pas en restant spectateurs indifférents du désastre.

    Personne ne restera tranquille. Notre quotidien ne sera plus le même. Ne fuyez pas la lutte! Chacun sa responsabilité ! Chacun doit prendre sa part, dans son secteur !

    L’oligarchie capitaliste a pris la décision de nous écraser, de détruire toutes les conquêtes ouvrières de plus d’un siècle de luttes, d’engagements et de sacrifices.

    Après l’offensive sur les retraites, il y aura encore une autre offensive de la part des capitalistes. Après le gouvernement Macron, il y aura encore un gouvernement Macron pour continuer la sale besogne.

    Collègues ! Camarades !

    L’espérance de vie à la naissance s’est allongée. Tant mieux. Mais l’espérance de vie sans incapacité stagne autour des 64 ans. Le progrès est donc tout relatif.
    La part des anciens à charge des actifs s’est élevé. Effectivement. Mais le nombre d’enfants à charge des actifs s’est aussi considérablement réduit, de sorte que le rapport global entre les actifs et les inactifs n’est pas si différent qu’après guerre.
    En assurant un travail productif aux 5 ou 6 millions de chômeurs que compte le pays, ne pourrions-nous pas dégager également les moyens supplémentaires pour assurer les conditions de vie les plus dignes à nos anciens ?

    Bien sûr que nous pourrions assurer le bien-être à toute la population !!! La productivité du travail ne cesse de progresser. Et en privilégiant l’association et la mutualisation contre la concurrence et les intérêts propriétaires, nous produirions encore trop en travaillant 4 heures par jour !

    La logique profonde de la société capitaliste, c’est priver le peuple travailleur du nécessaire pour élever la croissance de biens et services inutiles, et pour élargir toujours la sphère de la marchandise et du profit. Ils veulent nous amputer nos salaires et nos retraites pour financer des guerres, des bombes nucléaires civiles et militaires, pour construire des parkings et des déchets plastiques.

    Mais si un jour nous prenons conscience que nous travaillons pour rien, peut-être alors
    déciderons-nous de ne plus travailler pour de l’argent !!

    Adieu profit ! Adieu Capital ! Adieu inégalités de patrimoine ! Adieu rapport d’exploitation et de subordination ! Adieu actionnaires et patronat ! Adieu le salariat !

    Place au droit d’usage ! Place aux travailleurs libres, aux rapports équitaires et à l’Association! Place à l’autogestion de la production ! Place au travail selon nos capacités ! Place à l’allocation des biens et des services selon les besoins ! Nous digressons ?

    MARDI 10 DÉCEMBRE,
    14.00 !
    GRÈVE ! MANIFESTATION !

     

     

  • En manifestation ! En grève le jeudi 5 décembre !

    Collègues, camarades,

    Le gouvernement continue la remise en cause de toutes les conquêtes sociales d’un siècle de luttes et d’organisation, de grèves générales et de résistance à l’oppression.

    Le gouvernement s’attaque à nos retraites et à nos droits à l’indemnité chômage.

    La politique du gouvernement n’est pas de s’attaquer au chômage par la réduction radicale du temps de travail et sa meilleure répartition.

    La politique du gouvernement n’est pas d’en finir avec les dizaines de milliards d’exonérations de cotisations sociales annuelles qui prive les caisses sociales du nécessaire à une juste redistribution !

    La politique du gouvernement, c’est de s’attaquer aux travailleurs sans emploi, aux salariés, aux anciens en retraite !

    La seule raison du gouvernement, c’est l’intérêt du profit capitaliste pour la minorité actionnariale et patronale.

    La seule raison du gouvernement, c’est la mise en place de leur sale Plan d’épargne retraite dont ils font déjà la promotion dans les médias et qui sera un instrument de la Finance pour voler nos économies et un nouveau prétexte pour accroître l’exploitation des travailleurs en activité.

    C’est gros comme leur folie d’argent et de puissance !

    -depuis Fillon, les entreprises sont automatiquement exonérées de “charges patronales” pour les salaires compris entre 1 et 1,5 fois le smic, c’est à dire que le gouvernement baisse le salaire socialisé et offre la part aux entreprises qui s’empressent d’augmenter leurs marges tout en baissant le prix de la force de travail

    -les caisses maladie, vieillesse.. se vident

    -le gouvernement baisse les allocations au nom du maintien de l’équilibre des budgets

    -le gouvernement met en place des systèmes d’assurance par capitalisation pour compenser la baisse annoncée de nos revenus

    Cette attaque sur nos retraites et contre nos droits à l’indemnisation au chômage, c’est une attaque contre nos salaires !!!

    On nous a volé la part des cotisations sociales employeur, on nous demande de payer encore en remettant nos économies entre les mains de la Finance !!!

    Le gouvernement du grand Capital veut instaurer des fonds de pension à la française pour confisquer notre épargne.

    Comme premier résultat : l’insécurité complète sur la réalité de nos pensions futures.

    Comme deuxième résultat à une échelle globale : précipiter nos économies dans de prochaines crises de surproduction capitaliste dramatiques.

    Des millions de travailleurs, nos enfants, les membres de nos familles, nous-mêmes perdrons nos indemnités chômage et serons jetés dans la précarité la plus extrême.

    Le gouvernement fait un autre calcul sur ce point. Moins le chômage est indemnisé, plus les travailleurs devront accepter n’importe quel salaire à n’importe quelle condition !

    Le patronat veut baisser ou supprimer les indemnités chômage pour tirer à la baisse les salaires directs et soumettre encore et toujours plus les salariés à leur arbitraire.

    Si le projet du gouvernement aboutit, nos retraites et indemnités chômage seront rapidement divisées par 2. Ni plus ni moins.

    Le projet du gouvernement, c’est de nous mettre au minimum. Minimum de salaire, minimum de retraites, comme au minimum de remboursement des frais de santé.

    DONC CHERS COLLÈGUES ! NOUS VOUS INVITONS À RÉAGIR !

    MANIFESTONS NOTRE COMPRÉHENSION DES ENJEUX ET LE REFUS DU SYSTÈME D’ESCLAVAGE, DE PROFIT ET DE CATASTROPHES ÉCONOMIQUES PROMIT PAR LE GOUVERNEMENT DE L’ARGENT !

    QUE TOUS CEUX QUI LE PEUVENT REJOIGNENT LES CORTÈGES SYNDICAUX, À PARIS ET PARTOUT EN FRANCE !

    GROUPONS-NOUS RAPIDEMENT !

    SERONS-NOUS CAPABLE DE PRENDRE NOTRE PART AU MOUVEMENT DE GRÈVE GÉNÉRALE QUI S’ANNONCE ? COLLÈGUES ! SELON NOS CAPACITÉS COLLECTIVES, IL FAUT AGIR !!!

  • La négociation sur notre annexe repoussée

    Rapport de la Commission Paritaire du 14 novembre

    Collègues, camarades,

    L’organisation patronale a dû prendre bonne note du refus catégorique de votre délégation CGT à céder sur un quelconque recul conventionnel.

    Effectivement, nous ne signerons aucune annexe à notre convention collective qui ferait reculer les droits du personnel des bateaux à passagers de la navigation intérieure.

    Collègues !

    Le Syndicat Général de la Marine Fluviale de la Fédération Nationale des Ports et Docks CGT est le seul et meilleur rempart contre les politiques anti-ouvrières et antisociales dans notre branche.

    Nous en profitons pour vous rappeler votre responsabilité à adhérer et à renouveler votre adhésion à notre syndicat. Si notre syndicat perd en représentativité, vous prendriez le risque dramatique de laisser des syndicats de compromission signer des accords contre vos intérêts les plus directs.

    Collègues ! Adhérez massivement !

    Pour le moment donc, la discussion autour de l’annexe organisation du travail est repoussée à plus tard. Très bien. On nous fait même savoir que la SOGESTRAN en la personne de son directeur ne souhaite aucunement être assimilée à la ligne antisociale soutenue par les armateurs des bateaux à passagers. Monsieur Girardet aurait souhaité également protester énergiquement contre notre dernier tract où apparaît le nom du DRH de la SOGESTRAN Monsieur Jean Pierre ROUS. Ce dernier, qui avait pris la parole à la commission paritaire du 16 octobre pour défendre le mandat des croisiéristes n’avait pas mandat de la SOGESTRAN pour soutenir de telles propositions. D’ailleurs, lors de notre réunion du 14 novembre, Jean Pierre ROUS a tenu à rappeler que la SOGESTRAN n’avait aucune intention à modifier dans un sens défavorable aux salariés la partie de notre convention concernant le personnel des bateaux de marchandises.

    Xavier DROIN n’aura donc qu’à soutenir les propositions de CroisiEurope lui-même au sein de la délégation patronale en commission paritaire ! Toute confusion sera ainsi dissipée !

    Mais de quoi a-t-il été question ce 14 novembre ? D’un sujet propre à rassembler ! LA FORMATION !

    Didier Léandri, le Président du CAF -renommé Entreprises Fluviales de France (E2F)- a insisté fortement sur le problème de la formation. « Je ne connais pas une entreprise qui n’a pas de problème de recrutement ». Jean Pierre Rous a abondé dans ce sens. La « ressource est rare », «on se pique des navigants ». Si le DRH de SOGESTRAN juge que les métiers du fluvial sont attractifs et que les navigants sont des passionnés, il accuse le manque de visibilité de notre profession.

    Jean Pierre ROUS livrait ainsi ses craintes, non pas de manquer de business, mais de ne pas avoir suffisamment de personnel qualifié pour armer les bateaux. « Si la branche ne se saisit pas immédiatement du sujet de la formation, nous ne serons pas au rendez-vous » !

    Constat partagé par les participants: Vu la pyramide des âges dans le métier, vu l’expérience nécessaire de 5 à 10 années pour qualifier le personnel sur des convois industriels ou sur des bateaux passagers de grande capacité, il faudrait pouvoir doubler les effectifs en CAP ! Et Didier Léandri d’ajouter : « nous avons les écoles, les financements grâce aux efforts de notre branche, les formations payées par l’opérateur de compétence. Il faut aujourd’hui concentrer nos efforts sur la communication, peut-être prendre plus de risque dans nos recrutements ». Et de déplorer une culture par trop sélective dans les recrutements en école…

    Serge COUTOURIS, de la Fédération Nationale des Ports et Docks CGT a pointé la responsabilité de l’État sur le défaut de politique fluviale et maritime. Le camarade a accusé l’Europe de la concurrence entre les nations par opposition au besoin de complémentarité des activités. Le responsable fédéral a mis également en garde contre les risques de déshumanisation et d’automatisation du travail dont les instances de pilotage au sein des OPCO pourraient être des outils.

    D’accord avec le constat d’une pénurie de travailleurs qualifiés dans la branche, votre délégué Passagers a attiré l’attention de la commission sur la responsabilité des employeurs en matière de salaire et d’organisation du travail. Car s’il est vrai que de nombreuses années sont nécessaires pour qualifier le personnel de notre branche, alors il sera d’autant plus nécessaire d’assurer une organisation du travail compatible avec une vie familiale et personnelle épanouie et de relever les salaires des matelots et de l’ensemble des membres d’équipage susceptible d’évoluer au fil des années.

    Il a été également dit par votre délégué SGMF que les rapports de concurrence entre les salariés et la peur du licenciement sous le joug patronal impactait très défavorablement la formation du personnel, que dans ce contexte, certains travailleurs pouvaient hésiter à former des nouveaux susceptibles de les remplacer rapidement à leur poste et à leur dépend.

    Pour les besoins de l’activité fluviale, pour la formation des équipages, un environnement de sécurité dans le travail et les rapports d’entraide et de solidarité entre collègues portés par notre organisation syndicale, sont pour cette raison aussi tout simplement essentielles et incontournables.

    Prochaine réunion de Commission, le 11 décembre, qui fera suite au Conseil des métiers de l’OPCO mobilité.