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Section passagers SGMF-CGT - Page 13

  • Réunions paritaires, assez de la blague !

    La dernière version de l’annexe aménagement du temps de travail du personnel navigant du transport fluvial passagers a été lu.

    Il est bien évident que nous refusons catégoriquement les nouvelles propositions patronales de l’annexe tant elles représentent un recul radical de nos droits à faire valoir.

    La raison de notre syndicat : la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs de notre branche.

    Et toutes les nouvelles propositions de l’annexe participent à réduire les revenus de travail, à allonger le temps de travail, et à réduire le travailleur à la condition d’esclave économique.

    La blague a assez duré.

    Il faut poser la question à la réunion de demain. Il faut poser la question de façon claire et sincère : la partie patronale veut-elle vraiment négocier ? Ou bien la partie patronale se paie la tête de la CGT ?

    La CGC n’a aucune honte de proposer l’allongement de la durée hebdomadaire moyenne de travail calculée sur une période de seize semaines consécutives à 60 heures par semaine. Et la CFDT d’ajouter une limite à cette proposition inique: « tant que sur une période de 12 mois, une moyenne de 48 heures par semaine n'est pas dépassée » !

    La CGT est un syndicat d’émancipation sociale.

    Nous sommes favorables à l’avancée des négociations et nous cherchons à gagner toute nouvelle avancée sociale. Mais si les avancées salariées constituent souvent des compromis avec le patronat, les propositions de l’annexe n’ont aucune ressemblance avec un quelconque compromis.

    Ça suffit !

    Qu’avons-nous encore à négocier avec un patronat qui s’obstine, réunion après réunion, à vouloir porter le nombre de jours de travail consécutifs à 31 jours pour le personnel affecté aux croisières journalières sur un même site ?

    Nous n’avons rien à faire à ces réunions de Commission tant que les représentants patronaux ne retrouvent pas la véritable raison d’une négociation.

    La CGT n’a pas pour ambition d’aider le Comité des Armateurs Fluviaux à trouver les meilleures formules pour exploiter davantage les travailleurs et chercher les dispositions les plus adaptées pour remplacer les gens du pays par de la main-d’œuvre étrangère mercenaire et sans droit.

    Quittons ce simulacre de négociation !

    Si la partie patronale veut négocier, alors la partie patronale contactera notre syndicat pour participer à de véritables négociations.

    Nous restons bien disposés !

    Et nous pouvons affirmer qu’il existe bien matière à négociation, et notamment autour de l’organisation du travail pour le personnel des bateaux à cabine.

    Que ce soit entendu ! Les capitalistes des entreprises des bateaux à cabine ont un intérêt sûr à négocier avec la CGT et à trouver un bon compromis. Et avant la saison prochaine.

    Mais si nous ne pouvons rien attendre de positif pour nos collègues, alors ce n’est pas la peine de nous faire perdre notre temps en réunions paritaires.

     

    Le secrétaire adjoint

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    Contactez le syndicat au 06 50 76 02 31

  • Sur les nouvelles barres d’amarrage aux écluses automatisées des canaux de Briare et du Loing

    Lettre ouverte à Bertrand SPECQ
, de la Direction territoriale Centre-Bourgogne
     
     
    Monsieur le Directeur,
     
    Dans le cadre de l’automatisation des écluses du canal de Briare et du canal du Loing, des barres d’amarrage ont été fixées aux bajoyers des écluses d’un diamètre qui les préposent à l’amarrage des bateaux de commerce.
     
    Par la présente, nous vous informons que la conception de ces barres d’amarrage représente un danger pour les personnes usagées de la voie d’eau, pour les bâtiments éclusés au gabarit freycinet et pour la bonne tenue des portes d’écluse.
     
    Les raisons en sont les suivantes :
     
    1-les cordes d’amarrage sont arrêtées par l’angle du mur de l’écluse, les cordes ne glissent pas en accompagnant le bateau à la montée ou à la descente
     
    2-si après avoir joué sur les cordes, les cordes d’amarrage finissent par glisser sur la barre, la descente de la corde est brutale, les membres d’équipage ne peuvent reprendre le mou suffisamment vite pour ne pas éviter le danger de heurter la marche ou les ventaux de l’écluse avec le bâtiment éclusé
     
    3-les cordes d’amarrage restent bloquées par le bas, à l’endroit où les barres sont fixées par des écrous aux bajoyers, les membres d’équipages sont contraints de multiplier leur déplacement sur les plat bords et de multiplier les manipulations pour récupérer les cordes 
     
    4-en contraignant l’usager à passer les cordes par derrière la barre,
    a-l’étalage devient excessivement périlleux,
    b-récupérer sa corde devient excessivement long et laborieux
    c-la corde forme une croix par-dessus l’angle du mur et en bas de la barre d’amarrage et de ce fait, deuxième raison d’un même constat, la corde est empêchée de glisser
     
    Comme il est dit par Monsieur Seguin contacté par téléphone, ce système d’amarrage peut convenir à des bateaux de plaisance de faible gabarit. 
     
    Mais si ces barres d’amarrage ne sont pas prévues pour les bateaux de commerce de 38 mètres, alors il faudra répondre à la question suivante : quel dispositif d’amarrage est prévu dans les sas des écluses pour les bateaux de commerce, passagers et marchandises qui ne contraindrait pas un membre d’équipage à descendre à terre, et le conducteur de s’éloigner sur la longueur du bateau de son poste de commande pour reprendre la corde à l’avant au matelot ?
     
    En l’occurrence, l’accès aux escaliers que les membres d’équipage pourraient emprunter ayant été condamné par des barrières en amont de Montargis, la descente à terre, en plus de la remontée à bord lorsque le bateau est montant, ne peut se faire autrement que par les échelles des bajoyers, ce que nous ne pouvons accepter pour des raisons de sécurité.
     
    Après enquête auprès des membres d’équipage habitués du canal du loing et du canal de Briare, et après avoir interrogé le personnel de VNF des sections concernées, aucun équipage des bateaux de commerce, passagers ou marchandise ne fait usage de ces barres d’amarrage. 
     
    Il est même fait interdiction d’utiliser ces dispositif aux membres d’équipage par les directions de quelques compagnies !
     
    Par conséquence, notre syndicat fait les demandes suivantes à votre direction :
     
    1-de stopper la pause de ces nouvelles barres d’amarrage aux écluses dans le cadre des chantiers et projets d’automatisation des écluses,
     
    2-de remplacer ces barres d’amarrage par des bollards flottants ou par des croix sur les canaux de Briare et du Loing
     
    3-de dégager l’accès aux escaliers des écluses de toute barrière et de tout obstacle en amont de Montargis
     
    Du reste, nous attirons votre attention sur le fait que, dans le cadre de l’automatisation, les dispositifs pour l’amarrage et l’éclusage surchargent le haut des bajoyers, que cesdits dispositifs qui altèrent la ligne des ouvrages, deviennent des obstacles aux manoeuvres d’amarrage pour les bateaux de 38 mètres.
     
    Nous vous serons donc gréé de faire bonne suite à nos demandes, pour la sécurité des personnes et des biens,
     
     
    Cordialement,
     
    Pour la SGMF section passagers,
     
    son Secrétaire Général Adjoint
     
     

     

  • Ordre criminel aux écluses !

    Lettre ouverte à la Direction territoriale Centre-Bourgogne

    Directeur : Bertrand SPECQ

    Monsieur le Directeur,

    D’après les rapports de plusieurs de nos adhérents,

    D’après notre enquête auprès des éclusiers du canal latéral à la Loire et du canal de Briare,

    Il est établi que plusieurs responsables d’unité ont donné l’ordre aux éclusiers de ne plus prendre les cordes des équipages pour l’amarrage des bateaux dans les sas des écluses.

    Cet ordre est inacceptable, pour le personnel navigant comme pour les éclusiers qui ont, comme de juste, fait le choix d’ignorer cet ordre.

    Nous invitons les responsables de vos unités et les autres mal inspirés auteurs de cet ordre à prendre la place des matelots qui grimperont avec la corde les 5 mètres de hauteur sur des barreaux d’échelle glissante avant de redescendre au plus vite pour étaler et arrêter le bateau à temps, puis qui remonteront à cette même échelle pour prendre la deuxième corde d’amarrage pour redescendre encore pendant le remplissage !

    Considérations faites de la hauteur des écluses, des échelles glissantes, de la rapidité de la tâche nécessaire pour arrêter un bâtiment, nous concluons au risque élevé et inévitable de chute pouvant entraîner des blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente, ou la mort.

    En intimant l’ordre aux éclusiers de refuser la corde aux équipages des bateaux de commerce et aux bateaux de plaisance, les auteurs dudit ordre engagent leur responsabilité pénale et se rendent coupable de la mise en danger de la vie d’autrui.

    Il est d’usage que les éclusiers en accompagnement prennent la corde des équipages aux sas des écluses. 

    Tant qu’il ne sera pas construit des bollards sur différents paliers à l’endroit des bajoyers des écluses, il devra en rester ainsi.

    Le Syndicat Général de la Marine Fluviale rappelle le devoir général de vigilance prévu par la Police de la navigation intérieure à l’article R. 4241-15.

    En l’espèce, les conducteurs des bâtiments refuseront de mettre en danger la vie des autres membres d’équipage préposés à l’amarrage des bateaux.

    Les conducteurs feront attendre l’aide des collègues éclusiers.

    Donc, la direction territoriale Centre-Bourgogne de VNF doit dans les plus brefs délais donner un contre-ordre aux responsables des unités avec note de service à l’ensemble des éclusiers et leurs remplaçants de cette période estivale, afin de confirmer l’usage qui voulait être prohibé, usage qui est conforme aussi bien à la loi écrite qu’au bon sens le mieux partagé.

    En comptant sur votre compréhension,

    Recevez les salutations cordiales du Secrétaire Général Adjoint du Syndicat Général de la Marine Fluviale CGT