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Section passagers SGMF-CGT - Page 15

  • Grève à Canauxrama !

     
     
    Depuis hier, à 12 heures 40 exactement, les collègues de Canauxrama sont en grève.
     
    Les bateaux sont à quai au bassin de la Villette et sur la Marne.
     
    Matelots et guides, capitaines et employés du bureau, les collègues ont décidé de ne plus se laisser user par le mépris patronal. 
     
    Depuis des mois, les matelots guides demandent des améliorations. Depuis un an et demi, les délégués du personnel tentent de raisonner la direction.
     
    Pas d’améliorations. Pas d’échange. Pour seule réponse; le mépris de Monsieur Ghislain Dagneau De Richecour qui a racheté l’établissement en 2016 avec les Vedettes du Pont Neuf.
     
    ON SE SOUVIENT ! Pas beaucoup plus de deux semaines après la proclamation des ordonnances Macron l’année dernière, ce Monsieur de Richecour avait amputé les salaires des capitaines de près de 3000 euros. Puis après avoir poussé des collègues à se syndiquer, il avait concédé le retour aux anciens niveaux de salaires, mais en augmentant le nombre de journées travaillées.
     
    Ce que dénoncent les collègues ?
     
    -Les conditions de travail des navigants qui sont dégradées, le réaménagement constant des bateaux, le manque de place, les mauvaises conditions d’hygiène
     
    -Le changement récurrent des plannings, le non-respect du délai de prévenance de 7 jours 
     
    -La rémunération insuffisante des matelots
     
    Ce que revendiquent les collègues ?
     
    •Une amélioration efficace de l’environnement de travail
     
    •Une augmentation du salaire mensuel à 2200 euros brut
     
    •Le relèvement de ses fonctions du directeur d’exploitation actuellement en poste
     
    •Revoir la manière dont les plannings sont élaborés pour le bien de la vie privée de tous.
     
    •Une révision de l’organisation du temps de travail, passer d’un 5/2 à un 4/3.

    “Qu’ils fassent grève 3 semaines !”

    Voici la seule réponse faite hier par De Richecour à l’adresse des collègues de Canauxrama !

    De Richecour pense et espère que les salariés se dégonfleront rapidement. Ils pensent que nous sommes faibles, que nous n’avons pas la force morale et que nous pouvons donc être traités comme des serfs. Qu’il sortira grand vainqueur de la bataille. Il faut le faire penser plus juste.

    Maintenant que la lutte est engagée, les collègues doivent tenir la lutte et jusqu’à ce que De Richecour cède sur l’ensemble des revendications.

    Que pouvons-nous faire pour aider les collègues ?

    -premièrement, refuser de remplacer les collègues en grève sur les bateaux de canauxrama. La direction de ParisCanal a tenté le coup. À savoir, c’est illégal, il est interdit de faire appel à des salariés extérieurs pour remplacer des grévistes. Le syndicat se souviendra des responsables qui ont pris et prendrait à l’avenir ce type d’initiative. Nous saluons la justesse des collègues qui ont refusé des ordres aussi iniques. On ne nous fera pas jouer le rôle de briseur de grève !

    -deuxièmement, venir leur apporter notre soutien moral, sur place, bassin de la Villette, à côté du MK2, métro Jaurès, venir grossir leur groupe pendant nos repos, assurer une vigilance collective face à la direction et à ses tentatives d’intimidation. ATTENTION AUX AGENTS PROVOCATEURS DU PATRON !

    -troisièmement, apporter un soutien financier à la caisse des grévistes. Car si le conflit doit durer, alors il faut aider les collègues à tenir financièrement. Faisons circuler une caisse de soutien parmi nos collègues !

    -quatrièmement, se saisir de la lutte engagée à Canauxrama pour embrayer dans nos propres établissements. Faisons monter la pression, réitérons nos demandes qui n’ont pas été entendues, sollicitons nos délégués, réunissons-nous sur nos lieux de travail pour tirer la situation au clair ! C’est peut-être le moment de reprendre ce qu’on nous a volé en salaires et primes, heures de repos et congés supprimés, jours fériés non payés...

    Soutenons les collègues de Canauxrama en grève ! Retrouvons-nous sur place !

  • Augmentation de nos salaires !

    Collègues, camarades !

    Notre travail doit être payé !

    Les armateurs doivent payer ! Nos employeurs doivent payer !

    Ne font-ils pas de l'argent ? Ne font-ils pas du profit ? 

    Ceux qui bénéficient des plus hauts revenus n'ont pas besoin de plus pour vivre. Ceux qui ont les plus faibles revenus doivent être augmentés.

    Nous voulons un salaire pour vivre, pour payer le nécessaire, le loyer, une alimentation saine et variés, pour payer les factures d'électricité, d'eau, de téléphone, les transports, la mutuelle.

    Nous voulons un salaire pour vivre bien, pour ne pas à multiplier les heures supplémentaires, pour ne pas avoir à nous concurrencer les uns les autres.

    Passons le mot. 

    1800 euros nets pour le matelot. Pas moins ! 

    C'est le salaire que gagnent les collègues matelots de Bleu Seine qui travaillent en 7/7 et pas plus de 35 heures par semaine. 

    1800 euros doit être notre référence.

    Pourquoi le patron chinois de Bleu Seine peut payer 1800 euros les matelots, et pas les filiales du CAC 40 ?

    Pourquoi des petites structures comme Croisières Île de France peuvent payer 12 euros net de l'heure le matelot et pas les Bateaux Parisiens, Vedettes de Paris ou Bateaux Mouches ?!

    Il est temps que les bas salaires s'organisent et revendiquent des conséquentes augmentations de salaire !

    Notre syndicat proposent à tous les matelots, guides, commis, maîtres d'hôtel, agents de nettoyage de créer une force collective. Sur toutes nos entreprises, et avec l'appui des collègues capitaines syndiqués, engageons l'initiative!

    Collègues ! Il va être temps de passer aux choses sérieuses ! 

    Toutes les fonctions sont nécessaires à bord, pas une plus que l'autre. 

    Nous avons tous droit à vivre bien de notre travail.

    Alors en avant !

    Associons-nous ! 

    Contacte le syndicat au 06 50 76 02 31 !

     

     

  • Compte rendu de la Commission Paritaire du 4 avril

    Collègues, camarades,

    Jeudi 4 avril s’est tenu la dernière Commission Paritaire de la Navigation Intérieure. 

     

    Les délégations syndicales faisaient face aux délégations patronales mandatées par la SOGESTRAN, Croisieurope, les Yachts de Paris et les Bateaux Parisiens.

     

    Pour faire bref :

     

    Les représentants patronaux persistent dans leurs propositions lamentables. Ils n’ont pas honte de proposer :

     

    POUR LE PERSONNEL DES BATEAUX D’EXCURSION JOURNALIÈRE

    -la suppression de la majoration de 40% en cas de délai de prévenance inférieur à 7 jours

     

    POUR LE PERSONNEL DES BATEAUX EXPLOITÉS EN RELÈVE

    -de porter à 14 heures maximum la durée quotidienne de travail effectif au lieu de 12

    -de porter à 72 heures la durée hebdomadaire maximale de travail calculée sur une semaine au lieu de 48

    -de porter à 60 heures par semaine la durée hebdomadaire moyenne de travail calculée sur une période de 16 semaines consécutives au lieu de 46 heures

     

    POUR L’ENSEMBLE DU PERSONNEL NAVIGANT

    -de porter à 31 jours de travail le nombre consécutif possible au lieu de 14 jours maximum pour les navigants de bateaux à cabine et de 10 jours consécutifs maximum pour les bateaux d’excursion journalière

    -la suppression des jours de repos supplémentaires de fractionnement

    -la suppression des compensations pour les jours fériés travaillés

    -la généralisation des contrats de forfaits jours

    -l’augmentation à 360 heures du contingent d’heures supplémentaires a lieu de 220

     

    Notre délégation syndicale oppose donc un NON CATÉGORIQUE à la velléité capitaliste de dégrader nos conditions de travail et nos salaires.

     

    La signature d’une telle proposition est impossible par votre délégué Passagers du Syndicat Général de la Marine Fluviale. 

     

    L’accord de fusion des conventions collectives de notre branche devait se faire à « droit équivalent ». Les représentants patronaux ont trahi l’engagement pris devant nos délégations.

     

    DE NOTRE CÔTÉ, NOUS NE TRAHIRONS PAS NOTRE ENGAGEMENT : 

    LA DÉFENSE DES INTÉRÊTS MATÉRIELS ET 

    MORAUX DES TRAVAILLEURS

     

    Le Président du Comité des Armateurs Fluviaux, Didier Léandri, a pris acte. Une nouvelle rencontre est fixée pour le 7 mai.

     

    PARTICIPE AU COLLECTIF ! L'UNION FAIT LA FORCE !

    tél : 06 50 76 02 31

    Courriel : sgmf-sp@live.fr