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Réunions paritaires, assez de la blague !

La dernière version de l’annexe aménagement du temps de travail du personnel navigant du transport fluvial passagers a été lu.

Il est bien évident que nous refusons catégoriquement les nouvelles propositions patronales de l’annexe tant elles représentent un recul radical de nos droits à faire valoir.

La raison de notre syndicat : la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs de notre branche.

Et toutes les nouvelles propositions de l’annexe participent à réduire les revenus de travail, à allonger le temps de travail, et à réduire le travailleur à la condition d’esclave économique.

La blague a assez duré.

Il faut poser la question à la réunion de demain. Il faut poser la question de façon claire et sincère : la partie patronale veut-elle vraiment négocier ? Ou bien la partie patronale se paie la tête de la CGT ?

La CGC n’a aucune honte de proposer l’allongement de la durée hebdomadaire moyenne de travail calculée sur une période de seize semaines consécutives à 60 heures par semaine. Et la CFDT d’ajouter une limite à cette proposition inique: « tant que sur une période de 12 mois, une moyenne de 48 heures par semaine n'est pas dépassée » !

La CGT est un syndicat d’émancipation sociale.

Nous sommes favorables à l’avancée des négociations et nous cherchons à gagner toute nouvelle avancée sociale. Mais si les avancées salariées constituent souvent des compromis avec le patronat, les propositions de l’annexe n’ont aucune ressemblance avec un quelconque compromis.

Ça suffit !

Qu’avons-nous encore à négocier avec un patronat qui s’obstine, réunion après réunion, à vouloir porter le nombre de jours de travail consécutifs à 31 jours pour le personnel affecté aux croisières journalières sur un même site ?

Nous n’avons rien à faire à ces réunions de Commission tant que les représentants patronaux ne retrouvent pas la véritable raison d’une négociation.

La CGT n’a pas pour ambition d’aider le Comité des Armateurs Fluviaux à trouver les meilleures formules pour exploiter davantage les travailleurs et chercher les dispositions les plus adaptées pour remplacer les gens du pays par de la main-d’œuvre étrangère mercenaire et sans droit.

Quittons ce simulacre de négociation !

Si la partie patronale veut négocier, alors la partie patronale contactera notre syndicat pour participer à de véritables négociations.

Nous restons bien disposés !

Et nous pouvons affirmer qu’il existe bien matière à négociation, et notamment autour de l’organisation du travail pour le personnel des bateaux à cabine.

Que ce soit entendu ! Les capitalistes des entreprises des bateaux à cabine ont un intérêt sûr à négocier avec la CGT et à trouver un bon compromis. Et avant la saison prochaine.

Mais si nous ne pouvons rien attendre de positif pour nos collègues, alors ce n’est pas la peine de nous faire perdre notre temps en réunions paritaires.

 

Le secrétaire adjoint

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Contactez le syndicat au 06 50 76 02 31

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