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Section passagers SGMF-CGT - Page 43

  • Manifestons notre solidarité avec Alban !

    Collègues des Bâteaux Bus, des Parisiens, des Mouches ! Collègues de l’ensemble des sociétés de transport des bateaux à passagers de Paris !

     

    Peut-être connaissez-vous  Alban KUJAWSKI ? Il est capitaine sur le bassin. Depuis deux ans et demi, il travaille aux Vedettes de Paris. 

     

    Aujourd’hui, il est inquiété par la direction de son entreprise. La direction des Vedettes de Paris veut le licencier. Non pas qu’il ait manqué à ses devoirs professionnels, non, bien au contraire !

     

    Alban a voulu s’engager auprès de ses collègues et dans son entreprise pour améliorer le service et les conditions de travail. C’est pour cette raison qu’Alban s’était syndiqué et s’était présenté aux dernières élections de délégués du personnel.

     

    La profession a besoin de collègues engagés pour défendre les intérêts des salariés et pour assurer la défense et la sécurité des voyageurs. 

     

    Mais la direction des Vedettes de Paris veut des salariés soumis commes des esclaves et va inventer nous ne savons quel prétexte pour licencier ce collègue et camarade. 

     

    Si nous avons un minimum de conscience éthique, nous ne pouvons accepter de le laisser se faire licencier. Nous devons être à ses côtés ! Nous devons montrer à la direction des Vedettes de Paris comme à l’ensemble des armateurs qu’ils ne peuvent faire n’importe quoi et que nous refusons leur arbitraire.

     

    Les menaces sur le collègue Alban ne sont pas isolées. Les armateurs organisés au sein du Comité des Armateurs Fluviaux suivent une même politique, celle de la répression systématique contre les syndicalistes et contre tous ceux qui à un moment dans leur carrière, ont dû s’insoumettre à l’Autorité toute puissante de leurs patrons. En s’attaquant à Alban, les employeurs s’attaquent aux droits de l’ensemble des salariés pour nous faire accepter la dégradation des conditions de travail et la stagnation ou la baisse de nos salaires.

     

    Pour le respect de nos droits et de nos libertés, soyons solidaires !

    Rassemblons-nous pour montrer que nous rompons l’isolement et que nous n’avons pas vocation à nous soumettre à la petite maffia des armateurs !

     

    MANIFESTONS NOTRE SOLIDARITÉ AVEC NOTRE COLLÈGUE ! 

    TOUTES ET TOUS, RETROUVONS-NOUS À 9.00, 

    VENDREDI 4 SEPTEMBRE 

    DEVANT LE PONTON DES VEDETTES DE PARIS

     

  • Des bornes électriques aux quais de stationnement des bateaux !

    Dans le secteur du transport fluvial de passagers, nous pouvons agir pour réduire les rejets de CO2 et de particules fines.

    À Paris et dans la région Île-de-France, où la population est particulièrement exposée à la pollution atmosphérique, notre responsabilité est toute première.

    Les moteurs diesel de nos bâtiments participent eux aussi à la pollution de l’air.

    Nous pourrions prendre des mesures simples qui réduiraient fortement l’impact environnemental de nos activités.

    Ceci est de notre ressort !

    Parmi ces mesures, il faudrait par exemple installer des prises EDF qui font souvent défaut aux lieux de stationnement de nos bâtiments.

    Car de nombreux bateaux restaurants aux escales, plusieurs heures durant, mais aussi les paquebots fluviaux en stationnement, parfois pour plusieurs jours, doivent laisser leurs groupes électrogènes en marche.

    Par l’installation de prises électriques reliées au réseau, nous pourrions donc réaliser des économies de carburant et éviter une source de pollution inutile qui est à la fois atmosphérique et sonore.

    Dans le cadre de cette perspective, il faut s’insurger contre le désintérêt dont ont jusqu’alors fait preuve les patrons et directeurs des Bateaux Mouches. L’alimentation de l’ensemble des bâtiments à quai ainsi que du ponton d’accueil se faisant toujours et en permanence par la marche de plusieurs groupes électrogènes !

    L’installation de prises électriques à terre n’épuiserait évidemment pas les progrès possibles dans le domaine.

    D’immenses progrès peuvent dores et déjà être réalisées au niveau de la consommation des moteurs diesel, de l’ordre de 50 à 70%.

    Mais la mise en place de prises électriques au niveau des places de stationnement des bateaux ont du moins cet avantage : les quelques travaux de voierie et la mise en rapport avec les services d’EDF pour tirer quelques câbles ne dépasse guère le domaine de compétence du Port de Paris, de nos municipalités et de nos sociétés de tourisme fluviale.

     

     

     

     

     

  • POUR DES RACCORDEMENTS AU TOUT-À-L'ÉGOUT Lettre ouverte du 23 juin 2015

                                                                                                                                                      

                                                                                                                                                                               « L’eau fait partie du patrimoine commun de la nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d’intérêt général. » Article L210-1 du Code de l’environnement

     

     

    Lettre ouverte et à l’intention de :

    Monsieur Alain MONTEIL, directeur de la Direction Territoriale Bassin de la Seine,

    Madame Ségolène ROYAL, Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie,

    Monsieur Bernard BOUCAULT, Préfet de Police de Paris,

    Monsieur Antoine BERBAIN, Directeur Général Délégué de HAROPA-Ports de Paris,

    Madame Anne HIDALGO, Maire de Paris,

    Madame Elodie GIRON, inspectrice du travail, Unité de Contrôle Transports

    à l’intentions des différents services compétents de l’État,

    à l’intention des mandataires des compagnies de navigation fluviale de la région parisienne,

     

     

    À toutes et à tous,

    Par la présente, la Section Parisienne Bateaux à Passagers du Syndicat Général de la Marine Fluviale-CGT veut attirer votre attention sur une source de pollution importante de la Seine. 

    La plus grande partie des eaux noires et grises des bateaux passagers et des installations flottantes sont rejetées directement à la Seine.

    Selon les statistiques disponibles, près de 8 millions de passagers empruntent la flotte fluviale du bassin.

    Nous pouvons donc estimer que cette pollution équivaut au rejet de 21 000 personnes par jour. Et nous devons ajouter à ce chiffre les rejets des eaux usées du public qui est reçu sur les nombreuses installations flottantes stationnées à quai et qui ne disposent toujours pas d’un système de récupération de leurs eaux usées.

    Le constat que nous établissons contredit de façon flagrante l’esprit de l’ensemble des lois en vigueur qui concernent la protection de la santé et du milieu aquatique.

    Le rejet des eaux noires et grises à la Seine des bâtiments fluviaux trahit les dispositions prévues à la fois par  le Code de l’environnement, le Code des transports, le Code des collectivités territoriales et le Code de la Santé publique.

    De plus, non seulement nous n’avons pas constaté de progrès sur ce point, mais nous avons constaté bien au contraire que les systèmes existants de récupération des eaux ne sont plus utilisés depuis plusieurs années au sein des deux plus importantes sociétés parisiennes de tourisme fluviale, la Compagnie des Bateaux Mouches et la société des Bateaux Parisiens.

    Ainsi, nous attirons votre attention sur le fait

    1/Que les manquements des armateurs et des services de l’État concernant la récupération des eaux usées ne permettent pas aux équipages de se conformer au Règlement Général de Police de la Navigation Intérieure (RGPNI)

    2/ Et qu’ainsi, les conducteurs sont amenés dans l’exercice de leur fonction à contrevenir à l’Article R. 4241-15 (Article 1.04 du RGP 1973) du RGPNI :

    « Le conducteur prend toutes les mesures de précaution que commandent le devoir général de vigilance et la bonne pratique de la navigation en vue d’éviter :

    (…) 4° De porter atteinte à l’environnement. »

    et à l’Article R. 4241-24 (Articles 1.15 alinéas 1 et 2 du RGP 1973)

    « Le fait de jeter ou de laisser tomber dans les eaux intérieures un objet ou une substance de nature à créer une entrave ou un danger pour la navigation ou pour les autres usagers de ces eaux est interdit. »

    3/ Que les conditions d’exercice des fonctions des équipages portent par conséquent préjudice moral à leurs membres.

    4/Que nous protestons vivement contre de telles conditions d’exercice de nos fonctions de capitaines et matelots.

    Nous rappelons :

    1/ Les armateurs de bateaux de tourisme fluvial et les propriétaires d’installation flottante disposent des moyens financiers nécessaires à la réalisation de nouvelles installations pour la récupération des eaux usées ou à leur restauration.

    2/ L’établissement Voies Navigables de France est compétent pour rechercher les solutions techniques qui permettront que les eaux usées des bâtiments fluviaux soient évacuées au tout-à-l’égout.

    3/ Les services de l’État ont autorité pour faire appliquer les lois en vigueur et sanctionner les contrevenants,

    Nous demandons :

    1/ Que l’ensemble des acteurs du secteur se mobilisent et s’accordent sur un plan d’aménagement à valeur impérative.

    2/ Qu’un délai rapide soit fixé dès à présent pour la mise en conformité des compagnies.

    3/ Que l’existence d’installations pour le raccordement des eaux usées au tout-à-l’égout et leur bon fonctionnement soit un préalable à l’autorisation d’exploitation de tout nouveau bâtiment navigant ou stationné à quai.

    4/ Que les cuves d’eaux usées de l’ensemble des bâtiments soient obligatoirement munis d’une bouche en vue de la récupération des eaux noires et grises.

    5/Que dans l’attente de la fin des travaux d’aménagement des quais, un bateau pompe soit mis en service pour la récupération des eaux usées.

     

    Avec la conviction que nous pouvons œuvrer dans l’intérêt commun des navigants et du public,

     

    Au nom de la Section Parisienne des Bateaux à Passagers de la SGMF (Fédération Ports et Docks-CGT),

     

    Recevez nos salutations.."