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Section passagers SGMF-CGT - Page 39

  • Proposition de coordination à la Présidente de France Nature Environnement Ile-de-France

    Dans le soucis de faire avancer la cause écologique sur la voie d'eau, nous prenons contact avec France Nature Environnement Ile-de-France, dont la Présidente, Madame Dominique DUVAL est à ce titre membre du Conseil d’administration de HAROPA Ports de Paris.

    Par notre courrier, nous témoignons "notre ferme volonté d’agir en faveur du respect, de la protection et de la dépollution de notre environnement de vie et de travail".

    Nous lui avons proposé également d'engager et de poursuivre toutes les démarches utiles afin de contribuer à tarir les diverses sources de pollutions sur la Seine.

    Nous avons rappelé différents axes nécessaires de mobilisation :

     

    "Pour réduire la pollution de l’air :

    1/installer des prises électriques adaptées et raccordées au réseau sur les quais de stationnement des bateaux passagers (et en priorité Port de la Conférence et Port de Grenelle)

    2/généraliser l’avitaillement des bateaux par bateau et non par camion (comme cela se fait encore aux Bateaux Parisiens)

     

    Pour réduire la pollution lumineuse :

    1/ faire respecter le Règlement Général de Police relatif aux projecteurs -interdits d’utilisation (démarche à effectuer notamment auprès de la Compagnie des Bateaux Mouches)

     

    Pour réduire la pollution sonore :

    1/de faire interdire la diffusion de musique en extérieur par les bateaux de croisière événement traversant Paris ou bien par les installations flottantes à quai

    2/faire baisser le volume des commentaires des Bateaux Mouches

     

    Pour réduire la pollution de l’eau :

    1/exiger la remise en état immédiate des systèmes de raccord des cuves à eau noires et grises des bateaux au tout à l’égout sur les quais des Bateaux Mouches et des Bateaux Parisiens

    2/faire raccorder l’ensemble des compagnies et des installations flottantes au tout à l’égout

    3/armer un bateau déshuileur pour la récupération des chiffons graisseux, bidons, huiles usagées et eaux polluées des salles des machines

    4/installer des poubelles en plus grand nombre le long des berges à Paris et organiser une campagne auprès du public contre le rejet des détritus à la Seine"

     

    Pour ce faire, nous lui avons témoigné notre intérêt à conjuguer nos efforts.

     

     Contactez-nous sur : sgmf-sp@live.fr

  • Notre plan syndical pour la planète

    A l’occasion de la COP21, les représentants d’État se réunissent et vont abonder en résolutions mensongères alors que l’état d’urgence interdit la libre expression des différentes parties.

    De notre côté, COP21 ou pas, il est évident que nous n’attendrons pas après nos armateurs et nos politiciens pour solutionner les problèmes écologiques.

    Le principal pour eux, c’est d’augmenter les bénéfices qui enrichiront leurs actionnaires. L’écologie les intéresse seulement en tant que stratégie de communication commerciale.

    Bien sûr, Veolia ou Suez s’intéresse au marché de la dépollution de l’eau par exemple. Leur publicité les présentera comme des entreprises responsables et engagées en faveur du développement durable et de la croissance verte.Mais quel secteur industriel devrait s’intéresser à réduire les intrants chimiques dans l’agriculture ? Car s’attaquer aux causes de la pollution priverait finalement un secteur capitaliste entier d’une aubaine extraordinaire ; le marché de la dépollution de l’eau.

    Industrie de la Chimie, lobbies pharmaceutiques, groupes du secteur de l’eau et de l’environnement se nourrissent les uns les autres. Pour faire de la croissance, pour développer de nouveaux marchés, les groupes capitalistes capitalisent donc sur la dégradation de l’environnement.

    Ainsi, les représentants des États et des grands groupes industriels, s’ils ne peuvent se réjouir trop ouvertement du saccage de notre planète, sont heureux de présenter au public les nouveaux projets de croissance verte et de marché des droits à polluer.

    S’il faut attendre que les représentants des États et des principaux groupes d’actionnaires se saisissent sérieusement des problèmes d’écologie, nous pouvons attendre très longtemps.

    Nous ne devons pas attendre. Nous devons solutionner les problèmes immédiatement si nous ne voulons pas que la réalité s’empire encore. L’action ne souffre aucun délai.

    Dans notre secteur de la navigation intérieure, la plupart des armateurs ne respectent pas les lois en vigueur et aucune police ni aucun ministère parait vouloir les presser, ni de se mettre en conformité, ni bien sûr de prendre des mesures qui avanceraient sur la réglementation en vigueur.

    Les améliorations ne viendront pas des armateurs, ni des services de l’État. A moins que nous nous mobilisions, dans toute la profession, en vue de faire plier ce petit monde de l’argent et des bonnes ententes.

    C’est ce que nous vous proposons !

    Nous vous proposons de nous mobiliser à l’échelle de chacune de nos entreprises et du secteur entier sur la base d’un plan de lutte contre les pollutions.

    Nous pouvons retenir plusieurs sources de pollution principales liée à notre activité, en particulier dans le domaine des bateaux à passagers.

    Dans notre plan de lutte contre les pollutions, nous retendrons d’abord le problème de la pollution des eaux intérieures lié au rejet des eaux usées « à la mer » alors que des systèmes de récupération de ces eaux usées au tout à l’égout devraient être prévues et fonctionnelles pour toutes les compagnies de bateaux à passagers.

    Nous retiendrons qu’une part des rejets de CO2 et de particules fines des moteurs diesel pourraient être facilement évitées en installant des prises électrique adaptées au niveau des quais de stationnement des bateaux passagers, et notamment des paquebots fluviaux.

    Nous retiendrons également queles projecteurs des bâtiments de certaines compagnies contribuent à dégrader notre environnement visuel. Nous rappellerons à ce sujet que les faisceaux lumineux des LED sont toxiques pour la vue et que ce type d’éclairage représente une gêne d’autant plus grande.

    Ces trois premiers points de notre plan représentent l’évidence d’un programme de réduction des pollutions au niveau de notre branche d’activité.

    Nous devrions aller beaucoup plus loin et anticiper les transformations nécessaires.

    Considérons les besoins des travailleurs de nos entreprises, pris individuellement.

    Les collègues des Bateaux Parisiens, des Bus ou des Mouches se déplacent de leurs lieux d’habitation à leur lieu de travail. Interrogeons-nous donc ! Comment rendre plus écologique la satisfaction du besoin de se transporter de chez soi à son lieu de travail ?

    Chacun pourrait par exemple opter pour le transport collectif par rapport au véhicule individuel. Soit. Mais nombreux sont ceux qui vivent loin de leur lieu de travail en raison de la cherté des loyers et des prix de l’immobilier à Paris et en proche banlieue. D’autre part nous sommes nombreux à finir tard le soir.

    Une première réponse serait de mettre en place sur les quais, des bornes électriques, certaines réservées au personnel et d’autres à notre clientèle. La généralisation des véhicules individuels électriques en lieu et place des voitures diesel et essence ne doit-elle pas compter comme facteur important de réduction de la pollution atmosphérique ?

    Une deuxième réponse serait plus ambitieuse. Pourquoi les salariés de nos entreprises devraient tolérer les prix exorbitants des loyers parisiens ? Pourquoi la possibilité de vivre proche de son lieu de travail et dans les meilleures conditions, pour soi et sa famille, ne devrait-elle pas être considérée comme un droit ?

    Pour assurer ce droit, nous devrions engager la lutte pour que les entreprises de la branche préemptent autant de logements que de besoin,dans les environs des lieux d’embauche. À moins de 20 minutes à pieds de son lieu de travail, nos entreprises nous mettraient ainsi à disposition un logement confortable pour un loyer modique.

    Mais vous n’en imaginez pas le coût pour les entreprises, nous répondrons-nous ! Nous répondons que le coût du transport domicile-travail est aujourd’hui supporté essentiellement par chaque salarié, en argent, en stress, énergie et en temps et que celui-ci représente un coût social et écologique sans commune mesure avec la « perte » que devraient supporter, d’un seul point de vue comptable d’ailleurs, chacune de nos entreprises.

    Nous pourrions aussi continuer notre plan écologiqueen considérant le domaine de la construction des bateaux. Le type de motorisation des bâtiments et le profil de leur coque n’influent-ils pas le niveau de consommation. Pour les petites embarcations, ne pouvons-nous pas déjà généraliser les motorisations électriques ? N’est-il pas possible de réduire aussi considérablement la consommation de carburant des moteurs thermiques ? Les progrès réalisés dans le secteur maritime ne pourraient-ils pas profiter au fluvial ?

    Nous pensons que de grands progrès pourraient être réalisées en engageant une coopération étroite, ne serait-ce qu’entre les différents chantiers navals présents sur le territoire, ne serait-ce qu’en mutualisant les connaissances techniques entre divers bureaux d’étude et chantiers.

    Pour cela, chacun de nous au sein du mouvement travailleur et syndical, nous devons avoir l’ambition de rompre avec les égoïsmes privés des différents patrons et groupes d’actionnaire.

    Nous sommes le trait d’union entre les communautés de travail, nous sommes, organisés à l’échelle de notre branche, le défenseur réel et pratique d’un changement général de politique en matière d’écologie !

    Cela signifie également que notre libération des rapports d’exploitation salariéepar notre main mise sur la gestion industrielle équivaut, seule, à la possibilité d’une révolution écologique !

     

  • Soutien aux camarades de Derichbourg à Marseille

    Pendant plusieurs semaines, 19 salariés marseillais de Derichbourg étaient en grève contre la surcharge de travail imposé par la nouvelle direction. Après l'épreuve, la direction a voulu licencier deux camarades syndiqués. La fédération des Ports et Docks a du intervenir pour assurer la réintégration des deux militants. Et si leur réintégration fut d'abord admise par la direction, elle fit ensuite volte face en ne confirmant qu'une seule des deux réintégration. Il est hors de question de laissé faire ! 

    Nous présentons ci-dessous le message de soutien de notre syndicat aux collègues de Marseille :

    "Camarades,

     
    Tous les jours dans nos entreprises, la rapacité et la félonie patronale nous démontrent que nous n'avons aucune autre issue que de construire un rapport de force d'ensemble, non seulement pour obtenir quelques améliorations subsidiaires, mais ne serait-ce que pour faire appliquer le droit, ne serait-ce que pour faire appliquer des accords déjà convenus, ou pour éviter les tentatives systématiques de licenciements abusifs contre les meilleurs d'entre nous.
     
    Le patronat et ses kapos ont appris a se déjouer des lois. Les travailleurs obtiennent difficilement réparation au cours de leurs procédures aux prud'hommes. 
     
    Nous ne laisserons pas au patronat les mains libres pour épurer les entreprises des défenseurs salariés et casser ainsi les collectifs solidaires en formation ou déjà structurés. Nous ne saurons jamais mieux nous défendre que dans le cadre de nos entreprises et par l'action directe et collective.
     
    L'expérience nous apprend à élargir la mobilisation, autant que les circonstances s'y prêtent, pour ne pas rester isoler. L'expérience nous apprend à être solidaire jusqu'au bout. 
     
    Une fois lancé dans une bataille pour faire respecter nos droits, nous devons être capable de rester mobilisé pour anticiper les tentatives de répression. Ainsi, la lutte appelle de nouvelles luttes, de nouvelles grèves, pour obtenir toute satisfaction. Aucun d'entre nous ne peut être abandonné par le mouvement. 
     
    Nos efforts d'organisation et de construction doivent obligatoirement rester soutenus. La lutte est difficile. Il en sera ainsi tant que nous n'aurons pas définitivement ôter la gestion du travail et de la production aux divers représentants des actionnaires.
     
    En cherchant à licencier un camarade sur les deux menacés, la direction de l'entreprise veut avoir le dernier mot. Elle imagine qu'après de nombreux efforts, vous laissiez tomber finalement un camarade, lasse de réengager le combat une fois encore.
     
    Nous dirons avec vous notre satisfaction seulement quand le deuxième camarade sera réintégré et pas avant. 
     
    Le principe syndical du "Un pour tous et tous pour un" n'est pas une vaine formule. Le tort fait à un seul d'entre nous, est un tort fait à l'ensemble de notre organisation et à ses soutiens.
     
    Montrons quels sont nos principes d'honneur ! 
     
    Vous montrerez que la direction se trompe honteusement dans ses calculs !
     
    Aujourd'hui, nous ne pouvons que vous apporter un message de soutien a valeur symbolique. 
     
    Mais nous travaillons au quotidien à faire monter l'idée que les problèmes sont finalement partout les mêmes, et que lorsqu'un groupe de travailleurs réussi à se faire craindre de ses employeurs, c'est toute la communauté salariée qui en tire avantage.
     
    Recevez en conclusion nos salutations chaleureuses,
     
    Pour les camarades des bateaux à passagers du Syndicat Général de la Marine Fluviale -Fédération Ports et Docks,
     
    Le secrétaire adjoint