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Section passagers SGMF-CGT - Page 41

  • Augmentation des salaires !

    Jeudi 8 octobre, c’est jour de mobilisation nationale pour l’augmentation des salaires.

     

    La CGT, les syndicats Solidaires et la FSU sont les principaux signataires et organisateurs de cette journée.

     

    Notre Fédération Nationale des Ports et Docks de la CGT appelle à la mobilisation.

     

    Répondrons-nous présents ?

     

    Si nous sommes nombreux à manifester, cela témoignera d’une volonté commune de changement, entre tous les salariés, du commerce, du tourisme, du BTP, de la fonction publique territoriale, des établissement scolaires, des transports, des banques et assurances.

     

    Car oui, les salaires devraient être augmentés !

    Car oui, des emplois devraient être créés !

    Oui, des garanties satisfaisantes devraient être assurés à toute la jeunesse et à tous les retraités !

     

    Dans notre secteur, quelle est la situation ?

     

    Nous avons des actionnaires qui se gavent. Nous avons des patrons qui recherchent la richesse en exploitant le travailleur et en se conduisant comme des maîtres esclavagistes.

     

    Le matelot est payé au lance-pierre, il n’a pas les moyens de fonder une famille. Il est dans la précarité. Même en CDI, il est abusivement licencié.

     

    Les capitaines sont mieux payés. Mais après combien d’années à galérer ? Et encore beaucoup de capitaines n’ont pas les 2150 euros nets qui représentent le salaire moyen des français travaillant à temps plein.

     

    Pour les capitaines aussi, le droit au travail reste seulement formel. Personne n’est à l’abri d’un licenciement économique, personne n’est à l’abri d’un mauvais coup du patron pour écarter le capitaine consciencieux qui aurait refusé de contrevenir aux règles élémentaires de sécurité.

     

    Des millions d’euros vont aux propriétaires. Pour les navigants, pour le personnel technique, pour certains commerciaux, pour les personnels de la restauration, ce sont les difficultés du quotidien.

     

    On multiplie les heures supplémentaires pour faire un salaire correct, on travaille de jour comme de nuit pour rembourser un crédit, pour « prendre le fric, tant qu’il y en a ». Mais c’est notre santé qui en prend un gros coup : troubles du sommeil, prostate, diabète et hypertension, AVC.

     

    Les patrons partent en voyage l’esprit tranquille. Ce sont les subordonnés qui se bousillent.

     

    Pendant que nous faisons les heures supplémentaires à n’en plus finir, pendant que nous enchaînons les prestations sans pouvoir faire notre nuit, c’est nos propres enfants qui ne trouvent pas de travail après leurs études, et qui parfois tournent mal. Les fils et les filles reprochent l’absence des parents, et les fils et les filles s’absentent à leur tour quand leurs parents sont dans la tourmente.

     

    Nos anciens, retraités artisans pour beaucoup, sont toujours dans le besoin. Après une vie de labeur, après une vie dure, après la douleur d’avoir abandonné la vie indépendante de l’artisan batelier, ce n’est pas plus que le minimum vieillesse à 800 euros qui leur est accordé.

     

    Nos anciens de 70 ans font les extras et prennent la place aux jeunes.

     

    Les armateurs jouent de la concurrence entre nous, entre les vieux et les jeunes, les matelots et les capitaines, entre navigants des différentes sociétés entre navigants d’origine marinière et ceux d’à terre.

     

    Les armateurs nous dominent et s’amusent de l’individualisme de ceux qui plient au jeu patronal.

     

    Il est grandement coupable, celui qui  a porté une accusation mensongère contre son collègue dans le but de le faire licencier, dans le but de libérer la place pour un autre.

     

    Demain, c’est l’accusateur qui sera à son tour accusé, c’est lui qui sera abusivement licencié pour laissé la place au prochain.

     

    Tout le monde a besoin de travailler. Et nous nous laissons commander ! Nous nous laissons traiter comme des esclaves. Nous nous voyons comme des esclaves ! Nous alimentons, par notre lâcheté et notre incroyance en un avenir commun, le climat de peur et de concurrence.

     

    Notre organisation syndicale vous appelle à plus de raison ! Notre organisation syndicale vous appelle à écouter les meilleurs sentiments que vous bloquez à l’intérieur de vous !

     

    Soyons ensemble. Le malheur de notre prochain se retourne contre nous.

     

    Les patrons n’apportent pas beaucoup à nos entreprises. Les actionnaires ne nous apportent rien du tout.

     

    Ils se gavent !

     

    Ils font de fleuves et canaux leur propriété ! Ils font de nos villes millénaires leur « à eux » ! Les armateurs exploitent le travailleur, il font payer aux touristes une vue qui ne peut leur appartenir.

     

    Il y a injustice.

     

    Nous devons rétablir la justice. Ensemble, nous le pouvons.

     

    Nous devons nous organiser au sein du syndicat, en grand nombre.

     

    Lorsque nous le déciderons, mettons à l’arrêt tous les bateaux ! C’est nous qui avons le pouvoir réel, sur la production !

     

    Préparons une grève gagnante et exemplaire pour soumettre ces patrons trop mauvais.

     

    Nous disons :

    -Blocage de dividendes aux actionnaires, blocage des profits pour les armateurs afin d’augmenter les salaires !

    -Respect des 35 heures, respect des temps et jours de repos, et réembauche de tous les anciens collègues au chômage, embauche et formation de nos jeunes !

     

    Nous disons :

    -Augmentation des pensions ! Nous devons assurer aux retraités de l’artisanat et aux autres retraités une rémunération égale au salaire minimum !

     

    -Nous disons :

    Pour assurer le bien-être à tous, quel que soit la qualification, quel que soit les mérites et les démérites du salarié, exigeons une rémunération minimum à 1500 euros nets ! Nous avons tous le même besoin de manger et d’être logé !

     

    Si cela en fait trop pour nos armateurs, si cela en fait trop pour notre gouvernement, faisons-nous de nouveaux alliés dans le salariat et prenons pour nous en main les affaires économiques !

  • Eaux usées, les armateurs convoqués !

    Notre courrier qui alertait les pouvoirs publics au sujet des rejets des eaux noires et grises à la Seine est bien arrivé à destination !

     

    Dans sa lettre datée du 25 août dernier, le chef de cabinet de Ségolène ROYAL nous assurait ainsi que la ministre avait pris bonne note de nos observations et fait transmettre notre courrier au directeur général des infrastructures, des transports et de la mer.

     

    Selon nos dernières informations, le sujet est bien pris au sérieux par le ministère !

     

    Ainsi, le 14 septembre dernier à Paris, ce sont les principaux armateurs fluviaux du pays qui étaient réunies et pressés de prendre des engagements.

     

    Avec les associations de riverains et d’habitants, notre section syndicale maintiendra toute sa vigilance et engagera de nouvelles démarches si nécessaires.

     

    Si le Ministère s’est enfin exprimé sur notre sujet devant les armateurs fluviaux, nous attendons donc maintenant une mise à exécution rapide de nos demandes.

  • Alban sauvé du licenciement !

    Le directeur des Vedettes Paris entendait licencier le collègue Alban pour faute grave, Monsieur Avierinos voulait se débarrasser d’un salarié engagé auprès des autres salariés.

     

    Nous nous sommes mobilisés. Notre engagement a payé. La menace de licenciement est levée.

     

    Nous n’avions pas attendu le jour de la convocation d’Alban pour aviser.

     

    Nous avons mobilisé tout de suite, par voie de tracts, les autres salariés des compagnies.

     

    Le 4 septembre dernier devant le ponton des Vedettes de Paris, nous étions déjà tout un groupe rassemblé pour une prise de parole collective.

     

    De nombreux collègues ont témoigné leur soutien et leur sympathie à Alban. Au sein même des Vedettes de Paris, plusieurs navigants s’étaient engagés à arrêter les bateaux si le licenciement était prononcé.

     

    Avec des camarades CGT de l’Union locale du 16ème et de la Fédération CGT des Ports et Docks, nous nous apprêtions à mobiliser bien plus largement. Pour tous, il était hors de question de laisser les salariés du secteur parisien de la navigation fluviale dans l’isolement plus longtemps !

     

    Nous ne pouvions laissé faire Avierinos. Nous ne pouvions accepter que ce dernier fasse du licenciement d’Alban un exemple pour instaurer un climat de peur et de défiance dans l’entreprise.

     

    Après les multiples vagues de licenciements abusifs aux Bateaux Parisiens, à Paris Seine, à Bleu Seine, au VIP Paris, nous savons que si nous ne sommes pas capables d’apporter une réponse rapide et ferme à ce type de tentatives répressives, l’employeur se permet facilement de répéter les sanctions contre de nouveaux collègues, de licencier en cascade pour un oui ou pour un non.

     

    Notre mobilisation doit avoir valeur d’exemple pour les armateurs de toutes les autres sociétés !

     

    Si Avierinos veut garder la face et maintient une sanction contre Alban : deux jours de mise à pied, nous faisons confiance au collègue pour contester dans les règles de l’art les motifs infondés de cette mise à pied disciplinaire.

     

    Mais le licenciement est évité et là est le principal. Le directeur des Vedettes de Paris s’est ravisé devant le risque d’une mobilisation des collègues. Par notre campagne de soutien, par notre rassemblement, nous avons matérialisé ce risque.

     

    Si nous nous étions contenté de parler, Avierinos aurait pu ignorer l’émotion suscitée par ses menaces. Avierinos aurait persisté. Et nous aurions pu accuser la profession de laisser carte blanche aux armateurs pour commettre leurs injustices.

     

    Monsieur Avierinos a fait le bon choix. Car un nombre suffisant de collègues ont été révolté par la menace et avaient promis de s’engager pleinement pour faire beaucoup de bruit de cette affaire.

     

    Lecteur, collègue navigant ! Tu peux tirer de l’événement une bonne conclusion pour la fin ! Engage-toi syndicalement ! Rejoins tes collègues organisés !

     

    Nous avons toujours raison de réagir, nous avons toujours raison de faire preuve de solidarité entre nous, nous avons toujours raison de réagir et d’agir contre l’injustice !

     

    Si nous voulons améliorer nos conditions de vie et de travail, faisons-nous respecter !

     

    Contact : sgmf-sp@live.fr