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Section passagers SGMF-CGT - Page 46

  • PARTICIPE À L'ASSEMBLÉE DES NAVIGANTS À PARIS !

    Les patrons du Comité des Armateurs Fluviaux font des propositions relatives aux grilles de rémunération et aux classifications. 

    NOUS AVONS NOUS AUSSI NOS IDÉES ! 

    Nous devons les exprimer au plus vite, avant que leur projet soit décidé contre nos intérêts et aux seuls avantages des propriétaires des compagnies !

    Nous avons publié ci-dessous les propositions porté par la section passagers de la Sgmf-cgt.

    Mais c'est aussi à l'ensemble des navigants de se positionner et d'exprimer leur vues.

    C'EST POURQUOI UNE ASSEMBLÉE DES NAVIGANTS EST CONVOQUÉE JEUDI 29 JANVIER.

    Pour recevoir

    1/le dossier complet du Comité des Armateurs Fluviaux concernant les rémunérations et les classifications,

    2/ connaître l'heure et le lieu de l'assemblée,

    il vous suffit de nous en faire la demande par mail à l'adresse suivante :

    sgmf-sp@live.fr

  • PROJET DE RÉPONSE DE NOTRE SECTION AU COMITÉ DES ARMATEURS FLUVIAUX

     PROJET DE REPONSE                                                                                           

    Réponse de la section passagers de la SGMF-CGT au projet du Comité des Armateurs Fluviaux relatif aux classifications des emplois et aux grilles de rémunérations y afférentes

     

    Conformément au protocole d’accord signé le 3 décembre 2013 entre le Président du Comité des Armateurs Fluviaux, Didier LEANDRI d’une part et de l’autre la secrétaire fédérale de la Fédération Générale des Transports et de l’Equipement CFDT, Valérie LATRON, le secrétaire générale adjoint de la Fédération Nationale des Ports et Docks CGT Anthony TETARD, le secrétaire national du Syndicat Général de la Marine Fluviale William LIBOUBAN, le secrétaire fédéral de la Fédération Force Ouvrière de l’Equipement, de l’Environnement, des Transports et des services Laurent LE FLOCH, ainsi que le Président de la Fédération CFE-CGC Transports Daniel Paul ROSES, est engagé « l’examen et la révision des classifications des emplois du secteur, ainsi que des grilles de rémunérations y afférentes ».

     

    Sous réserve de nouvelles concertations avec les équipages de la Seine, du Rhône et du Rhin, du personnel navigant et du personnel sédentaire, ainsi que des représentants qualifiés des CFA et lycées et après une première étude du projet soumis par le Comité des Armateurs Fluviaux à ses « partenaires »,  la section passagers de la SGMF-CGT, établit que :

     

    1- les salaires minimums garantis proposés par le CAF ne peuvent donner satisfaction aux travailleurs du secteur

    2-l’évolution professionnelle telle que conditionné par le projet de définition des fonctions représente un frein inacceptable au développement des capacités de chacun

     

    I-Rémunération minimale annuelle

     

    1-Nous ne pouvons accepter que le montant des rémunérations minimales annuelles inclus les primes, comme indiqué sur le projet de grille du CAF

    2-Nous refusons que le matelot, même débutant, commence au Smic, considérant que le salaire minimum est trop bas et que le salaire garanti doit assurer un niveau de vie correcte au travailleur, quelque soit sa qualification et son expérience

    3-Nous ne pouvons accepter qu’un commandant, après 15 années de carrière dans l’entreprise, plafonne à 2678 euros brut, soit 2062 euros nets mensuel

    4-Nous refusons de faire débuter l’ancienneté de la date d’embauche dans l’entreprise

     

    Nous proposons :

     

    1-un salaire de base minimum à 1700 euros brut mensuel pour le matelot débutant

    2-une garantie minimum de 3500 euros brut pour un commandant

    3-de faire débuter l’ancienneté à partir de la première année d’expérience dans la profession et non de la date d’embauche dans telle ou telle entreprise

    4-de fixer une augmentation de 2% par année d’ancienneté sur la base de la rémunération brute et sans limite d’ancienneté

     

     

    II-Grades et évolution professionnelle

     

    1-Nous refusons les restrictions impératives d’âges requis pour occuper une fonction

    2-Nous refusons la multiplicité artificielle des 9 grades au pont et à la passerelle

    3-Nous refusons les conditions d’évolution vers le grade supérieur telles que proposées

     

    A- Sur le pont et en passerelle, nous proposons :

     

    1-de remplacer les restrictions d’âges par une indication d’âge

    2-de réduire les 9 grades proposés aux 5 grades suivants : Matelot, Timonier, Premier Capitaine, Deuxième Capitaine et Commandant

    3-d’assurer une évolution automatique du matelot au grade de timonier après 4 années d’expérience sur le pont

    4-d’assurer l’embauche en tant que timonier des personnes titulaires d’un Bac pro en navigation intérieure

    5-d’ouvrir le droit à passer l’examen du certificat de conduite après 4 années d’expérience en tant que matelot

    6-de justifier de deux années d’expérience en tant que timonier pour occuper le poste de premier ou deuxième capitaine

    7-de justifier de deux années d’expérience en tant que capitaine pour occuper le poste de commandant (*)

     

    B- En machine, nous proposons :

     

    1-la suppression du grade de maître mécanicien

    2- l’égalité entre le coefficient de mécanicien et celui de capitaine

     

     

    *Ainsi, par la voie professionnelle, un matelot débutant peut escompter briguer le poste de commandant en 8 années et non en 14 années minimum comme proposé par le Comité des Armateurs Fluviaux !

    Nous avons supprimé les grades de matelot débutant et de matelot de niveaux 1 pour les remplacer par le grade unique de matelot. Nous avons également remplacé le grade de maître matelot par celui de timonier (avec ou sans le certificat de capacité). Car le timonier ne peut occuper le poste de conducteur au sens du Règlement général de police, comme indiqué à l’annexe II de la convention collective Navigation intérieure sur la « Classification des emplois et rémunération des personnels navigants techniques ». C’est à dire qu’il est titulaire du certificat de capacité de conduite sans occuper la fonction de capitaine à bord. Nous avons donc par la même supprimé les grades de matelot-timonier et timonier conducteur, les capitaines de niveau 1 et 2 ou le commandant étant seuls habilités au poste de conducteur.

     

  • Pour le 22ème Congrès de l’Union locale du 16e arrondissement de Paris

    Motions présentées au 22è congrès de l'Union locale CGT du 16ème arrondissement de Paris par la Section Passagers du Syndicat Général de la Marine Fluviale-CGT à Paris les Jeudi 11 et vendredi 12 décembre 2014

     

    PRESENTATION DE L’UL

     Afin de mieux faire connaître l’existence et le rôle de l’Union locale CGT du 16e, nous soumettons au vote la présentation suivante :

     1ère motion :

     Présentation de l’Union locale du 16e

    -Pour faire respecter nos droits en tant que travailleur et gagner sécurité, bien-être et liberté au travail, nous appelons les salariés de toutes les entreprises de l’arrondissement à établir des liens d’entraide mutuelle et de solidarité entre collègues, le tort fait à un seul est un tort fait à tous !

    -Les militants CGT de l’Union locale du 16e appellent les salariés à s’organiser syndicalement et assurent leur accompagnement dans leur démarche

    -L’Union locale du 16e qui coordonne les organisations syndicales à l’échelle de l’arrondissement assure le soutien et le conseil à tous ceux qui veulent s’informer de leurs droits, faire valoir leurs droits, qui cherche à constituer un syndicat ou une section syndicale d’entreprise, organiser des élections professionnelle, se présenter en tant que délégué du personnel, nouer les rapports de solidarité à l’échelle de l’arrondissement, du département ou de la branche professionnelle

     -L’Union locale invite chaque mois les membres à se réunir en assemblée générale afin de faire le point sur la situation et préparer les interventions militantes et collectives qui s’imposent

     -L’Union locale, accueille les différentes sections et syndicats de l’arrondissement et met à disposition l’expérience et l’implication de son équipe militante, mais aussi une salle pour se réunir, du matériel pour imprimer tracts et affiches

     -L’Union locale du 16e, en lien avec les Fédérations professionnelles, l’Union départementale de Paris, les syndicats d’entreprise et les autres Unions locales de Paris appuie les campagnes syndicales parisiennes, régionales ou nationales en direction des entreprises d’une enseigne, ou d’une branche d’activité particulière

     

    ORGANISATION DE L’UL

    2ème motion :

    -Afin de gagner en réactivité par rapport aux demandes des salariés de l’arrondissement, nous proposons qu’un référent puisse être joignable en dehors des heures de permanence, et notamment l’après-midi et le soir. Pour ce, nous proposons qu’un membre de la Commission exécutive reste joignable par portable jusqu’à 22.00 et que le téléphone de ce camarade soit diffusé par voie de tracts et sur le site de l’UD

    -Afin de faire mieux connaître l’existence de notre Union et raffermir les liens de fraternité entre les membres du syndicat et notre milieu sympathisant, nous proposons d’organier un banquet dans les locaux de l’UL en chaque fin d’année, précédé de quelques allocutions pour présenter nos interventions et nos orientations

     

    DROIT DU SYNDIQUE

     3e motion

     -Le syndicat doit représenter un appui et un soutien pour chaque travailleur syndiqué. Notre syndicat ne peut pas accepter que des membres syndiqués aient à prendre en charge financièrement leur défense juridique aux prud’hommes. Le minimum syndical, c’est la prise en charge intégrale par la CGT des dépenses liées à une procédure aux prud’hommes, d’autant qu’il ne s’agit le plus souvent que d’une avance ! La CGT, ni aucune de ses organisations ne peut laisser sans soutien un camarade. C’est la CGT, ses organisations ou ses Unions qui doivent prendre en charge les dépenses concernant la défense juridique de chacun de ses syndiqués

     

    REMETTONS  BON ORDRE À LA CGT !

    4e motion

     -L’UL du 16e proteste et appelle l’ensemble des organisations CGT à protester contre l’usage fait par le secrétaire général et le trésorier confédéral de l’argent des cotisants.

    Nous exigeons :

    -de révoquer immédiatement de ses fonctions Thierry Lepaon et Eric Lafont

    -d’exiger le remboursement sur leurs biens personnels des 220 000 euros à la Confédération (130 000 euros pour l’appartement de Vincennes plus 60 000 euros pour le bureau de Montreuil +30 000 euros d’indemnités de départ)

    -Nous appelons les organisations syndicales à refuser de remonter les cotisations FNI à la Confédération tant que la CGT n’a pas pris les mesures sévères et préventives contre ces pratiques de détournement des ressources de ses membres

    -Nous appelons les membres des syndicats à déterminer et contrôler scrupuleusement la gestion du budget de leurs organisations et à refuser le remboursement des frais de bouches aux délégués et permanents syndicaux

     

    PLAN DE CAMPAGNE

     5e motion

     Pour assurer le travail et une vie décente, nous mobilisons les travailleurs en vue

    1/ d’imposer de nouvelles embauches plutôt que de faire des heures supplémentaires

    2/d’exiger 300 euros nets d’augmentation immédiate en imposant une limitation des bénéfices aux propriétaires et en faisant des économies sur les hauts « salaires »

    3/de mener campagne en faveur d’une première baisse du temps de travail à 32 heures payé 35 avec embauches correspondantes

    4/de mener campagne autour de l’objectif : 1 embauche pour 8 salariés occupés, c’est 3 millions de chômeurs en moins

    6e motion

     Pour gagner la liberté dans l’entreprise, nous appelons les travailleurs

    1/à constituer leurs sections syndicales d’entreprise

    2/élire leurs délégués du personnel

    3/à se réunir tous les mois en assemblée à l’échelle de chaque établissement et chaque service, pour définir les aménagements à réaliser dans l’entreprise, mais aussi, la politique d’embauche et de formation, les grilles de salaire, la politique commerciale de l’entreprise

    4/à se saisir progressivement de l’ensemble des prérogatives des patrons et directeurs en vue d’assurer une gestion autonome, directe et démocratique de leurs entreprises