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Section passagers SGMF-CGT - Page 25

  • Macron, c’est le "docteur la mort" du peuple ! Extraits de ses ordonnances.

    Le Président, ses ministres et leurs députés En marche, appuyé par toute la racaille politicienne de droite et de gauche, veulent détruire toutes les protections juridiques des salariés.

    Si la mobilisation n’est pas à la hauteur de l’attaque de la bourgeoisie, le gouvernement poussera d’ailleurs encore plus loin l’offensive. Déjà, certains proches de Macron parlent de baisser le SMIC !

     

    PRIMA DE L’ACCORD D’ENTREPRISE SUR L’ACCORD DE BRANCHE

    1. - L’article L. 2254-2 est ainsi rédigé :

    « Art. L. 2254-2. – I. – Afin de répondre aux nécessités liées au fonctionnement de l’entreprise ou en vue de préserver, ou de développer l’emploi, un accord d’entreprise peut :

    « - aménager la durée du travail, ses modalités d’organisation et de répartition ; « - aménager la rémunération au sens de l’article L. 3221-3 ;

    « - déterminer les conditions de la mobilité professionnelle ou géographique interne à l’entreprise.

     

    LES ACCORDS D’ENTREPRISE S’IMPOSENT AUX SALARIÉS INDIVIDUELLEMENT, LE CONTRAT DE TRAVAIL NE VAUT PLUS RIEN

    « III - Les stipulations de l’accord se substituent de plein droit aux clauses contraires et incompatibles du contrat de travail, y compris en matière de rémunération, de durée du travail et de mobilité professionnelle ou géographique interne à l’entreprise.

    « V. – Si l’employeur engage une procédure de licenciement à l’encontre du salarié ayant refusé l’application de l’accord mentionné au premier alinéa, ce licenciement ne constitue pas un licenciement pour motif économique et repose sur une cause réelle et sérieuse »

     

    L’EMPLOYEUR EST EN DROIT DE PRENDRE DES MESURES SUR DÉCISION UNILATÉRALE

    « Article L. 2242-2 - Si, au terme de la négociation, aucun accord n'a été conclu, il est établi un procès-verbal de désaccord dans lequel sont consignées, en leur dernier état, les propositions respectives des parties et les mesures que l'employeur entend appliquer unilatéralement. »

     

    BAISSE DES INDEMNITÉS, TOUT POUVOIR EST DONNÉ AU PATRONAT POUR LICENCIER ABUSIVEMENT. LE GOUVERNEMENT ET LES PATRONS ATTENDENT UNE SOUMISSION TOTALE DES SALARIÉS 

    « Chapitre 2 : Dispositions relatives à la réparation du licenciement irrégulier ou sans cause réelle et sérieuse

    Article 2

    Le chapitre V du titre III du livre II de la première partie du code du travail est ainsi modifié : I- Les cinquième, sixième et septième alinéas de l’article L. 1235-1 sont supprimés.
    II- Le second alinéa de l’article L. 1235-3 est remplacé par six alinéas ainsi rédigés:

    « Si l’une ou l’autre des parties refuse cette réintégration, le juge octroie au salarié une indemnité à la charge de l’employeur, dont le montant est compris entre les montants minimaux et maximaux fixés dans le tableau ci-dessous.

    Ancienneté du salarié dans l’entreprise

    (en années complètes)

    Indemnité minimale (en mois de salaire brut)

    Indemnité maximale

    (en mois de salaire brut)

    0

    Sans objet

    1

    1

    1

    2

    2

    3

    3

    3

    3

    4

    4

    3

    5

    5

    3

    6

    6

    3

    7

    7

    3

    8

    8

    3

    8

    9

    3

    9

    10

    3

    10

    11

    3

    10 ,5

    12

    3

    11

    2

    13

    3

    11,5

    14

    3

    12

    15

    3

    13

    16

    3

    13,5

    17

    3

    14

    18

    3

    14,5

    19

    3

    15

    20

    3

    15,5

    21

    3

    16

    22

    3

    16,5

    23

    3

    17

    24

    3

    17,5

    25

    3

    18

    26

    3

    18,5

    27

    3

    19

    28

    3

    19,5

    29

    3

    20

    30 et au-delà

    3

    20

    « Pour déterminer le montant de l’indemnité, le juge peut tenir compte, le cas échéant, des indemnités de licenciement versées à l’occasion de la rupture.

    « Cette indemnité est cumulable, le cas échéant, avec les indemnités prévues aux articles L. 1235-12, L. 1235-13 et L. 1235-15, dans la limite des montants maximaux prévus au présent article.

    « En cas de licenciement opéré dans une entreprise employant habituellement moins de onze salariés, les montants minimaux fixés ci-dessous sont applicables, par dérogation à ceux fixés au troisième alinéa :

    Ancienneté du salarié dans

    Indemnité minimale (en mois de salaire

    3

    l’entreprise

    (en années complètes)

    brut)

    0

    Sans objet

    1

    0,5

    2

    0,5

    3

    1

    4

    1

    5

    1,5

    6

    1,5

    7

    2

    8

    2

    9

    2,5

    10

    2,5

     

    L’ARBITRAIRE PATRONAL SANCTIONNÉ PAR LA LOI, L’EMPLOYEUR N’EST PLUS TENU DE MOTIVER PAR ÉCRIT UNE DÉCISION DE LICENCIEMENT

    « A défaut pour le salarié d’avoir formé auprès de l’employeur une demande en application de l’alinéa premier, l’irrégularité que constitue une insuffisance de motivation de la lettre de licenciement ne prive pas, à elle seule, le licenciement de cause réelle et sérieuse et ouvre droit à une indemnité qui ne peut excéder un mois de salaire.

    En l’absence de cause réelle et sérieuse du licenciement, le préjudice résultant du vice de motivation de la lettre de rupture est réparé par l’indemnité allouée conformément aux dispositions de l’article L.1235-3. »

     

     

     

     

  • Les ordonnances Macron : ahurissant !

    Collègues, camarades !

    Le gouvernement du Président Macron s’apprête à passer ses ordonnances.

    Les ordonnances de Macron représentent une remise en cause de tout l’édifice de droits et sécurités conquis par plus d’un siècle de lutte, de sacrifices et d’une mobilisation permanente de la classe ouvrière et de ses organisations.

    Ces ordonnances, c’est la catastrophe. 

    Le projet du pouvoir, c’est donner tous les droits au patronat pour baisser nos salaires, augmenter notre temps de travail et nous licencier sans motif.

    Avec ces ordonnances, les protections juridiques que confèrent la loi, la convention collective, le contrat collectif d’entreprise et le contrat de travail sont supprimées.

    Avec ces ordonnances, ce n’est plus la dictature déguisée, c’est la dictature patronale ouverte, sans recours d’aucune sorte, qui s’impose à nous.

    En clair et pour aller à l’essentiel :

    Avec la loi du gouvernement, les accords de branche peuvent déroger systématiquement au code du travail, les accords d’entreprise aux accords de branche et chaque « accord  collectif » s’impose dorénavant aux salariés individuellement.

    Le contrat de travail n’est plus un contrat. Il ne sanctionne plus aucun engagement de l’employeur vis-à-vis du salarié. 

    Et si le gouvernement oblige la tenue de négociations collectives dans les entreprises, c’est pour offrir l’occasion aux employeurs de revenir régulièrement sur nos salaires et la durée de notre temps de travail.

    AHURISSANT ! Si « au terme de la négociation, aucun accord n'a été conclu », alors l'employeur est en droit d’appliquer « unilatéralement » toutes les mesures qu’il lui plaît. 

    Les CHSCT sont supprimés dans toutes les entreprises. Et dans les entreprises de moins de 300 salariés, le CHSCT n’est même pas remplacé par une « commission santé, sécurité et conditions de travail » au sein des comités d’entreprise renommés comité social et économique.

    La loi de dictature du gouvernement, c’est aussi donner carte blanche pour licencier, sans limites, sans risquer une condamnation prud’homale tant soit peu dissuasive.

    Dans l’hypothèse où le salarié obtiendrait gain de cause au tribunal face à son employeur, (à l’issue d’une bataille juridique de plusieurs années et au prix de plusieurs milliers d’euros dépensés en frais d’avocat) les indemnités de licenciement sont dorénavant plafonnées à quelques mois de salaire, pas plus de 20 mois dans les plus grandes entreprises pour plus de 30 ans d’ancienneté !

    Pour les entreprises de moins de 11 salariés, la grille indemnitaire de la loi indique 2,5 mois d’indemnités pour plus de 10 ans d’ancienneté !

    RÈGNE DE L’OPACITÉ ET DE L’ARBITRAIRE ! Avec cette nouvelle loi, l’employeur n’a même plus l’obligation légale de motiver un licenciement.

    Collègues !

    L’offensive que le gouvernement engage contre le monde salarié est gravissime.

    Aucun pouvoir n’avait jamais osé aller aussi loin dans sa volonté appliquée à détruire les sécurités salariées. 

    Laisserons-nous faire ?

    Nous laisserons-nous imposer ce règne de dictature patronale sans limites ?

    Pouvons-nous accepter ce projet de paupérisation absolue et de misère ?

    La CGT appelle à la grève et à manifester le mardi 12 septembre au départ de Bastille à Paris et à partir de 14.00.

    Il faut y être.

    Pour un départ commun de la Seine,

    contactez le secrétaire adjoint du Syndicat Général de la Marine Fluviale au 06 50 76 02 31

  • STOP AU REJET DES EAUX USÉES DANS LA SEINE !

     

    Le 26 juin dernier, Anne Hidalgo présentait une pétition sur change.org pour exhorter les dirigeants du G20 à tenir leurs engagements quant à la lutte contre le réchauffement climatique. Il nous semblait donc très à propos de présenter notre propre pétition pour exhorter Anne Hidalgo et la Mairie de Paris à faire respecter la loi, quant à la protection de la qualité de l'eau de la Seine !

    Pour signer et faire signer la pétition, contactez-nous au 06 50 76 02 31 !

     

    Exhortation à Anne Hidalgo

    Comme professionnels de la navigation intérieure, nous sommes mobilisés pour limiter l’impact de l’activité de la branche sur notre environnement et protéger les ressources naturelles qui sont notre bien commun.

    Au quotidien, en tant que conducteurs à bord, capitaines et matelots, nous prenons les dispositions et les habitudes de travail qui permettent d’éviter tout rejet d’hydrocarbure, même accidentel, dans les eaux fluviales.

    Une responsabilité particulière revient en effet au personnel navigant dans la lutte contre les pollutions du milieu aquatique et dans l’amélioration de la qualité des eaux fluviales.

    C’est à ce titre que nous avons obligation d’alerter l’opinion sur le fait suivant :

    La grande majorité des bateaux à passagers et des installations flottantes parisiennes rejettent les eaux usées de leurs toilettes et de leurs cuisines directement à la Seine.

    Les rejets des eaux noires et des eaux grises représentent des sources de pollution organiques, chimiques et bactériologiques inadmissibles.

    Le tourisme fluvial a connu une très forte croissance d’activité ces dernières années à Paris. Sur la Seine, nous comptons plus de 8 millions de passagers chaque année sur les bateaux croisière. Les bars, restaurants et hôtels placés sur des installations flottantes se sont eux aussi multipliés.

    Il y a urgence à agir !

    À Paris, les travaux d’infrastructure qui pourraient permettre le raccord de bouches de pompage au tout à l’égout ne suivent pas la croissance de l’activité touristique fluviale.

    Pire, des systèmes de pompage sont retirés qui raccordaient les Bateaux Mouches au tout à l’égout alors que les capacités d’accueil de chaque Bateau Mouche atteignent les 1000 passagers !

    Au nom des capitaines, matelots et de l’ensemble du personnel de restauration embarqué, des maîtres d’hôtel, des cuisiniers, des commis, du personnel de nettoyage, des artistes, au nom du personnel sédentaire de notre branche, du personnel technique, des commerciaux, et de l’ensemble des travailleurs et salariés qui ont partis liés à l’activité fluviale, nous voulons vous témoigner un sentiment mêlé de honte et de colère.

    Madame Hidalgo, nous vous exhortons à prendre toutes les dispositions qui permettront d’engager dans les plus brefs délais les travaux d’infrastructure nécessaires pour raccorder les bâtiments des compagnies fluviales ainsi que les autres installations flottantes au tout à l’égout.

    Pour notre santé et notre planète, la Mairie de Paris doit se montrer à la hauteur de ses engagements. À vous et aux représentants de la ville au sein du Conseil d’administration du Port de Paris, revient la responsabilité de poser des actes concrets.

    Nous comptons sur vous,

    Le secrétaire adjoint du Syndicat Général de la Marine Fluviale CGT

     

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