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Section passagers SGMF-CGT - Page 21

  • Réunion importante en Commission Paritaire, jeudi 11 octobre

    Collègues, camarades,

    Jeudi 11 octobre aura lieu la prochaine réunion de la Commission Nationale Paritaire de la Navigation Intérieure.

    Participeront à cette réunion les représentants patronaux d’une part, les représentants et délégués des syndicats salariés d’autre part.

    Notre délégation participera en force, comme il est dans notre habitude, à cette nouvelle réunion.

    Ce n’est pas une petite réunion de trois heures cette fois-ci puisque c’est toute la journée qui sera consacrée à la fusion des trois conventions collectives de notre branche Navigation intérieure, la convention marchandise, celle des passagers et celle du personnel sédentaire.

    Les deux principaux thèmes de cette réunion porteront sur les questions d’organisation du travail et des classifications.

    Vous comprendrez que c’est un très gros morceau auquel nous nous attaquons.

    Mais pas de surprise, les questions nous préoccupent depuis quelques années maintenant et ce n’est pas dans la précipitation que notre délégation CGT improvisera ses interventions.

    Mais ! Il est toujours temps d’apporter vos retours, de démontrer vos exigences, de faire vos demandes, de revenir sur vos expériences !

    Un commandant vient de nous contacter qui est en examen médical pour trouble du sommeil. Son état de santé est très préoccupant.

    Vous en connaissez les raisons ? Des jours de travail qui s’enchaînent sans repos, des heures de conduite en décalé, le jour, la nuit, des 12 heures non-stop sans décrocher de la barre.

    Voilà le résultat.

    Personne parmi nous n’échappera à ce type de problème de santé, aussi fort et courageux soit-il. Les mêmes causes entraînent les mêmes effets.

    Nous ne sommes pas des machines ! D’ailleurs, les machines aussi ont besoin d’être stoppées dans leurs rythmes mécaniques pour ne pas chauffer et casser.

    Voilà qui confirme le sens de notre intervention jeudi.

    NOUS DIRONS : STOP LES HORAIRES QUI NE TIENNENT PAS COMPTE DES RYTHMES BIOLOGIQUES ! Nous ne voulons plus de collègues qui tombent en dépression, nous ne voulons plus de collègues atteints de trouble du sommeil, nous ne voulons plus cette pression patronale qui dégrade notre intégrité morale et physique.

    Pour l’ensemble du personnel, nous exigerons que l’article 33 qui prévoit seulement 8 heures de repos journalier, article contraire à la loi, soit évidemment supprimé.

    Du côté des croisières journalières effectuées sur un même site, nous interviendrons pour revoir l’article 35 de la convention passager qui autorise l’employeur à nous faire travailler 10 jours consécutifs.

    Du côté des croisières fluviales sur les bateaux à cabines, type paquebot-hôtels, nous exigerons que soient fixées des heures maximums de conduite.

    Au sujet des classifications, nous bataillons et nous continuerons à batailler pour que soient reconnus au sein de notre branche les collègues de la sécurité-sûreté, c’est-à-dire l’ensemble des collègues qui ont pour fonction la sécurité des personnes à bord ou sur les quais aux abords des installations flottantes, parfois titulaires de l’ASP mais sans travailler comme matelot.

    Avec la même idée de rassembler dans la même convention collective l’ensemble des parties liées à la navigation fluviale, nous poserons la question du rattachement des musiciens, DJ, décorateurs et autres artistes embarqués.

    Collègues et camarades,

    Nous comptons sur vos retours pour affiner, corriger et élargir nos principales demandes et exigences.

    Rien ne sera heureusement arrêté jeudi prochain, mais les semaines prochaines représentent assurément un moment opportun pour relancer nos échanges autour de notre convention collective.

     

    Pour vos retours, contactez votre délégué et secrétaire adjoint au 06 50 76 02 31

    sgmf-sp@live.fr

  • Courrier à Madame la Ministre de la Culture

    À : Francoise Nyssen, ministre de la culture 3, rue de Valois 75001 Paris

     

    Objet : Bâches publicitaires sur les monuments historiques des bords de Seine à Paris

     

    Madame la Ministre de la Culture,

    Depuis plus d’un an, des bâches publicitaires monumentales polluent le paysage des bords de Seine au coeur du Paris historique.

    Des millions de visiteurs viennent du monde entier pour admirer les joyaux architecturaux de notre capitale.

    Aujourd’hui, nous les soumettons aux publicités agressives du dernier modèle Ford à l’endroit de l’Institut de France!

    Madame, C’est la honte qui nous prend à la présentation de ce paysage !

    Paris et ses bords de Seine, les monuments historiques, les vues les plus magnifiques de notre ville doivent être protégés de l’agression publicitaire.

    Au nom des adhérents de nos sections syndicales présentes dans les établissements du secteur du tourisme fluvial à Paris, nous vous demandons de faire retirer au plus vite l’ensemble des bâches publicitaires placées sur les bâtiments des quais de Seine à Paris.

    L’image de la capitale et de notre pays auprès de millions de visiteurs dépendra de votre décision.

    Recevez nos salutations cordiales,

     

    Le Secrétaire général adjoint

  • Heures de travail maximum, amplitudes horaires, temps de repos, Faisons respecter nos droits !

    Collègues, camarades,

    Dans les entreprises du secteur du tourisme fluvial, nous laissons trop souvent et presque toujours nos droits bafoués.

    Que les journées de travail se succèdent sans interruption pendant des mois chez certains croisiéristes, que les heures de repos se réduisent à deux ou trois heures entre deux prestations dans l’évènementiel, que les heures de travail dépassent régulièrement les 60 heures hebdomadaires côté promenade, les conséquences sur notre santé, notre vie familiale et sociale sont toujours désastreuses.

    Il est temps de réagir.

    Nous connaissons tous des collègues tombés en dépression de ne pouvoir garder le rythme, nous connaissons tous des collègues dont la vie de couple a été brisée à la suite d’absences prolongées...

    Faisons respecter notre droit au repos auprès des employeurs !

    Compter sur les capacités individuelles de chacun pour faire respecter des droits collectifs, c’est insuffisant. Ce n’est pas assez d’avoir du courage lorsqu’on est isolé. Laurent Fernandez, un des gérants de Paris Seine, remerciait hier un intérimaire d’AGC pour avoir fait seulement remarquer que 6 heures de battement entre deux journées de travail étaient bien peu pour se reposer !

    Il est nécessaire de s’organiser en force collective pour que nous tous portions le même message à nos employeurs, pour que nos employeurs ne se sentent pas autorisés à violer la loi quand elle est protectrice de notre intégrité physique et morale.

    En ce qui concerne notre objet, les maximums horaires quotidiens et hebdomadaires, les maximums horaires et l’ensemble des éléments que nous vous présentons, la loi n’est pas sujette à interprétation et à arrangement.

    Si dans vos établissements, les droits cités ne sont pas respectés, alors faites-le-nous savoir.

    Avec votre participation, le syndicat interviendra rapidement et directement auprès de vos employeurs.

    -48 heures La durée de travail effectif hebdomadaire ne peut dépasser 48 heures sur une seule semaine (Article L3121-20 du Code du travail)

    -44 heures La durée de travail effectif ne peut dépasser 44 heures par semaine en moyenne sur une période de 12 semaines consécutives sauf accord d’entreprise contraire, et ce, dans la limite de 46 heures hebdomadaires sur cette même période de 12 semaines consécutives (Article L3121-22 )

    -11 heures “Tout salarié bénéficie d’un repos quotidien d’une durée minimale de onze heures consécutives”. L’article 33 de la convention collective du Personnel des entreprises de transport de passagers de la Navigation intérieure qui donne une référence de 8 heures minimum de repos quotidien contredit la loi, ledit article de notre convention est donc dépassé et nul. (Article L3131-1 )

    -10 heures La durée quotidienne de travail effectif ne peut excéder 10 heures sauf accord collectif contraire, et dans la limite maximum de 12 heures quotidiennes (Article L3121-18)

     

    Par ailleurs :

    -13 heures L’amplitude horaire maximale de travail a été fixée par la Cour de cassation à 13 heures ce qui signifie qu’un employeur ne peut faire commencer un salarié à 9 heures le matin et le faire terminer à 23 heures en prétextant une coupure de 2 heures

    -220 heures À défaut d’accord d’entreprise, le contingent annuel d’heures supplémentaires (soit celles accomplies au-delà de la durée légale du temps de travail) ne peut dépasser 220 heures par salarié

     

    Pour toutes informations, contacte-nous !

    CONTACT TÉL : 06 50 76 02 31 / MAIL : sgmf-sp@live.fr