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Section passagers SGMF-CGT - Page 29

  • RASSEMBLEMENT EN SOUTIEN AUX CAMARADES INCULPÉS !

    Venez nombreux à notre rassemblement syndical, en soutien à Loïc et Guillaume, inculpés pour avoir résisté aux brutalités policières lors des manifestations de juin  ! 

    Nous nous retrouvons demain vendredi 25 à 12.00 place du Châtelet ! 

    Soyons nombreux  ! 

    Pour les deux camarades dockers et pour notre liberté de manifester sans subir l'odieuse pression de l'Etat policier  ! 

  • Avez-vous bien lu le décret-loi Travail du gouvernement ?

    Il donne tout pouvoir aux employeurs pour licencier sur simple motif économique. 

    Il donne tout pouvoir aux employeurs pour négocier au rabais nos salaires et l’augmentation du temps de travail.

    Malgré la mobilisation du printemps, le gouvernement est passé en force. Pourquoi ?

    Nous avons la réponse et vous devez la connaître. Le mouvement a été exceptionnel par sa durée, mais il n’a pas embrassé aussi largement qu’il aurait fallu. Avec un million de manifestants à la pointe de la mobilisation, ce n’était pas assez.

    En France, pour que le gouvernement tienne compte de la rue, il nous faut dépasser les 3 millions, comme lors du mouvement anti CPE de 2006 qui avait fait reculé le gouvernement Villepin.

    La loi Travail, c’est 100 fois pire que le Contrat Première Embauche qui prolongeait la période d’essai à deux ans. Et nous étions trois fois moins nombreux à manifester, et encore moins à faire grève dans nos entreprises !

    Pour bloquer les mesures antisociales de nos gouvernements, il faut faire perdre de l’argent au patronat. Il faut les prendre à la gorge. NOTRE ARME, C’EST LA GRÈVE !

    Nous disons bien le patronat. Car pour pousser le gouvernement de la gauche à faire cette politique de mort, nous avons l’oligarchie de la Finance et nous avons nos propres employeurs qui poussent à la précarisation du salariat pour accroître leurs profits et imposer leur dictature managériale.

    Pourquoi nous n’avons pas fait grève ? Pourquoi les capitaines et matelots des passagers à Paris, pourquoi les agents de sécurité, les collègues du nettoyage, les mécaniciens, commerciaux, comptables n’ont pas apporté leur contribution à la lutte du printemps et du début de l’été?

    C’est à cette question que nous devons répondre.

    Si nous avons des obligations familiales, si nous avons des obligations professionnelles, nous avons aussi des obligations en tant que travailleurs. Ces dernières obligations, ce sont des obligations que nous contractons à nous-mêmes et pour nous-mêmes ! Une de nos obligations sacrées, c’est de défendre nos droits collectifs.

    Les droits collectifs acquis par les anciennes générations et consacrés par la loi nous protègent.

    Avec la loi Travail, nos employeurs ne craindront plus guère d’être condamnés aux prud’hommes pour un licenciement abusif. Ils s’en donneront à coeur joie pour licencier toutes celles et tous ceux qui ne se soumettent pas autant que des esclaves, au prétexte d’une simple baisse des commandes ou de la nécessité d’accroître la compétitivité de leur commerce ! 

    Nos droits ont été acquis par la lutte et par le sacrifice de nos anciens. Pas pour rien ! Pas pour que nous laissions à nos propres enfants un monde d’insécurité totale, de chômage et de misère.

    Si la mobilisation ne reprend pas bel et bien à partir du 15 septembre, avec quelles facilités le patronat pourra nous écraser ! Aurons-nous mérité le contraire ?

    Nous sommes un certain nombre à penser que nous sommes tirés d’affaire avec des salaires corrects et une certaine reconnaissance due à notre profession. Nous parlons pour les capitaines. C’est très bien. Mais jusqu’à quand ? Pour le moment, que les conditions un peu meilleures de certains collègues nous aident à motiver les autres catégories du personnel !

    Nous avons bien conscience d’une chose, c’est que le destin des différentes catégories salariées est lié. Si les salaires et les conditions de travail se dégradent pour les uns, ils se dégraderont bientôt pour tous. C’est ainsi que la loi de la concurrence s’impose à nous. 

    Si nous laissons l’État et le patronat liquider les lois protectrices, alors nos exploiteurs pousseront rapidement encore plus loin dans le sens de la casse sociale. Déjà les différents candidats de la droite rivalisent devant le Medef à qui présentera le programme le plus réactionnaire.

    Si nous ne sommes pas capables d’opposer une résistance farouche au pouvoir bourgeois capitaliste, nous ne promettons pas des jours heureux !

    NOUS VOUS INVITONS DONC,

    TOUT LE PERSONNEL DES BATEAUX À PASSAGERS, NAVIGANTS ET SÉDENTAIRES, CAPITAINES, MATELOTS, CUISINIERS,

    MAÎTRES D’HÔTELS, MÉCANICIENS, COMMERCIAUX...

    À PARTICIPER

    AUSSI NOMBREUSES ET NOMBREUX QUE POSSIBLE

    À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE INTERPRO DU JEUDI 8 SEPTEMBRE, À 18.30

    NOUS NOUS RÉUNIRONS À LA BOURSE DU TRAVAIL CENTRALE

    DE RÉPUBLIQUE, AU 3 RUE DU CHÂTEAU D’EAU, MÉTRO RÉPUBLIQUE

     

    QUI RÉPONDRA PRÉSENT À LA MANIFESTATION DU 15 SEPTEMBRE ?

  • Appel à s'assembler en interpro le jeudi 8 septembre !

    Appel à AG interpro-interluttes le 8 septembre

    De mars à juillet dernier, une mobilisation large et déterminée s'est déployée contre la loi Travail "et son monde". Elle a impliqué des jeunes, des salariés du privé en grand nombre mais aussi du public, des chômeurs, des précaires... qui se sont mobilisés sont de multiples formes. Le spectre d'une mobilisation d'ensemble et d'un blocage de l'économie ont fait peur au pouvoir. C'est la preuve qu'il est possible de gagner face à ce gouvernement au service du patronat. Malgré l'offensive raciste et réactionnaire menée par ce dernier cet été, la politique de la classe dirigeante suscite toujours une énorme colère dans la population. À la rentrée scolaire, les conflits sociaux sont déjà là : blocage du port du Havre en réponse à l'arrestation de 2 militants, journée de grève le 6 septembre à SFR contre les 5000 licenciements annoncés, grèves nationales  le 8/09 dans l'Education et le Travail social...

    Cela ne peut que nous encourager à ne rien lâcher. Nous continuons à nous battre pour le retrait de la loi. Nous n’attendons rien des élections. Nous mènerons la bataille pied à pied contre son application chaque fois qu'un patron cherchera à l'appliquer. Au-delà de la loi Travail, nous voulons mener la bagarre contre tout ce qu'elle représente. Un monde avec d'un côté la seule perspective d'une vie d'exploitation et de précarité, et de l'autre un état d'urgence permanent qui justifie la répression brutale de toutes les révoltes. Il est temps de regrouper toutes celles et ceux qui sont visés par la répression et les violences policières et de briser cet État policier qui emprisonne les syndicalistes et assassine dans les quartiers. Nous voulons une société où ce soient ceux d'en bas qui décident et qui puissent repartir les richesses.

    C'est la grève générale qu'il faut viser pour gagner. Dans le cours de la mobilisation, des liens se sont tissés entre des secteurs, des milieux différents, qui n'avaient pas forcément l'habitude de se côtoyer et de se coordonner.
    Pour ne pas repartir de zéro, et regrouper d'emblée les forces qui veulent tirer la mobilisation en avant, pour discuter ensemble des moyens d'aller vers une généralisation de la grève et vers un affrontement avec le gouvernement et tout ce qu'il représente, utilisons la journée du 15 septembre pour non seulement manifester mais aussi nous réunir et nous organiser. C'est en s'organisant de manière démocratique et la plus massive possible que nous pourrons contrôler le cours de nos luttes. C'est en se regroupant que nous déjouerons les "mises en nasse" des manifestations, comme le 5 Juillet, où une centaine de manifestant-e-s sont sortis déterminés de la Bourse du Travail de Paris et avec l’aide de centaines déjà présent.e.s place d’Italie, ont réussi à manifester sans passer par les fouilles et contrôle de police. Retrouvons-nous le 8 septembre pour préparer cette journée de grève et d’action et en faire un point d'appui vers une mobilisation générale.

    8 septembre
    AG interpro et interluttes à partir de 18 h 30 à la Bourse du travail de Paris, 3 rue du château d'eau, métro République

    Jeudi 15 septembre : Manifestons toutes et tous ensemble !