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Les ordonnances Macron : ahurissant !

Collègues, camarades !

Le gouvernement du Président Macron s’apprête à passer ses ordonnances.

Les ordonnances de Macron représentent une remise en cause de tout l’édifice de droits et sécurités conquis par plus d’un siècle de lutte, de sacrifices et d’une mobilisation permanente de la classe ouvrière et de ses organisations.

Ces ordonnances, c’est la catastrophe. 

Le projet du pouvoir, c’est donner tous les droits au patronat pour baisser nos salaires, augmenter notre temps de travail et nous licencier sans motif.

Avec ces ordonnances, les protections juridiques que confèrent la loi, la convention collective, le contrat collectif d’entreprise et le contrat de travail sont supprimées.

Avec ces ordonnances, ce n’est plus la dictature déguisée, c’est la dictature patronale ouverte, sans recours d’aucune sorte, qui s’impose à nous.

En clair et pour aller à l’essentiel :

Avec la loi du gouvernement, les accords de branche peuvent déroger systématiquement au code du travail, les accords d’entreprise aux accords de branche et chaque « accord  collectif » s’impose dorénavant aux salariés individuellement.

Le contrat de travail n’est plus un contrat. Il ne sanctionne plus aucun engagement de l’employeur vis-à-vis du salarié. 

Et si le gouvernement oblige la tenue de négociations collectives dans les entreprises, c’est pour offrir l’occasion aux employeurs de revenir régulièrement sur nos salaires et la durée de notre temps de travail.

AHURISSANT ! Si « au terme de la négociation, aucun accord n'a été conclu », alors l'employeur est en droit d’appliquer « unilatéralement » toutes les mesures qu’il lui plaît. 

Les CHSCT sont supprimés dans toutes les entreprises. Et dans les entreprises de moins de 300 salariés, le CHSCT n’est même pas remplacé par une « commission santé, sécurité et conditions de travail » au sein des comités d’entreprise renommés comité social et économique.

La loi de dictature du gouvernement, c’est aussi donner carte blanche pour licencier, sans limites, sans risquer une condamnation prud’homale tant soit peu dissuasive.

Dans l’hypothèse où le salarié obtiendrait gain de cause au tribunal face à son employeur, (à l’issue d’une bataille juridique de plusieurs années et au prix de plusieurs milliers d’euros dépensés en frais d’avocat) les indemnités de licenciement sont dorénavant plafonnées à quelques mois de salaire, pas plus de 20 mois dans les plus grandes entreprises pour plus de 30 ans d’ancienneté !

Pour les entreprises de moins de 11 salariés, la grille indemnitaire de la loi indique 2,5 mois d’indemnités pour plus de 10 ans d’ancienneté !

RÈGNE DE L’OPACITÉ ET DE L’ARBITRAIRE ! Avec cette nouvelle loi, l’employeur n’a même plus l’obligation légale de motiver un licenciement.

Collègues !

L’offensive que le gouvernement engage contre le monde salarié est gravissime.

Aucun pouvoir n’avait jamais osé aller aussi loin dans sa volonté appliquée à détruire les sécurités salariées. 

Laisserons-nous faire ?

Nous laisserons-nous imposer ce règne de dictature patronale sans limites ?

Pouvons-nous accepter ce projet de paupérisation absolue et de misère ?

La CGT appelle à la grève et à manifester le mardi 12 septembre au départ de Bastille à Paris et à partir de 14.00.

Il faut y être.

Pour un départ commun de la Seine,

contactez le secrétaire adjoint du Syndicat Général de la Marine Fluviale au 06 50 76 02 31

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