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Section passagers SGMF-CGT - Page 22

  • Retrait des bâches publicitaires !

    A l'occasion des journées du patrimoine les 15 et 16 septembre 2018, le secrétaire adjoint de la SGMF propose aux adhérents des sections parisiennes d'envoyer un courrier de désapprobation à l'adresse du ministère de la culture

    -pour dire que les bâches publicitaires et les écrans numériques salissent les plus belles vues de la capitale 

    -pour dire notre refus de la dégradation du paysage des bords de Seine par la multiplication des publicités monumentales 

    -pour dire que les monuments historiques transformés en supports publicitaires représentent une honte pour notre politique culturelle vis à vis des millions de visiteurs de ce haut lieu d'art et de culture

    -pour dire que notre activité fluviale n'a pas vocation à servir les annonceurs publicitaires

    -pour dire que les multinationales qui défiscalisent des milliards d'euros avec l'accord des gouvernements ne se rachèteront pas une bonne conduite en achetant des emplacements publicitaires au prétexte de financer la restauration des monuments historiques

    -pour exiger le retrait immédiat de ces bâches et autres supports publicitaires

    -pour dire que la collectivité a les moyens de prendre en charge la rénovation et l'entretien de notre patrimoine bâti sans avoir à chercher de nouvelles dépendances auprès des multinationales 

     

    Contact du secrétaire adjoint : 06 50 76 02 31

     

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  • Résolution du syndicat au Congrès fédéral

    Texte présenté pour la délégation de la SGMF au 32e congrès de la Fédération Nationale des Ports et Docks et lu aux participants par le secrétaire général William Libouban

    Délégués du Syndicat Général de la Marine Fluviale présentes au 32ème Congrès de la Fédération Nationale des Ports et Docks CGT, nous appelons l’ensemble des collègues de notre branche à rejoindre notre syndicat.

    Nous appelons l’ensemble des collègues, capitaines et matelots, mécaniciens et administratifs, personnel de salle, cuisiniers ou agents de sécurité, à sortir d’une situation d’isolement et de peur du licenciement, à revendiquer et faire respecter les droits inscrits dans la nouvelle convention collective de notre branche, à ne jamais renoncer à la lutte pour l’amélioration de leur bien-être et à la conquête de la liberté dans le travail et dans la société toute entière.

    Alors que les évolutions législatives offrent toutes possibilités légales au patronat pour dégrader nos conditions de travail et nos rémunérations ou licencier sans motif, la nécessité d’organiser notre défense syndicale devient l’urgence même.

    La progression de notre représentativité auprès des sédentaires et des navigants des bateaux passagers représentera ainsi un enjeu prioritaire pour les prochaines années. Le niveau de représentativité déjà obtenu auprès des collègues du transport de marchandises doit être gagné partout dans la branche !

    Dans le cadre de notre syndicat, nous travaillerons sans relâche à raffermir les liens de fraternité et de solidarité pour développer de véritables capacités d’action collective face à l’arbitraire et à la rapacité patronale.

    Certaines illusions doivent être dissipées. Les droits obtenus ne sont rien d’autre que le résultat d’un rapport de force.

    Avec les camarades de la Fédération Nationale des Ports et Docks et avec l’implication active et nécessaire des travailleurs de la branche, notre syndicat continuera donc à batailler sur les orientations suivantes :

    • Élaboration d’une convention collective nationale unique issue du rapprochement des trois textes conventionnels existants
    • Développement de l’emploi et de l’attractivité du métier en valorisant le savoir-faire de nos professions et en améliorant les conditions de travail et les rémunérations
    • Développement des infrastructures de transport fluvial en lien avec les ports maritimes et les autres professions du transport (Chatière Port 2000, Canal Seine-Nord, Cerqueux-Gisors…), et afin que les dimensions sociétales, territoriales et environnementales de ces projets soient réellement prises en compte.
    • Opposition à toute forme de déréglementation du secteur tant au niveau national qu’européen
    • Opposition au recours à la sous-traitance et aux emplois précaires
    • Respect de la législation nationale pour tous les travailleurs œuvrant sur les voies navigables de France
    • Opposition à toute forme de remise en cause de nos libertés démocratiques, du droit syndical et du droit de grève

     

    Le congrès appelle tous les travailleurs du transport fluvial à rejoindre massivement le Syndicat Général de la Marine Fluviale CGT et la Fédération Nationale des ports et Docks CGT

  • 32e Congrès de la Fédération

    Sur trois jours, les 12, 13 et 14 juin derniers s’est tenu le congrès de la Fédération Nationale des Ports et Docks au siège de la Confédération Générale du Travail, Porte de Montreuil.

    Plus de 280 délégués y représentaient les syndicats de dockers de toute la France, du Havre, St Nazaire, Boulogne, Calais, Dunkerque, Toulon, Fos, Marseille, Ajaccio, Bastia…

    Présents également les délégués du syndicat du nettoyage, ceux des syndicats de la manutention aéroportuaire et ferroviaire, et du Syndicat Général de la Marine Fluviale.

    Le Congrès de la Fédération qui se tient tous les trois ans est un moment fort de la vie de notre syndicat.

    Pendant les trois jours, les délégués sont invités à prendre la parole.

    On y affirme ses convictions pour un syndicalisme de classe et de masse. On rappelle le but, l’émancipation sociale et individuelle, la fin des rapports d’exploitation capitaliste.

    On y confirme son attachement et sa fierté d’être membre de la Fédération.

    Les dockers n’ont-ils pas fourni le plus puissant bataillon syndical au mouvement de lutte contre le loi travail en juin 2016 ?

    On partage avec les congressistes ses analyses sur la situation politique générale, sur ses conceptions particulières de l’action syndicale, sur les difficultés rencontrées, les craintes, les réussites et les espoirs.

    Parmi les délégués, Serge Coutouris, bientôt élu nouveau secrétaire adjoint de la Fédération, ouvre les travaux et annonce tout de suite la couleur : « nous ne sommes pas des partenaires sociaux », « la lutte des classes est plus que jamais d’actualité ».

    Le premier secrétaire de la fédération, Tony Hautbois, fait son rapport détaillé sur l’état des négociations au sein des 8 branches que couvrent les syndicats de la fédération.

    Anthony Tétard, nous fait part du travail effectué au sein de l’IDC, le Conseil international des dockers, pour la protection de la sécurité et de la santé des travailleurs des ports du monde entier.

    Anthony Tétard qui termine son mandat d’adjoint au sein du secrétariat fédéral, reprendra la parole et fera partager son émotion sur la trajectoire des centaines de milliers de réfugiés qui fuient la guerre et la misère chaque année. Il rappellera également le nécessaire engagement de la CGT contre le racisme et toutes les idéologies qui visent à diviser les travailleurs et affaiblir leurs solidarités.

    Philippe Martinez, le secrétaire confédéral insiste sur les perspectives et les alternatives que nos syndicats doivent défendre et traduire sur le plan revendicatif. L’objectif des 32 heures par semaine devrait devenir un axe de bataille majeur dans la lutte contre le chômage.

    Nous avons aimé l’esprit qui était partagé par la majorité des congressistes.

    Gilles Fournel, secrétaire confédéral présent tout le temps des travaux, conclut son intervention par une citation de Jean Jaurès : « il ne peut y avoir révolution que là où il y a conscience ».

    C’est effectivement l’objectif d’une révolution émancipatrice de tous les travailleurs qui, pour beaucoup de camarades, donne le sens à la lutte de tous les jours autour « des petites revendications » et donne le sens profond au travail de long terme pour renforcer le syndicat en tant que véritable institution du pouvoir autonome des travailleurs.

    Conquérir le bien-être et la liberté !

    Voilà pourquoi une société coopérative a été créée autour d’un des deux syndicats de dockers en corse. Voilà pourquoi le camarade le plus acclamé des congressistes, Hervé, secrétaire du syndicat des dockers de Calais, continuera à défendre et à s’assurer que le contrôle syndical est effectif sur les embauches et le déroulement de carrière des collègues du port, ou que les retraités partiront dans les meilleures conditions.

    D’ailleurs, les dockers une fois retraités restent toujours actifs au syndicat. C’est la continuité syndicale. On ne quitte pas le syndicat !

    À la Fédération Nationale des Ports et Docks, le congrès n’est pas l’organe souverain.

    Ceux qui aiment le heurt des opinions et l’affrontement des tendances pour arracher un amendement théorique seront déçus.

    Ici, on écoute avec grand respect toutes les interventions. Les délégués expriment parfois des idées qui s’opposent sur certains points. Mais le temps ne presse pas pour mûrir nos positions.

    Ici, lorsque les délégués votent, c’est pour confirmer des résolutions et les décisions qui ont déjà été prises et murement réfléchies par les organisations syndicales fédérées.

    Ce sont les syndicats qui mandatent leurs délégués à la Commission exécutive de la Fédération et c’est à eux que revient la charge du contrôle effectif et permanent de la politique fédérale.

    Le simulacre de démocratie est rejeté par la Fédération. C’est pourquoi les votes apparaissent pendant le congrès comme une formalité dont on se débarrasse à la légère et que l’unanimité sur le vote des résolutions de chaque syndicat ou sur le choix des candidats aux différentes commissions est requis.

    Le garant de la démocratie syndicale au sein de la fédération, c’est son indépendance financière. Quel syndicat peut affirmer que 95% de son financement réside dans les cotisations de ses membres ? Nous n’avons de compte à rendre qu’à nous-mêmes !

    Et ce n’est pas le secrétariat qui fait la fédération, pas plus qu’un congrès tous les 3 ans.

    Ce sont les syndicats qui font la fédération.

    C’est chacun des syndicats de la fédération qui a la capacité de réunir et consulter régulièrement et en toutes circonstances ses membres qui sont liés par un travail productif commun.

    C’est donc à l’aune de la démocratie effective de chaque syndicat qu’ont jugera la démocratie syndicale de la fédération.

    Et en parlant des organisations de base de la fédération, nos syndicats sont bien vivants ! 40% des délégués assistaient à leur premier congrès !

    Si des syndicats ont été abandonnés ou trahis par leurs membres, d’autres, beaucoup plus nombreux, sont renaissants et combatifs comme en Corse et à Rouen.

    Avant toute chose donc, nous pouvons applaudir et saluer le travail effectué.

    Ce sont les meilleures initiatives des camarades qui nous inspireront dans la Marine Fluviale.

    Le 32e Congrès de la fédération a été de bon conseil.