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  • Pour la Commission de ce jour

    Collègues, camarades, 

    Suite à la consultation des membres du personnel passagers de notre syndicat en vue de la commission de ce jour :

     

    Nous dénonçerons :

    -le licenciement sous contrat chypriote ou suisse du personnel de restauration ou navigant des paquebots hôtel, sur les bassins français et dans le reste de l’Europe

    -les menaces de licenciements d’autres employeurs qui visent le personnel des bateaux promenade

    -la dénonciation des accords collectifs par de nombreuses directions pour dégrader les conditions de travail dans les entreprises

    -les attaques honteuses et illégales de certains employeurs qui désaffilient le personnel de leurs complémentaires santé tout en continuant les prélèvements de cotisation sur leurs payes

     

    Nous exigerons :

    -le maintien dans l’emploi et le maintien de nos niveaux de salaire,

    -le respect des règles sanitaires comme préalable à la reprise de l’activité

     

    Nous dirons :

    -la baisse d’activité ne doit pas se traduire par des licenciements, mais par une meilleure répartition du temps de travail, par une baisse du temps de travail, par l’échelle mobile des heures de travail

    -la baisse du temps de travail avec un nombre de jours travaillé réduit dans la semaine ou le mois trouve un deuxième sens dans une perspective de désengorgement des transports et le respect des distances sanitaires obligatoires

    -pour répondre à la crise sanitaire et dans la perspective d’une transition écologique de nos activités, une partie de l’activité touristique doit être réorienté rapidement vers la satisfaction des besoins en transport du public dans le double but de délester les transports en commun actuels et de maintenir une activité fluviale utile

    -les salaires doivent être maintenus à 100%. Pour ce faire, à charge pour les entreprises de solliciter les prêts garantis par l’État au secteur du tourisme. Si ce n’est pas suffisant, les dividendes des actionnaires doivent être gelés, les hauts salaires plafonnés

    -dans le cadre des Négociations annuelles obligatoires de la branche, l’évolution de nos salaires doit dépasser le niveau officiel de l’inflation, les bas salaires doivent être revalorisés.

    -la crise sanitaire ne devra pas servir de prétexte pour renforcer les prises de décisions unilatérales et autoritaires des directions d’entreprise. En matière de CP, d’organisation du travail, d’orientation de l’activité, d’embauches et de licenciements ou de modalité d’application des règles sanitaires, les délégations des salariés dûment mandatés par le personnel et leurs sections syndicales doivent assurer leur véto et leur contrôle le plus strict

     

    En matière de mesures de protection sanitaires, nous rappellerons qu'il faudra notamment :

    -que les entreprises mettent obligatoirement à disposition du personnel et prennent évidemment en charge les masques en quantité suffisante qui seront non seulement utilisés au sein de l’entreprise, mais aussi dans le cadre du trajet domicile-travail

    -mettre à disposition gratuitement les solutions hydroalcooliques au personnel et aux passagers

    -s’assurer que chaque établissement dispose de lavabos en quantité suffisante et de savon pour le lavage des mains

    -s’assurer que les points d’eau soient aisément accessibles au personnel à quai et à bord

    -rendre obligatoires le nettoyage et la désinfection des bâtiments après chaque croisière

    -renforcer l’autorité des membres d’équipage à bord pour faire valoir le respect des consignes de protection sanitaire

    -s’assurer que le temps d’habillage et de déshabillage est bien prise en compte dans le calcul du temps de travail rémunéré

    -s’assurer que le personnel dispose bien de vêtement de travail et des EPI réglementaires, en particulier des gants de protection qui seront lavés à l’eau claire et au savon après chaque opération salissante

    -s’assurer que chaque membre d’équipage dispose bien d’une cabine individuelle sur les bateaux hôtel

  • Commission paritaire du 15 mai

    Collègues, camarades,

    La prochaine commission paritaire a été fixée le 15 mai. 

    À l'ordre du jour : NAO et mesures sanitaires dans le cadre de la pandémie Covid19.

    Votre syndicat attend toutes propositions utiles de ses sections et membres.

    Si vous souhaitez faire parvenir quelques autres messages à nos représentants patronaux, ce sera l'occasion.

    Nous recevons vos courriels à sgmf-sp@live.fr et vous nous contacterez au numéro habituel :0650760231

    Pour mémoire, les négociations concernant l'organisation du travail du personnel passagers ont été suspendues. Notre ferme opposition syndicale contre toute dégradation de nos protections légales avait eu raison des vélléités des armateurs des bateaux à passagers.

    Concernant l'organisation du travail pour le personnel marchandises, les armateurs ne souhaitent pas prendre le risque d'y changer quoi que ce soit. 

    Pour revenir aux circonstances exceptionnelles de la crise sanitaire, nous réalisons que les directions de quelques entreprises cherchent déjà à multiplier les coups bas contre les salariés.

    Après avoir remercié des nouveaux embauchés pendant leur période d'essai et gelé l'embauche des saisonniers, certaines directions d'entreprise ne cachent pas leur volonté de tailler dans les effectifs.

    Lamentable ! Comme si nous devions nous résoudre à accompagner la baisse d'activité d'une seule et même manière.

    Comme si il fallait encore éviter de prendre la mesure naturelle qui s'impose : baisser le temps de travail pour conserver l'ensemble des collègues dans l'emploi !

    Avec le maintien des salaires à 100%?

    Oui, possible! En stoppant le versement des dividendes aux actionnaires, en baissant les rémunérations bourgeoises!

    Notre responsabilité collective et première dans une situation où l'activité va peiner à reprendre, c'est de rester ensemble et solidaire en assurant une échelle mobile des heures de travail !

  • Maintien de nos salaires !

     

    Collègues, camarades,

     

    -L’arrêt de l’activité lié au confinement impactera directement nos revenus en tant que salarié et travailleur

    -les indépendants, autoentrepreneurs, artisans et autres ne compenseront par la perte de plusieurs mois travail par l’indemnité de 1500 euros maximum promise par le gouvernement

    -les salariés au-dessus du Smic perdront d’office 16% de leur revenu net en cas de chômage partiel,

    -les salariés au chômage partiel perdront leurs droits à la retraite et au chômage sur la période

     

    Pire :

    Dans les semaines à venir, il y a fort à parier sur des licenciements en masse et une explosion du chômage

    Nous vous proposons de rappeler avec force aux collègues :

    IL EST HORS DE QUESTION D’ACCEPTER LA BAISSE DE NOS REVENUS

    Les entreprises doivent continuer à verser nos salaires, l’intégralité de nos salaires.

    Les employeurs ont d’autant moins d’excuses que  les entreprises n’auront rien à payer sur les 84% de notre nette. L’État versera lui même l’allocation aux entreprises pour couvrir nos indemnités.

    Ce ne sont donc pas les employeurs mais les contribuables qui paient par les impôts directs et indirects ces indemnités.

    Aussi, le gouvernement a d’ores et déjà prévu l’exonération du paiement des cotisations sociales (patronales et salariales) sur le complément de salaire versé quand les 100% du salaire net seraient maintenus.

    La part à payer sur ses fonds par l’entreprise serait donc bien limitée.

    Des employeurs pourraient se défendre en nous répondant qu’ils sont à court de liquidité.

    Nous rappellerons que le gouvernement a prévu l’accord de prêts sans garantie sur 3 à 5 ans et pour des sommes de 10 000 à 5 millions d’euros pour les PME. Si les entreprises sont prêtes à réaliser des emprunts pour investir dans du matériel, elles peuvent emprunter pour assurer le maintien de nos salaires !

    Que les dividendes et les très hauts salaires des dirigeants soient bloqués avant de réduire la rémunération des salaires de la majorité des travailleurs !

    En réduisant les revenus disponibles des salariés, les entreprises prennent le risque évident de plonger notre économie dans une crise du système entier.

    La conséquence de la baisse des revenus pour la majorité, c’est une baisse d’activité des entreprises. La baisse d’activité des entreprises, c’est une baisse des embauches et une augmentation des licenciements. Donc une perte de revenu supplémentaire pour ceux qui vivent de leur travail.

    Il faut maintenir les revenus disponibles des travailleurs. À contrario, nous connaîtrons faillite sur faillite.

    Mais si nos employeurs veulent contribuer à nous précipiter dans une crise majeure, nous pouvons aussi les y aider en changeant la crise économique en une crise politique et sociale qui mettra fin à la domination capitaliste dans chaque entreprise et dans la société dans son ensemble…