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  • Conjuguons nos efforts !

     

    Nous présentons ici le courrier adressé par le secrétaire adjoint du syndicat aux membres de l'association "La Seine n'est pas à vendre", association qui organisera une réunion-débat le 21 novembre prochain, de 18.30 à 20.30, salle Jean Dame, 17 rue Léopold Bellan, dans le 2e arrondissement.

    L'ensemble des camarades des sections parisiennes sont invités à y prendre part.

     

    Conjuguons nos efforts !

    Délégué du Syndicat Général de la Marine Fluvial-CGT auprès du personnel des bateaux de croisière journalière, je tiens tout d’abord à saluer et à remercier chaleureusement celles et ceux qui, par leur entrain, ont donné naissance, puis assuré le premier succès de l’initiative « La Seine n’est pas à vendre ».

    La fédération des différentes parties intéressées par le fleuve et son avenir nous permettra d’appuyer des propositions pour un projet émancipé des intérêts bassement commerciaux ou des mauvais calculs électoralistes.

    Bien mieux, l’amélioration des qualités du fleuve, les choix des infrastructures, jusqu’à l’embellissement de ses abords pourront être enfin discuté – peut-être même, défini en pratique- dans le cadre de nos assemblées pour que les prises de décision ne restent pas le monopole de quelques représentants d’institutions et groupes commerciaux qui continueraient, comme trop souvent, à contrarier nos aspirations.

    « La Seine n’est pas à vendre » signifie que les différentes catégories d’usagers, dans un esprit de responsabilité, reprennent la main sur ce qui constitue notre patrimoine commun.

    À tous les usagers du fleuve, la nouvelle association propose un cadre d’échange et de confrontation. C’est donc tout naturellement que la force syndicale se joint à l’initiative et cherchera à impliquer tout ou partie des 1000 travailleurs du secteur en région.

    Et n’est-il pas vrai que l’outil de travail des salariés du tourisme fluvial ne se limite pas aux bateaux dont ils assurent l’exploitation ! Notre outil de travail ne trouve-t-il pas une continuité dans les ouvrages d’art et quais, ainsi que dans l’ensemble des monuments des abords de Seine ou des perspectives de vue que nous offrons à contempler pendant la navigation ?

    Aussi, la qualité de notre environnement de travail est bien sûr directement liée aux capacités des acteurs du secteur à réduire les sources des pollutions de l’eau, de l’air, des pollutions sonores et visuelles pour les riverains et passagers. Car avec ses 8 millions de personnes transportés annuellement à Paris où se concentrent plus de 200 bateaux passagers ou établissements flottants, l’impact environnemental des activités fluviales autour du tourisme et de l’évènementiel n’est pas à négliger !

    Isolées, nos différentes démarches syndicales auprès des autorités et des armateurs pour une meilleure protection de notre environnement sont jusqu’alors trop souvent restées lettre morte.

    Mais en impliquant les différentes parties concernées sur des axes de combat commun, nous sommes assurés de remporter des batailles décisives et exemplaires.

    Riverains des berges de la Seine et habitants du grand Paris, travailleurs du secteur fluvial, gardiens de nos monuments et de nos paysages urbains et ruraux, pêcheurs et protecteurs et de la faune et de la flore aquatique, défenseurs de la santé publique, notre association fera notre intelligence et notre force.

     

     

  • >>Info syndicale CONGÉS PAYÉS-

    ALORS QUE LA SAISON TOURISTIQUE SE TERMINE, NOUS SERONS UN CERTAIN NOMBRE À POUVOIR PRENDRE ENFIN NOS CONGÉS, L’OCCASION DE FAIRE LE POINT SUR CERTAINS DROITS QUE NOUS OUBLIONS TROP SOUVENT DE FAIRE VALOIR...

    >Pour tous les collègues qui prennent la totalité de leurs congés entre le 31 octobre et le 1er mai, soit en dehors de la période légale, 3 jours ouvrables de repos supplémentaires sont exigibles auprès de l’employeur -si >ou = à 25 jours : 2 jours ouvrables de majoration, si >ou = à 20 jours :1 jour ouvrable de majoration (se rapporter à l’article 36.4 de notre convention collective)

    >3 autres jours de congés payés supplémentaires sont exigibles pour celles et ceux dont le temps de travail est annualisé (se rapporter à l’accord du 23 avril 1997 de notre convention)

     

    Pour toute info, toute demande, contacte-nous ! Tél. au 06 50 76 02 31

  • Rapport de la commission paritaire du 11 octobre

    En raison du nombre d’absents annoncé par le Président du Comité des Armateurs Fluviaux D. Léandri, la séance de la matinée a été finalement annulée. 

    Les absents : les représentants CFDT, CGC et UNSA partie salarié, Cyril Pericard des Bateaux Parisiens et Bessaguet Maryline du marais poitevin côté patronal.

    Ainsi, la délégation CGT et FO représentée par S. Coutouris pour la Fédération Ports et Docks CGT, W. Libouban et K. Nègre du Syndicat Général de la Marine Fluviale CGT ainsi que N. Jacquot faisait face aux représentants patronaux du CAF avec son Président, son principal secrétaire et les deux assidus représentants de la SOGESTRAN JP. Rous et E. Avenel.

    Avant de rentrer dans le vif du sujet, quelques autres thèmes ont été abordés ; sur le financement de l’apprentissage depuis que le CNBA condamné à disparaître a refusé de débloquer les fonds nécessaires, sur l’augmentation des taxes sur le gasoil dans le transport passager, sur les épreuves des Jeux olympiques prévues sur la Seine qui obligeront à prendre quelques coûteuses dispositions logistiques.

    Mais sur tous ces sujets, la partie patronale trouvera des solutions avec les autorités compétentes, elle en est assurée et nous pouvons lui accorder toute confiance pour avoir l’écoute attentive des pouvoirs publics.

    Pour le président du CAF, la hausse des taxes adoptée pour le secteur passager à l’Assemblée nationale devrait être bientôt annulée, le financement de la formation et de l’apprentissage sera pris en charge par l’État avant de passer à la région Île-de-France et le déplacement de bateaux et autres pontons décrit sur les esquisses présentées pour les Jeux olympiques seront indemnisé, à moins que les épreuves soient tout bonnement déplacées.

    Pour avancer les négociations sur les grilles de salaire en rapport avec les qualifications, un des représentants SOGESTRAN nous a présenté un système de coefficient complexe. De son propre aveu, celui-ci était propice à différentes et contradictoires interprétations. La délégation SGMF a fait part à ce propos, de sa préférence pour un système beaucoup plus simple, même si le délégué passager n’a pas évoqué la question d’un salaire unique…

    Il a été aussi question lors de ces échanges préliminaires, de sous-traitance et d’internalisation. Alors que Didier Léandri faisait état de quelques entreprises de la branche qui réintégrait des activités précédemment externalisées, K. Nègre rappelait le surcoût que pouvait engendrer la multiplication des prestataires qui sont autant d’intermédiaires avec lesquels le profit capitaliste devait être partagé, et que ce surcoût, engendré par la multiplication -et souvent les surfacturations -de ces intermédiaires, ne pouvait que contrarier les intérêts mêmes des travailleurs pour réduire à leur avantage le bénéfice de leurs employeurs directs.

    Pour répondre à Jean Pierre Rous qui s’exclamait qu’aucun employeur ne trouvait grâce aux yeux du secrétaire adjoint de la SGMF, ce dernier lui causa d’une évidence : les rapports entre employés et employeurs sont des rapports d’exploitation et d’oppression sociale, qu’indépendamment du caractère personnel de chaque employeur, indépendamment de son engagement propre dans l’entreprise, tout profit et toute inégalité dans les rémunérations entre patrons et salariés est le fruit d’un rapport d’exploitation.

    Une fois dit cela, votre délégué a rapporté les deux principales exigences des travailleurs de la partie passagers

    -pour l’abolition de la référence aux dix journées de travail consécutives pour le personnel des croisières journalières et -la suppression de la référence aux 8 heures de repos qui, inscrite dans la convention passager, contrarie la loi même !

    Stupéfaction ! Protestation de Madame Avenel, la représentante SOGESTRAN. « Les 8 heures sont légales ! », et d’ajouter « un repos de 3 ou 4 heures entre deux journées de travail est possible également, c’est légal ! » !

    Quel exemple d’ignorance et de méchanceté de la partie patronale ! Comment peut-on soutenir une chose pareille, contre le bon sens le plus élémentaire !

    Dit à la réunion : « La représentante SOGESTRAN préconise peut-être un régime de torture par le manque de sommeil, comme dans le Goulag stalinien ! »

    Ces gens du CAF ont connu un membre de la commission, représentant de la délégation de la CFDT, commandant de profession, et qui est aujourd’hui en arrêt de travail pour trouble du sommeil à cause des rythmes de travail en décalé et des heures de conduites non-stop. Des situations dramatiques sont la conséquence directe de la violation des lois protectrices de la santé des travailleurs.

    Avec la merde dans leur tête, ils répandent la souffrance.

    Malaise.

    Pour la délégation de la SGMF il faudra que non seulement apparaissent les 11 heures de repos quotidien dans la convention collective, mais encore que soit inscrit la limitation des heures consécutives de conduite pour l’ensemble du personnel navigant, à l’exemple des dispositions prévues dans la convention collective marchandise de la navigation intérieure et conformément à ce qui est prévu dans le code des transports.

    La représentante patronale Avenel s’est promise de réviser son code des transports pour la prochaine commission.

    Et il fallut après cet échange que les représentants patronaux abordent l’annexe 2 des documents qui nous avaient été communiqués.

    « C’est bien tenté » ironise William Libouban !

    C’est quoi cette annexe 2 nous demandera le lecteur ? -C’est la déclaration de guerre des armateurs !

    Voici ce que les patrons membres du CAF nous proposent, c’est à dire TOUS à quelques exceptions !

    -étendre la possibilité de recourir au forfait pour les salariés, y compris non cadres

    -un régime unique d’aménagement du temps de travail qui définirait une triannualisation du temps de travail

    -une baisse des taux de majoration sur les heures supplémentaires de 25 à 10% sur les 8 premières heures et à 25% sur les heures suivantes au lieu de 50%

    Mais n’était-il pas convenu de fusionner les trois conventions de la branche à « droit équivalent » quand était ouvert la négociation sur le fusion des trois conventions collectives de notre branche ?

    Est-ce la conception du « droit équivalent » de la partie patronale ?

    Que peuvent répondre les représentants patronaux ici présents en commission ? Rien. C’est l’embarras.

    « Effectivement » ne peut que concéder Didier Leandri.

    Le secrétaire adjoint SGMF renvoie la partie patronale à plus de motivations sur ses demandes.

    Didier Leandri prend bonne note. Comment les membres du CAF justifieront sérieusement ce projet de baisse des salaires et de soumission de l’emploi du temps des travailleurs à leur bon vouloir et à celle de leur hiérarchie désaxée ?

    Indéfendable. Le Président du syndicat patronal, pour tenter d’excuser peut-être la honte des propositions de sa partie, conclura qu’il n’est « pas apparu très violent dans la manière d'apporter ses propositions ».

    Mais les propositions patronales sont d’une extrême violence.

    N’imaginez même pas le niveau de violence de toutes les autres demandes patronales faites en réunion interne du CAF et qui ont dû été rejetées par les propres permanents syndicaux du patronat qui doivent faire preuve de quelques diplomaties avec « les partenaires sociaux » !!

    Provocation ! Test !

    Pendant que Didier Leandri consultera les adhérents du CAF pour développer un peu leur argumentaire, nous pouvons inviter les collègues à prendre la mesure réelle de la situation. Le patronat est sur une logique d’offensive radicale pour casser toutes nos protections conventionnelles et légales.

    L’obligation pour nous, se syndiquer et syndiquer autour de soi, pour peser lourd dans la balance et envoyer voler en l’air les inepties patronales.