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  • Heures de travail maximum, amplitudes horaires, temps de repos, Faisons respecter nos droits !

    Collègues, camarades,

    Dans les entreprises du secteur du tourisme fluvial, nous laissons trop souvent et presque toujours nos droits bafoués.

    Que les journées de travail se succèdent sans interruption pendant des mois chez certains croisiéristes, que les heures de repos se réduisent à deux ou trois heures entre deux prestations dans l’évènementiel, que les heures de travail dépassent régulièrement les 60 heures hebdomadaires côté promenade, les conséquences sur notre santé, notre vie familiale et sociale sont toujours désastreuses.

    Il est temps de réagir.

    Nous connaissons tous des collègues tombés en dépression de ne pouvoir garder le rythme, nous connaissons tous des collègues dont la vie de couple a été brisée à la suite d’absences prolongées...

    Faisons respecter notre droit au repos auprès des employeurs !

    Compter sur les capacités individuelles de chacun pour faire respecter des droits collectifs, c’est insuffisant. Ce n’est pas assez d’avoir du courage lorsqu’on est isolé. Laurent Fernandez, un des gérants de Paris Seine, remerciait hier un intérimaire d’AGC pour avoir fait seulement remarquer que 6 heures de battement entre deux journées de travail étaient bien peu pour se reposer !

    Il est nécessaire de s’organiser en force collective pour que nous tous portions le même message à nos employeurs, pour que nos employeurs ne se sentent pas autorisés à violer la loi quand elle est protectrice de notre intégrité physique et morale.

    En ce qui concerne notre objet, les maximums horaires quotidiens et hebdomadaires, les maximums horaires et l’ensemble des éléments que nous vous présentons, la loi n’est pas sujette à interprétation et à arrangement.

    Si dans vos établissements, les droits cités ne sont pas respectés, alors faites-le-nous savoir.

    Avec votre participation, le syndicat interviendra rapidement et directement auprès de vos employeurs.

    -48 heures La durée de travail effectif hebdomadaire ne peut dépasser 48 heures sur une seule semaine (Article L3121-20 du Code du travail)

    -44 heures La durée de travail effectif ne peut dépasser 44 heures par semaine en moyenne sur une période de 12 semaines consécutives sauf accord d’entreprise contraire, et ce, dans la limite de 46 heures hebdomadaires sur cette même période de 12 semaines consécutives (Article L3121-22 )

    -11 heures “Tout salarié bénéficie d’un repos quotidien d’une durée minimale de onze heures consécutives”. L’article 33 de la convention collective du Personnel des entreprises de transport de passagers de la Navigation intérieure qui donne une référence de 8 heures minimum de repos quotidien contredit la loi, ledit article de notre convention est donc dépassé et nul. (Article L3131-1 )

    -10 heures La durée quotidienne de travail effectif ne peut excéder 10 heures sauf accord collectif contraire, et dans la limite maximum de 12 heures quotidiennes (Article L3121-18)

     

    Par ailleurs :

    -13 heures L’amplitude horaire maximale de travail a été fixée par la Cour de cassation à 13 heures ce qui signifie qu’un employeur ne peut faire commencer un salarié à 9 heures le matin et le faire terminer à 23 heures en prétextant une coupure de 2 heures

    -220 heures À défaut d’accord d’entreprise, le contingent annuel d’heures supplémentaires (soit celles accomplies au-delà de la durée légale du temps de travail) ne peut dépasser 220 heures par salarié

     

    Pour toutes informations, contacte-nous !

    CONTACT TÉL : 06 50 76 02 31 / MAIL : sgmf-sp@live.fr

  • Retrait des bâches publicitaires !

    A l'occasion des journées du patrimoine les 15 et 16 septembre 2018, le secrétaire adjoint de la SGMF propose aux adhérents des sections parisiennes d'envoyer un courrier de désapprobation à l'adresse du ministère de la culture

    -pour dire que les bâches publicitaires et les écrans numériques salissent les plus belles vues de la capitale 

    -pour dire notre refus de la dégradation du paysage des bords de Seine par la multiplication des publicités monumentales 

    -pour dire que les monuments historiques transformés en supports publicitaires représentent une honte pour notre politique culturelle vis à vis des millions de visiteurs de ce haut lieu d'art et de culture

    -pour dire que notre activité fluviale n'a pas vocation à servir les annonceurs publicitaires

    -pour dire que les multinationales qui défiscalisent des milliards d'euros avec l'accord des gouvernements ne se rachèteront pas une bonne conduite en achetant des emplacements publicitaires au prétexte de financer la restauration des monuments historiques

    -pour exiger le retrait immédiat de ces bâches et autres supports publicitaires

    -pour dire que la collectivité a les moyens de prendre en charge la rénovation et l'entretien de notre patrimoine bâti sans avoir à chercher de nouvelles dépendances auprès des multinationales 

     

    Contact du secrétaire adjoint : 06 50 76 02 31

     

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  • Résolution du syndicat au Congrès fédéral

    Texte présenté pour la délégation de la SGMF au 32e congrès de la Fédération Nationale des Ports et Docks et lu aux participants par le secrétaire général William Libouban

    Délégués du Syndicat Général de la Marine Fluviale présentes au 32ème Congrès de la Fédération Nationale des Ports et Docks CGT, nous appelons l’ensemble des collègues de notre branche à rejoindre notre syndicat.

    Nous appelons l’ensemble des collègues, capitaines et matelots, mécaniciens et administratifs, personnel de salle, cuisiniers ou agents de sécurité, à sortir d’une situation d’isolement et de peur du licenciement, à revendiquer et faire respecter les droits inscrits dans la nouvelle convention collective de notre branche, à ne jamais renoncer à la lutte pour l’amélioration de leur bien-être et à la conquête de la liberté dans le travail et dans la société toute entière.

    Alors que les évolutions législatives offrent toutes possibilités légales au patronat pour dégrader nos conditions de travail et nos rémunérations ou licencier sans motif, la nécessité d’organiser notre défense syndicale devient l’urgence même.

    La progression de notre représentativité auprès des sédentaires et des navigants des bateaux passagers représentera ainsi un enjeu prioritaire pour les prochaines années. Le niveau de représentativité déjà obtenu auprès des collègues du transport de marchandises doit être gagné partout dans la branche !

    Dans le cadre de notre syndicat, nous travaillerons sans relâche à raffermir les liens de fraternité et de solidarité pour développer de véritables capacités d’action collective face à l’arbitraire et à la rapacité patronale.

    Certaines illusions doivent être dissipées. Les droits obtenus ne sont rien d’autre que le résultat d’un rapport de force.

    Avec les camarades de la Fédération Nationale des Ports et Docks et avec l’implication active et nécessaire des travailleurs de la branche, notre syndicat continuera donc à batailler sur les orientations suivantes :

    • Élaboration d’une convention collective nationale unique issue du rapprochement des trois textes conventionnels existants
    • Développement de l’emploi et de l’attractivité du métier en valorisant le savoir-faire de nos professions et en améliorant les conditions de travail et les rémunérations
    • Développement des infrastructures de transport fluvial en lien avec les ports maritimes et les autres professions du transport (Chatière Port 2000, Canal Seine-Nord, Cerqueux-Gisors…), et afin que les dimensions sociétales, territoriales et environnementales de ces projets soient réellement prises en compte.
    • Opposition à toute forme de déréglementation du secteur tant au niveau national qu’européen
    • Opposition au recours à la sous-traitance et aux emplois précaires
    • Respect de la législation nationale pour tous les travailleurs œuvrant sur les voies navigables de France
    • Opposition à toute forme de remise en cause de nos libertés démocratiques, du droit syndical et du droit de grève

     

    Le congrès appelle tous les travailleurs du transport fluvial à rejoindre massivement le Syndicat Général de la Marine Fluviale CGT et la Fédération Nationale des ports et Docks CGT