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Les armateurs refusent toute augmentation de salaire !

Lors de la Commission paritaire du 15 décembre, le Président du Comité des Armateurs Fluviaux, Didier Léandri, a catégoriquement repoussé toute perspective d’augmentation des salaires dans nos professions.

 

Pardon ! Didier Léandri a évoqué la possibilité de discuter une « augmentation inférieure à 0,4% des minimas pour le haut de grille dans le secteur des croisières avec hébergement ».

 

En vérité, Didier Leandri nous propose d’occuper les « partenaires » syndicaux à parler pour ne rien dire !

 

Car nous savons que les collègues qui sont en haut de grille sur les paquebots hôtels sont très au-dessus des minimums conventionnels. Donc Léandri propose des augmentations sur le papier, des augmentations qui n’auront aucune sorte d’impact sur les salaires réels des salariés.

 

Mais qui peut croire que le Comité des Armateurs Fluviaux concéderait aux travailleurs de la navigation et au personnel sédentaire du secteur une quelconque augmentation ? Par bonté d’âme ?

 

Mais l’âme des armateurs, comme l’âme de tous ceux qui font de l’exploitation des salariés leur activité lucrative, est une âme trop égoïste et trop polluée.

 

Léandri a justifié le refus de toute augmentation des armateurs par la baisse d’activité consécutive aux attentats de novembre dernier.

 

Nous l’interrogeons, de notre côté, si une stagnation des salaires et une baisse du pouvoir d’achat des travailleurs peuvent se justifier à l’aune de l’évolution du chiffre d’affaires des sociétés de navigation ?

 

Monsieur Léandri n’apporte pas de réponse.

 

C’est que les chiffres d’affaires et les bénéfices des sociétés de bateaux à passagers sont bons et s’améliore sur les dernières années !

 

Et d’ailleurs, bons ou moins bons, comment les hauts et les bas du commerce pourraient-ils justifier une quelconque variation négative de nos salaires ?

 

Le nécessaire doit nous être assuré, que la conjoncture soit bonne ou mauvaise !

 

Si nous voulons augmenter nos salaires, et il faut parler d’abord pour les plus bas revenus, alors il ne faut certainement pas compter sur ces discussions en Commission Paritaire !

 

Pour contraindre les armateurs à revoir leur copie, il n’y a pas d’autre solution que la lutte avec menace prête à exécution d’un blocage de la navigation sur le fleuve !

 

 

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