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Les trimarans des Bateaux Parisiens arrêtés, des emplois menacés ?

Suite à la panne du Pierre Bellon en amont du Pont Neuf, le 26 septembre dernier, c’est l’ensemble des trimarans des Bateaux Parisiens qui ont été arrêtés. En cause, des pannes à répétition qui laissent le conducteur sans plus aucun moyen de propulsion.

 

L’accident qui n’a fait heureusement ni mort, ni blessé, révèle pourtant un grave défaut de conception des trimarans.

 

Alors que deux systèmes de propulsion indépendants sont obligatoires sur les bateaux à passagers pour une raison évidente de sécurité, sur les trimarans des Bateaux Parisiens, le deuxième groupe électrique qui est sensé prendre le relais du premier en cas de panne, tombe avec lui.

 

Le problème de conception des trimarans n’était pas inconnu de la direction des BP. Les capitaines de Bateaux Parisiens avaient alerté la direction à de nombreuses reprises.

 

Après la mise en service du Pierre Bellon, les capitaines n’ont pas cessé de noircir les livres de bord. En vain. Sans attendre d’éprouver longtemps le matériel, la direction des BP a commandé la réfection des autres trimarans, sur le modèle du Bellon !

 

Aujourd’hui, l’enquête est dirigé par le Bureau Enquête Accident des transports terrestres.

 

Il faudra donc attendre le résultat de l’enquête et la réalisation des modifications techniques pour que les trimarans aient à nouveau l’autorisation de naviguer.

 

Mais comme l’enquête et les modifications pourraient s’allonger dans le temps, la direction coupable des BP pourrait être tenté de licencier quelques navigants.

 

Que les choses soient claires à la direction des BP !

 

Les navigants n’ont pas à payer de leur emploi et de leur salaire pour les fautes lourdes de leur employeur !

 

Si l’activité devait baisser en raison de l’arrêt des trimarans, les capitaines et matelots ne doivent en faire pour cela aucun frais ! Leur emploi doit être garanti, avec leur salaire.

 

Si les navigants se retrouvaient en « sureffectifs », alors ce sera l’occasion de baisser le temps de travail à 32 heures payés 35. Le milliardaire Bellon, actionnaire principal de la Sodexo propriétaire des BP, a largement les moyens financiers d’indemniser les navigants pour les fautes impardonnables d’une méprisable hiérarchie.

 

Notre syndicat se tient à la disposition de tous les collègues des BP pour anticiper collectivement les calculs égoïstes de la direction de la société.

 

 

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