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Quelle complémentaire santé dans notre branche ?

 

Le 1er janvier 2016, les entreprises seront tenues, par la loi du 14 juin 2013, de proposer une complémentaire santé à leurs salariés.

 

Dans ce but, une journée de réunion et de négociation est prévue pour notre branche d’activité dans le cadre d’une Commission Nationale Paritaire de la Navigation Intérieure.

 

Cette réunion qui se tiendra toute la journée du mercredi 14 octobre, regroupera, d’un côté les représentants patronaux du Comité des armateurs fluviaux et du Conseil national de l’entreprise (section CNDE fluvial) de l’autre les représentants des syndicats salariés, notamment de la Fédération Nationale des Ports et Docks CGT et du Syndicat Général de la Marine Fluviale.

 

L’ordre du jour qui a été défini se rapportera :

1/ à l’audition des organismes de santé qui ont répondu aux propositions du Comité des Armateurs Fluviaux, soit les organismes ADEIS, CARCEPT et HARMONIE MUTUELLE

2/ à désigner l’organisme de santé référent pour la branche

 

Notre syndicat participe à ces négociations et fera tout son possible pour conformer le choix de la Commission à l’organisme offrant les meilleures garanties pour ses adhérents.

 

Mais nous ne cacherons pas que le choix d’une complémentaire santé est un choix négatif. Car en rendant obligatoire les complémentaires santé dans les entreprises, le gouvernement cherche clairement à réduire le champ de couverture de la sécurité sociale au bénéfice des assurances privés et des intérêts des actionnaires de la Finance.

 

La conséquence attendue de ce changement de modèle : un renchérissement des coûts de gestion (donc des frais de santé) doublé d’un creusement des inégalités dans l’accès aux soins. Ainsi, les frais de gestion des dossiers de remboursement, des frais commerciaux et de publicité qui reposent inévitablement sur les assurés, augmentent de façon exponentielle en raison de la concurrence que se livrent assurances et mutuelles sur le marché. Ainsi, le niveau de couverture des frais de santé diffère suivant les branches d’activité, suivant la taille des entreprises grandes ou petites, et surtout, suivant les moyens de chaque ménage qui, finalement peuvent ou non cotiser à des surcomplémentaires.

 

AUCUN SYSTÈME DE SANTÉ NE SERA JAMAIS AUSSI EFFICACE ET ECONOMIQUE QU’UN SYSTÈME ENTIÈREMENT SOCIALISÉ, où non seulement les soins sont entièrement à charge de la société mais où l’ensemble du secteur pharmaceutique et des établissements de santé sont placés sous la gestion commune des travailleurs, des habitants-patients et de leurs délégués.

 

Le secteur de la santé marchandise signifie :

1/que les meilleurs soins seront réservés aux plus riches

2/ que les assurances privées chercheront à relever leurs tarifs pour les bénéfices de leurs actionnaires

3/ que les lobbies pharmaceutiques continueront leur travail de corruption du corps médical pour vendre toujours plus de médicaments à des prix prohibitifs, et que nous serons contraints, en tant qu’assurés et obligés, à payer.

Mais les conséquences prévisibles de la privatisation du système de soin ne doivent pas, SUTOUT PAS, nous détourner d’une politique syndicale pratique et offensive.

 

Le gouvernement veut privatiser à la faveur des intérêts de la Finance. Et nous n’avons pas, pour le moment, les capacités de faire tomber ce gouvernement. Nous composerons donc avec les circonstances et le modèle imposé d’un système où les complémentaires santé prennent de plus en plus de place.

 

Nous proposons d’être d’autant plus vigilant sur le choix de la complémentaire, d’autant plus vigilant sur son fonctionnement intérieur et la gestion de ses finances. C’est notre santé qui est en jeu!

 

Cette réforme du gouvernement de gauche en faveur des intérêts capitalistes, nous chercherons à  la retourner contre les intérêts capitalistes de la Finance !

 

Plutôt que cotiser à une assurance privée dont les mandataires sont responsables devant leurs seuls actionnaires en attente de dividendes, nous pouvons faire le choix de cotiser à un organisme mutualiste, c’est à dire un organisme dont nous sommes nous-mêmes les sociétaires, les gestionnaires participants ! 

 

Notre idée, assurer la meilleure protection à tous les adhérents, sans distinction de ressource, sans distinction selon l’état de santé, et au moindre coût, par le renforcement de l’autonomie économique de la classe salariée.

 

Dans ce but, pour aujourd’hui et pour demain, nous proposons de nous engager aux côtés des mutuelles qui répondrons le mieux à nos orientations, en indépendance complète des immixtions du patronat et des lobbies industriels et financiers.

 

Par le choix mutualiste, nous devons, en tant que travailleurs salariés, pouvoir renforcer nos capacités politiques dans la société. Nous devons constituer un contre-modèle à l’idéologie de privilèges, de divisions et d’exploitation des propriétaires patronaux et de leurs politiciens.

 

À la pathologie de gagner toujours plus d’argent au dépend de son prochain, nous devons ouvrir la perspective d’une éthique de la solidarité, de l’entraide et de la coopération, afin d’assurer le bien-être de toutes et tous, dans l’égalité et la liberté.

 

Pour ce jour du mercerdi 14 octobre, la matinée sera donc consacrée à l’audition des organismes qui ont répondu à la consultation. Mais à 15.30, il est  prévu que la Commission désigne l’organisme référencé de son choix.

 

Le comité des armateurs fluviaux nous propose un “débriefing des auditions” entre 14.30 et 15.30. Mais c’est d’abord entre salariés du secteur que nous devrions échanger autour des auditions des organismes.

 

C’est pourquoi la Section passagers de la SGMF à Paris vous invite dans la discussion qui aurait pu rester secrète.

 

 

NOUS VOUS INVITONS DONC

A NOUS RÉUNIR EN ASSEMBLÉE MERCREDI !

 

Nous vous ferons un rapport détaillé sur la matinée d’auditions et nous pourrons dans ce cadre, accorder nos préférences et exigences concernant le niveau de couverture attendu, les tarifs et le pouvoir de gestion des affiliés sur l’organisme de santé.

 

Mercredi 14 octobre donc, à 13.30 exactement,

DEVANT LE SIÈGE DU COMITÉ DES ARMATEURS FLUVIAUX,

8, RUE SAINT FLORENTIN,

MÉTRO MADELEINE

 

Pour ceux qui ne pourraient participer à l’assemblée, pour toute question, toute demande, nous vous invitons à nous écrire sur notre boîte mail en indiquant vos coordonnées téléphoniques. Nous vous recontacterons dans les plus brefs délais.

sgmf-sp@live.fr

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