Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Bateaux Mouches : intox contre l’inspection du travail

    Depuis que notre syndicat a saisi l’inspection du travail en vu de limiter le recours aux contrats saisonniers aux Bateaux Mouches, nous devons essuyer une véritable campagne mensongère des gérants de l’exploitation.

     

    Les gérants cherchent à monter les navigants contre notre syndicat.

     

    Ainsi, l’inspection du travail demanderait l’installation d’une pointeuse afin de contrôler les horaires du personnel navigant.

     

    L’inspection du travail, en la personne Madame Elodie Giron chargée de l’Unité de Contrôle Transports à Paris n’a jamais demandé l’installation d’une pointeuse aux Bateaux Mouches. Elle nous pardonnera d’avance si nous parlons pour elle.

     

    Comme les navigants sont payés au nombre de voyages, « au tour », l’inspection du travail s’est permise de demander aux gérants de l’EAA le décompte horaire d’un tour !

     

    De pointeuse, il n’a été question que dans l’esprit des gérants eux-mêmes !

     

    Nous comprenons que les gérants veuillent augmenter la pression sur le personnel navigant, nous comprenons très bien que les gérants de l’EAA se sentent fonder de remplir pleinement leur rôle de « managers » dans l’entreprise en installant une pointeuse pour mieux sanctionner les petits retards et disposer d’un moyen de pression supplémentaire ! Nous comprenons aussi qu’ils cherchent à faire reposer cette responsabilité sur l’inspection du travail et sur notre organisation syndicale. Oui ! Nos gérants de l’EAA cherchent à discréditer le syndicalisme, ils cherchent à discréditer toute initiative des salariés qui viserait à l’amélioration de leurs sorts.

     

    Nos gérants de l’EAA voudraient démontrer que toute action du travailleur pour faire valoir ses droits se retourne immanquablement contre lui-même et empire sa situation initiale.

     

    Ne soyons pas dupe des accusations distillées par les deux gérants M. Pieck et C. Havard.

     

    Cette histoire de pointeuse voulue par l’inspection du travail est un mensonge.

     

    Si les gérants ou Madame la patronne de la société des Bateaux Mouches Charlotte Bruel mettent en place un système de contrôle des heures par pointeuse, il en va des seules et uniques responsabilités des gérants de l’EAA et du propriétaire des bâtiments. 

     

    Refusons la pointeuse imaginée par les gérants de l’EAA ! Refusons la nouvelle politique de pression des gérants !

     

    Refusons les salaires au lance-pierre !

     

    Ce n’est pas vrai, l’alternative n’est pas, ou bien travailler beaucoup ou bien crever la dalle.

     

    Le « travailler plus pour gagner plus », c’est la pensée patronale qui veut que nous nous soumettions comme des esclaves.

     

    Nous devons nous battre collectivement pour plus de temps libre et plus de salaire pour le personnel, moins d’argent pour Charlotte Bruel et ses cadres de direction.

     

    La compagnie des Bateaux Mouches fait beaucoup d’argent, le personnel est en droit d’exiger sa juste part !

  • Vigilance ! M. Avierinos doit retirer ses menaces de licenciement !

    Vendredi 4, nous nous sommes retrouvés une quinzaine devant le ponton des Vedettes de Paris.

     

    Outre des collègues de la profession, le secrétaire adjoint de la Fédération des Ports et Docks CGT Anthony Tétard, ainsi que des camarades de L’Union locale du 16ème arrondissement avaient répondu présent à l’appel.

     

    Quand un collègue est convoqué et menacé de licenciement, nous devons réagir.

     

    La direction des Vedettes de Paris doit savoir que nous ne tolèrerons pas que s’abatte une nouvelle vague de répression contre des collègues et camarades. Nous ne tolèrerons pas de nouveaux licenciements abusifs dans le secteur.

     

    Jusqu’à présent, nous avons été trop gentils avec les armateurs, et nous avons toujours été leurs victimes.

     

    Maintenant, les armateurs retrouverons à chaque fois l’opposition grandissante et radicalisée des navigants organisés en collectif solidaire.

     

    Nous restons vigilants.

     

    À l’issu de la convocation, les raisons de la menace de licenciement ne peuvent plus faire aucun doute et pour personne. Le licenciement dont est menacé Alban est une vengeance du directeur M. Avierinos contre celui qui avait osé se présenter comme délégué du personnel.

     

    M. Avierinos veut faire un exemple pour instaurer un climat de peur dans l’entreprise et s’assurer la soumission docile du personnel.

     

    M. Avierinos garde en travers de la gorge le scandale que les camarades ont fait éclater sur le tarif de la mutuelle d’entreprise des Vedettes de Paris. Alors que le personnel cadre avait à débourser 50 euros pour cette mutuelle, le reste du personnel devaient s’acquitter de 20 euros supplémentaires, soit 70 euros !

     

    Aujourd’hui, l’ensemble des salariés des Vedettes de Paris pait les 50 euros et pas plus.

     

    M. Avierinos doit donc se dire : mais si je ne frappe pas maintenant, mes salariés ne seraient-ils pas tentés d’en demander plus ?

     

    Et effectivement, nombreux sont les employés qui ne sont pas satisfaits de leurs salaires et qui pensent que les conditions de travail peuvent être améliorées.

     

    La menace de licencier Alban n’est liée en rien à une faute professionnelle. Alban et la collègue qui l’accompagnait pendant l’entretien ont répondu point par point aux accusations fantaisistes dont M. Delteil se faisait le rapporteur.

     

    Les menaces de licencier Alban sont si mal fondées que la plupart des cadres et responsables de l’entreprise sont eux-mêmes prêts à reconnaître l’injustice. Ils ont dû  reconnaître devant nous que c’est le directeur seul et lui seul, qui a orienté cette machination.

     

    M. Avierinos est isolé.

     

    Si il persiste dans sa volonté discriminatoire à l’égard du collègue, nous devrons passer à une nouvelle étape dans notre mobilisation.

     

    Déjà, nous avons l’assurance que les camarades de la Fédération des Ports et Docks se mobiliseront pour l’occasion. Nous avons l’assurance que les camarades de l’UL du 16ème mobiliseront de leur côté  le réseau syndiqué du département.

     

    Non, nous ne laisseront pas licencier injustement un collègue.

     

    Nous ne laisserons pas le champ libre aux armateurs. Nous savons que si nous laissons faire, d’autres licenciements abusifs suivront, non seulement aux Vedettes de Paris, mais aussi dans les autres sociétés de navigation à Paris. Nous entendons déjà une rumeur inquiétante du côté des Bateaux Parisiens. La direction voudrait faire le ménage du côté des navigants !

     

    Alors faisons un premier exemple de notre résistance à l’arbitraire patronal ! Faisons un premier exemple de notre capacité à garantir une certaine justice dans nos entreprises, par la lutte collective.

     

    Nous attendons encore la décision finale de M. Avierinos.

     

    Si Avierinos prenait finalement la décision malheureuse de licencier Alban, alors nous demanderons sa réembauche immédiate.

     

    Et pour appuyer cette exigence, la section Passagers du Syndicat Général de la Marine Fluviale proposera

    1/ d’arrêter immédiatement les bateaux aux Vedettes de Paris,

    2/d’engager une campagne en direction des clients pour le boycott de la compagnie des Vedettes de paris

    3/ d’organiser une manifestation des navigants et des autres salariés des entreprises du secteur

     

    Tenons-nous prêts et mobilisés !