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Bateaux Mouches : intox contre l’inspection du travail

Depuis que notre syndicat a saisi l’inspection du travail en vu de limiter le recours aux contrats saisonniers aux Bateaux Mouches, nous devons essuyer une véritable campagne mensongère des gérants de l’exploitation.

 

Les gérants cherchent à monter les navigants contre notre syndicat.

 

Ainsi, l’inspection du travail demanderait l’installation d’une pointeuse afin de contrôler les horaires du personnel navigant.

 

L’inspection du travail, en la personne Madame Elodie Giron chargée de l’Unité de Contrôle Transports à Paris n’a jamais demandé l’installation d’une pointeuse aux Bateaux Mouches. Elle nous pardonnera d’avance si nous parlons pour elle.

 

Comme les navigants sont payés au nombre de voyages, « au tour », l’inspection du travail s’est permise de demander aux gérants de l’EAA le décompte horaire d’un tour !

 

De pointeuse, il n’a été question que dans l’esprit des gérants eux-mêmes !

 

Nous comprenons que les gérants veuillent augmenter la pression sur le personnel navigant, nous comprenons très bien que les gérants de l’EAA se sentent fonder de remplir pleinement leur rôle de « managers » dans l’entreprise en installant une pointeuse pour mieux sanctionner les petits retards et disposer d’un moyen de pression supplémentaire ! Nous comprenons aussi qu’ils cherchent à faire reposer cette responsabilité sur l’inspection du travail et sur notre organisation syndicale. Oui ! Nos gérants de l’EAA cherchent à discréditer le syndicalisme, ils cherchent à discréditer toute initiative des salariés qui viserait à l’amélioration de leurs sorts.

 

Nos gérants de l’EAA voudraient démontrer que toute action du travailleur pour faire valoir ses droits se retourne immanquablement contre lui-même et empire sa situation initiale.

 

Ne soyons pas dupe des accusations distillées par les deux gérants M. Pieck et C. Havard.

 

Cette histoire de pointeuse voulue par l’inspection du travail est un mensonge.

 

Si les gérants ou Madame la patronne de la société des Bateaux Mouches Charlotte Bruel mettent en place un système de contrôle des heures par pointeuse, il en va des seules et uniques responsabilités des gérants de l’EAA et du propriétaire des bâtiments. 

 

Refusons la pointeuse imaginée par les gérants de l’EAA ! Refusons la nouvelle politique de pression des gérants !

 

Refusons les salaires au lance-pierre !

 

Ce n’est pas vrai, l’alternative n’est pas, ou bien travailler beaucoup ou bien crever la dalle.

 

Le « travailler plus pour gagner plus », c’est la pensée patronale qui veut que nous nous soumettions comme des esclaves.

 

Nous devons nous battre collectivement pour plus de temps libre et plus de salaire pour le personnel, moins d’argent pour Charlotte Bruel et ses cadres de direction.

 

La compagnie des Bateaux Mouches fait beaucoup d’argent, le personnel est en droit d’exiger sa juste part !

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