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  • Conseil des métiers du 6 novembre

    Collègues, camarades !

    Par la présente, nous vous faisons part des premières et principales contributions de votre délégation au sein du Conseil des métiers de l’OPCO mobilité à propos des textes présentés, et en particulier de la fiche métiers qui a surtout fait l’objet de la dernière réunion du 6 novembre.

    Nous avons donc attiré l’attention des participants sur les points suivants :

    -Alors que E2F est cité nommément parmi les acteurs institutionnels à côté de la Commission Paritaire de la navigation intérieure, nous demandons à ce que le Syndicat Général de la Marine Fluvial-CGT soit également cité nommément en tant qu’institution ouvrière autonome

    -Dans un tout autre registre, il a été dit que les matelots sur les bateaux à passagers, conformément à la réglementation, ne peuvent pas être occupés à d’autres fonctions en navigation que celles liées à la manoeuvre des bateaux, à la surveillance des machines et à la sécurité des passagers, que nous devons par conséquent exclure de la fiche métier toute référence à la polyvalence des matelots

    - Qu’il peut en aller autrement sur lesdits “petits bateaux”, mais qu’il faut alors définir clairement ce que nous entendons par “petits bateaux”

    -Que le terme de “petit bateau” sera remplacé utilement par “barque” ou plus précisément défini comme bateau d’une capacité inférieure à 12 passagers, pour correspondre à une réalité réglementaire

    -L’offre de formation doit permettre d’acquérir des compétences spécialisées en mécanique, électricité, hydraulique, soudure, que des modules s’y rapportant devraient être proposées pour préparer des ouvriers qualifiés à l’intervention sur les bateaux qui représentent un cadre d’intervention spécifique puisque des contraintes et des prescriptions techniques particulières s’y imposent évidemment

    -Dans le cas où nous supposerions que les effectifs intéressés par notre offre de formation seraient trop faibles, nous devrions nous rapprocher des centres de formation existants pour les filières maritimes et que nous pourrions envisager des modules de formations communs

    -Nous avons encore insisté pour inclure au contenu des formations pour les équipages l’étude de la législation en matière de droit du travail, mais aussi celle se rapportant à l’environnement ou à la santé. Le conducteur d’un bâtiment porte en effet une responsabilité pénale et est tenu de faire respecter la réglementation sociale, environnementale et sanitaire à bord

    -Nous avons encore rappelé que la formation des équipages en matière de droit des travailleurs aiderait au bon respect de la législation sociale, des maximums horaires, des temps de repos, etc... et contribuait donc à l’attractivité de nos métiers auprès des nouvelles générations

    La prochaine réunion en Conseil des métiers aura lieu le 26 novembre. D’ici là, vous pouvez faire parvenir à notre secrétariat toutes suggestions et corrections critiques des textes présentés.

     

     

  • Activité partielle de longue durée : pas d'accord !

    Collègues, camarades !

    Vu le projet d’ “Accord national relatif à l’activité réduite pour le maintien en emploi dans la branche de la navigation intérieure “qui nous est soumis par Entreprises Fluviales de France (E2F), l’organisation des armateurs,

    Considérant que ledit accord est en contradiction radicale avec notre demande initiale de garantir l’ensemble des emplois du personnel de nos entreprises par une harmonieuse et générale réduction du temps de travail,

    Qu’il n’apporte en l’espèce aucune assurance sur le maintien dans l’emploi du personnel des entreprises susceptibles de signer un tel accord; les employeurs se réservant tout pouvoir pour exclure qui ils veulent, et du dispositif, et des garanties de maintien dans l’emploi,

    Que pour cette seule raison, cette proposition est inacceptable.

    Mais que par ailleurs, il n’est pas précisé les conditions qui, du point de vue économique et comptable, justifie l’utilisation du dispositif par les entreprises, ni n’est fait aucune référence à un quelconque engagement des entreprises pour alimenter les caisses de la sécurité sociale en cotisations pour financer retraites, santé et chômage.

    Après délibération et conformément à la volonté de notre section, et en accord avec le secrétaire général de notre syndicat d’une part, avec le secrétaire adjoint de la Fédération Nationale des Ports et Docks d’autre part, nous avons exprimé auprès d’E2F notre refus de signer cet accord en l’état.

    La Commission Paritaire prévue le 13 novembre a par conséquent été annulée et repoussée à une date ultérieure.

    Nous sommes donc dans l’attente du retour de Didier Léandri, Président d’E2F, qui doit consulter les membres de son organisation avant de nous soumettre, une nouvelle proposition d’accord, si l’organisation patronale le souhaite toujours.

    Le message est bien passé : Ou bien nous trouvons un accord pour assurer le maintien des emplois de l’ensemble du personnel de nos entreprises, ou bien il n’y aura pas d’accord !!!