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  • Non à la loi Travail !

    Nous refusons la Loi Travail ! Nous refusons la dictature du gouvernement et de ses décrets au 49-3 !

    La mobilisation n'est pas terminée ! Faisons-le savoir sur nos bâtiments !

    Les camarades de la CFT ont dressé les drapeaux de la SGMF-CGT sur les pousseurs en signe de protestation.

    Sur les bateaux à passagers de Paris, centre du tourisme parisien, exprimons aussi notre refus à l'aide de drapeaux et banderoles !

    Nous sommes tous concernés par les impacts de cette loi scélérate !

    La lutte continue dans la rue et dans nos entreprises !

    Organisons-nous !

    contact : sgmf-sp@live.fr

  • Après la manifestation du 14, on continue les 23 et 28 juin !

    La manifestation du 14 juin a été un grand succès, à la fois par le nombre et par la motivation des participants.

    À Paris, la manifestation n’avait jamais été aussi importante depuis le début de la mobilisation. Nous pouvons dire sans hésiter que nous étions entre 350 et 400 000 participants.

    Ainsi, quand la police de Cazeneuve parle de 80 000 manifestants à Paris, le gouvernement est encore dans le mensonge, mensonge évident et méprisable.

    Vous viendrez vous-mêmes aux manifestations suivantes, ceux qui nous lisent et qui restent encore sceptiques, et vous verrez avec vos propres yeux combien nous sommes nombreux et combien nous resterons nombreux à manifester contre la loi Travail dans les prochaines semaines !

    Pour notre profession aussi, ce fut un succès ! Pour la première fois, un groupe de camarades de la marine fluviale était visible au sein de l’impressionnant cortège des dockers venus de Boulogne sur mer, Fos, le Havre, Saint Nazaire et Rouen.

    Car signe des temps, notre syndicat a fait confectionner ses propres drapeaux. Nous serons fiers de les brandir pour aux prochains évènements.

    Mais ceux qui s’attendaient à ce que le gouvernement recule enfin seront déçus. Le gouvernement n’en démord pas.

    El Khomri, Valls, Hollande veulent aller jusqu’au bout. Et Valls menace maintenant d’interdire les prochaines manifestations en invoquant « un besoin d’autorité et d’ordre » !

    « Nous aussi, nous irons jusqu’au bout ! » !

    Les collègues de Total au Havre, les collègues dockers, les nombreux collègues de l’industrie, les électriciens ou les retraités présents exprimaient tous le même état d’esprit.

    « Nous sommes là pour nous, pour nos enfants. On tiendra, on ira jusqu’au bout ! »

    Un camarade qui est en grève depuis un mois : « On s’en fout de perdre de l’argent, c’est notre cœur qui nous pousse ».

    Le combat n’est pas terminé. Nous sommes sur une lutte de longue durée pour nous engager plus nombreux, toujours plus nombreux !

    C’est le gouvernement qui crée le désordre social ! C’est le gouvernement qui fait le casse du siècle avec sa loi pour écraser les travailleurs à seule fin d’augmenter les profits des actionnaires de l’industrie et de la finance.

    Des vitrines brisées ? Mais c’est de la rigolade !

    Ce n’est pas des vitrines qu’il faudrait faire éclater en plus grand nombre. Ce sont ces ministres qu’il faudrait faire plutôt sauter de leurs strapontins !

    Si vitres de banques et d’assurance ne sont coupable d’aucun mal, les personnes aux responsabilités devraient passer au tribunal populaire pour leurs décisions qui sont des crimes sociaux.

    Donc la mobilisation continue ! Avec vous s’il vous plaît ! Avec vous qui faites les endormis !

    Si un secteur suspend la grève, ce n’est que pour reprendre un peu plus tard, en lien avec de nouveaux secteurs.

    Avec nous, les capitaines et matelots de la Marine Fluviale !

    De nouvelles dates sont prévues dès à présent pour les jeudis 23 et vendredi 28 juin.

    Nous devons être présents à ces prochaines dates !

    Nous avons une responsabilité première. Notre génération, pour les suivantes, pour les autres collègues, pour nos familles, pour l’avenir de toute la société.

    Tous les travailleurs de la Marine fluviale doivent être de la partie, en manifestation et pour organiser une grève dans toutes les entreprises du secteur.

    Bloquons la Seine, le Rhône, le Rhin !

    Bateaux passagers, bateaux de commerce !

    Démontrons au gouvernement et aux patrons quelle classe est maître du pays réel !

  • Compte rendu de l’AG fédérale de mardi

     

    Mardi 7 juin, les délégués du Syndicat Général de la Marine Fluviale, du Syndicat de la propreté de Paris et les syndicats du nettoyage ferroviaire et aéroportuaire étaient convoqués à la Fédération Nationale des Ports et Docks.

    Plus de 100 délégués ont répondu présent à l’appelle de la Fédération.

    Pourquoi nos délégués étaient convoqués à Montreuil ?

    Pour préparer la journée d’action du 14 juin. Le 14 juin, la Confédération CGT appelle à faire grève et à manifester en masse avec toute la CGT.

    L’heure est grave. Si la loi Travail était adoptée, les droits salariés seraient ramenés plusieurs décennies en arrière.

    Conscients du danger, certains secteurs sont engagés dans la bataille depuis de longues semaines. Tels les dockers qui ont manifesté leur combativité exemplaire au Havre ou à Fos sur mer. William Libouban, secrétaire général de la SGMF ainsi que de nombreux délégués ont d’ailleurs tenu à saluer leur courage, leur esprit de combat et de discipline exemplaire.

    D’autres secteurs, trop nombreux, ne sont pas encore entrés en action. Pour ces derniers secteurs du travail, le 14 sera l’occasion de prendre le train de la mobilisation en marche.

    Tous les syndicats membres de la Fédération Nationale des Ports et Docks doivent être de la partie. Il est spécialement attendu que les camarades du transport fluvial et de la propreté rejoignent les rangs des dockers qui feront le voyage à 3000, venus de toute la France, pour la manifestation nationale du 14, à Paris.

    Lors de cette assemblée générale, nous sommes revenus sur le contenu de la loi Travail, qui facilite les licenciements, renverse la hiérarchie des normes afin de faciliter les attaques patronales, liquide la médecine du travail, rend caduque le recours aux prud’hommes, autorise le dépassement de tous les maximums horaires, permet de réduire ou de supprimer les majorations sur les heures supplémentaires.

    Nous sommes revenu sur ce fait d’importance. Le gouvernement a fait mine de concéder à la CFDT le fait que le plafonnement des indemnités prud’homales n’aurait plus le caractère impératif prévu initialement. En pratique, la nouvelle version du projet de loi est pire que la précédente puisque les entreprises sont autorisées à licencier pour motif économique au prétexte d’une simple baisse des commandes ou du chiffre d’affaire sur un, deux, trois ou quatre trimestres selon la taille de leurs effectifs. Tout licenciement serait ainsi permis, tout licenciement abusif pourrait être maquillé en « licenciement économique ».

    Le secrétaire et le secrétaire adjoint de la Fédération ont fait part du caractère absolument inacceptable de cette loi, du caractère abjecte de la réponse du gouvernement à l’encontre des salariés mobilisés. Il a été rappelé la violence des forces de l’ordre qui n’ont pas hésité à blessé des camarades. À Fos, les dockers se sont fait coursé dans les rues et enfermé dans les locaux de l’Union locale CGT où ils avaient trouvé refuge.

    Antony Tétard, secrétaire adjoint de la Fédération, a rappelé que l’offensive du Capital est générale à tous les pays européens, que l’offensive contre les droits salariés est concertée pour plaire à la Finance et au patronat. C’est pourquoi « la lutte que nous menons en France est aussi un exemple pour tous les travailleurs du monde ».

    De nombreux camarades et délégués se sont exprimés avec gravité à l’assemblée.

    La lutte est engagée « pour la défense de la liberté des travailleurs, de nos proches, de nos acquis » dit une déléguée. « C’est le moment ou jamais » de mener bataille ! Pour un autre délégué, nous devons contrer une véritable « humiliation d’État » ! « Notre ennemi ? L’État, El Khomri » renchérit un autre. « Il faut qu’on soit soudé, qu’on se donne la main » !

    Le représentant du syndicat de la propreté met en garde contre un danger de décadence. Il appelle les délégués à se mobiliser nombreux, comme jamais. Car « si les anciens se sont battus », nous devons être à la hauteur. Donc quand la « CGT nous appelle, il faut venir ». Le représentant syndical a aussi mis en garde les délégués présents : « quand on se met en grève, on ne fait pas grève sur ses heures de délégation ! Les délégués se doivent de montrer l’exemple aux collègues ! »

    D’autres délégués ont abondé dans ce sens. « Celui qui ne vient pas doit être pénalisé ».

    Plusieurs camarades ont mis en accusation les médias qui font preuve d’une grande arrogance vis à vis de la CGT et des travailleurs. Ces médias nous parlent de « toilettage du code du travail ! Comme si tous nos acquis étaient sales ! ». « On vient parler en notre nom, des soit disant experts, mais ils n’ont jamais tenu le balai ! ». Plusieurs ont rappelé à propos de balai : « Quand on prend notre balai, on est fier ».

    Le secrétaire adjoint du Syndicat général de la Marine fluviale, est revenu sur le contenu, les conséquences et le caractère réactionnaire de la loi Travail qui « casse les défenses légale de la classe salariée ». Il a insisté pour continuer d’informer les collègues sur le contenu de la loi Travail en organisant des assemblées générales et des réunions et sur l’impérieuse nécessité de les mobiliser massivement, en passant outre les vieilles querelles et autres inimités.

    Tony Hautbois, le secrétaire fédéral, a rappelé que les dockers étaient aussi concernés par la loi Travail, même si leur combativité et leur solidarité rendaient jusqu’à présent impossible le passage de mesures régressives.

    Il a aussi appris à l’assemblée que le gouvernement avait proposé à la Fédération de retirer les dockers de la loi Travail pour que les dockers arrêtent le mouvement. La Fédération a refusé. C’est une lutte interprofessionnelle. Si la Fédération avait accepté a déclaré Tony Hautbois, « on aurait été des traîtres ». La CGT est pour « le retrait de la loi Travail ou pour stopper le processus législatif de la loi ».

    Le secrétaire fédéral a également affirmé à l’assemblée que personne n’a vu la fédération prendre des engagements et ne pas tenir ses engagements. Entre les syndiqués de la Fédération, il y a engagement mutuel. La participation à la manifestation du 14 fait partie de nos engagements mutuels. Et si les camarades ne tiennent pas leur engagement, alors « on fera une assemblée générale et on ne sera pas tendre avec eux ».

    Tony a mis en accusation le système capitaliste et les capitalistes. « Le système capitaliste, c’est 1% des plus riches qui concentrent 50% de la richesse mondiale ». « Si on repartageait cette richesse à égalité, tout le monde pourrait avoir accès au bien-être ». « Les capitalistes se servent de la mondialisation, ils souhaitent rabaisser tout le monde vers le bas ». « On nous propose une société inhumaine ».

    Tony a continué son intervention en affirmant que lorsque la CGT est attaqué par le gouvernement et les médias détenus à 95% par les grands patrons, « c’est chacun des camarades qui est attaqué ». Nous sommes les camarades, « camarade » qui « signifie depuis la révolution française les travailleurs, les gens qui refusent l’exploitation, ceux qui lutte et se rassemblent ».

    Pour finir, le camarade fédéral a appelé les camarades et l’ensemble des délégués à faire preuve de courage dans la lutte.

    « La balle est dans notre camp » !

    Rendez-vous à toutes et tous les camarades des syndicats de la Fédération Nationale des Ports et Docks à 12.30, vendredi 14 juin, métro Place d’Italie, côté avenue d’Italie.