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  • Le comité des armateurs fait la mendicité à l’État

     

    Avec la crue exceptionnelle et l’arrêt de la navigation, l’activité est stoppée sur le bassin, en pleine saison touristique et alors que 100 000 passagers étaient attendus chaque jour.

    Bien sûr, le « manque à gagner » est important.

    Mais il n’en fallait pas plus à nos armateurs pour monter au créneau et revendiquer auprès des pouvoirs publics « une enveloppe exceptionnelle d’aide directe aux entreprises dans le cadre du Fonds de prévention des risques naturels majeurs » !

    Selon les calculs du comité des armateurs fluviaux, le syndicat patronal du secteur, la crue aurait fait perdre 10 millions d’euros aux sociétés de bateaux croisière.

    Et il faudrait que le contribuable, par nos impôts, règle la facture tout simplement !

    Charlotte Bruel, des Bateaux Mouches, le directeur des Vedettes de Paris, Frédéric Avierinos et Didier Léandri, le président comité des armateurs fluviaux cités dans Le Parisien du 7 juin ne manquent pas d’air !

    Ces propriétaires gagnent des millions d’euros par an en exploitant un site qui est le patrimoine commun de tous les parisiens et de tous les français.

    Les actionnaires des Bateaux Parisiens, des Mouches et autres sociétés se gavent littéralement tandis que les matelots, le personnel de nettoyage, les employés d’accueil et autres seconds capitaines vivent la misère.

    Mais ces personnes riches à millions et à milliards, quémandent à l’État ! Comme si ces entreprises ne pouvaient disposer d’assurances efficaces pour parer à ce type d’évènements ! Comme si ces directeurs et patrons ne pouvaient pas anticiper, sur les fonds propres de leurs entreprises, les conséquences d’une crue d’une ou deux semaines !

    Cette demande d’ « enveloppe » du patronat du secteur fluvial en dit long sur la mentalité patronale. Ce patronat qui est en premier pour attaquer les droits et protections salariées et qui se place derrière le gouvernement pour casser nos protections légales au nom de la « liberté » des entreprises et de la « compétitivité » se paient une pleine première page du cahier central du Parisien pour s’étaler en pleurnicherie et demander l'aide de l'État !

    Un manque à gagner ne signifie pas que nos entreprises perdent de l’argent.

    En accordant des émolument invraisemblables à certains de leurs cadres et en encaissant pour eux des millions d’euros de dividendes, nos armateurs trouvent le moyen de gratter ici et là ce qu’ils peuvent.

    Et ils nous diront encore qu’ils sont acculés et qu’ils ne peuvent nous payer !

    Qu’ils se débrouillent pour prendre leurs 10 millions d’euros où ils savent, dans leurs propres poches bien pleines et sur leur patrimoine.

     

     

     

  • Face à la droite sénatoriale et à la gauche gouvernementale

    Le 13 juin, le projet de loi Travail monte au Sénat. Ici, la droite est majoritaire.

     

    Voilà les "améliorations" que prônent le Sénat :

    Retour au caractère impératif du plafonnement des indemnités aux prud’hommes, pouvoir unilatéral de l’employeur pour fixer les forfaits en jours et en heures dans les entreprises de moins de 50 salariés, baisse du forfait social sur la participation et l’intéressement, hausse des seuils sociaux de 11 à 20 et de 50 à 100 salariés qui permettent d’élire délégués du personnel et comité d’entreprise, retour de la durée légale du temps de travail à 39 heures !

    Ce que la droite avait promis, la gauche l'a fait ! Mais ce que fait la gauche, ce n'est pas encore assez pour la droite ! 

    Les modification de la loi par le Sénat démontre une chose : si nous ne sommes pas capables d'une mobilisation de masse, d'ampleur, radicale, la classe dominante, politicienne et patronale cherchera à aller encore et toujours plus loin dans l'offensive.

    Il faut faire monter notre colère plus haut que la Seine ! 

    Il faut arrêter le travail et manifester. L'activité sur la Seine doit s'arrêter complètement. Et encore après la décrue ! Tant que le projet de loi Travail n'est pas retiré !

    Le Sénat élu par les maires et autres grands électeurs n'exprime pas la voix du peuple ! Les 30 membres du gouvernement nommés par Hollande ne représente pas le peuple.

    La Seine ne montera pas jusqu'au palais du Luxembourg. L'eau de la Seine n'engloutira pas encore l'Assemblée nationale. C'est à nous ouvriers de faire force !

     

    Nous devons nous représenter nous-mêmes dans les manifestations et faire Autorité face aux mafias financières et politiciennes !

    D'ici le 14 juin, organisons-nous en assemblée générale ! Il le faut !! URGENCE !

    Contactez-nous !

    sgmf-sp@live.fr