Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Débrayage des dockers de Fos-sur-Mer

    Mercredi et jeudi, les dockers de Fos-sur-Mer sont appelés à débrayer par leur syndicat.

    Pourquoi ?

    Deux camarades dockers ont été convoqués par la gendarmerie.

    Leur tort ?

    Avoir apporté leur soutien aux salariés de Casino à Port-Saint-Louis.

    Les employés du commerce s’étaient mis en grève, en novembre dernier et pendant deux mois, pour arracher l’embauche d’un CDI et la reconduction de trois CDD.

    Les deux camarades de la Fédération nationale des Ports et Docks de Fos-sur-Mer avaient naturellement apporté leur soutien pendant la grève avec occupation.

    Maintenant, la direction cherche à se venger. Elle porte plainte contre les salariés pour vol.

    Quels vols ?

    Un paquet de chips et un paquet de M&M’s. Oui, vous lisez bien ! Ce n’est pas une blague.

    La haine anime la direction de Casino contre les employés et leurs soutiens.

    Et la direction du magasin trouve l’appui des responsables de la gendarmerie qui acceptent de prendre le dépôt de plainte au sérieux et convoquent les salariés. Honte à eux !

    Direction de Casino et chefs de gendarmerie, main dans la main et plein de mépris pour les employés, veulent faire peur aux employés qui devraient accepter une condition d’esclaves.

    Les dockers de Fos-sur-Mer, en arrêtant le travail, démontrent que ces agissements n’intimident pas la classe ouvrière de la région. Débrayage mercredi, débrayage jeudi.

    Le tort fait à un est justement ressenti comme une agression contre toute la communauté des travailleurs dockers et contre la classe ouvrière.

    Il sera prouvé aux notables et à leur gouvernement Valls que les travailleurs de la région sont solidaires entre eux et qu’ils ne toléreront pas ces intimidations à répétition. On ne laissera pas briser l’esprit de combativité et la dignité des travailleurs.

    Les employés de la région de Fos peuvent compter sur la force d’organisation et la discipline militante des dockers. Ils sont d’un appui précieux pour développer les luttes offensives comme pour assurer une défense collective face à la répression.

    Leur esprit de combat doit inspirer tous les secteurs de travail.

    Le niveau de cohésion des dockers et le rayonnement de leur organisation devraient représenter même un objectif pour tout secteur professionnel.

    Et alors que les camarades d’Air France et de Goodyear sont condamnés à de la prison ferme, l’appel au débrayage de la Fédération Nationale des Ports et Docks devrait inspirer toutes les fédérations syndicales dans la défense des nôtres face à la répression patronale et gouvernementale.

     

     

     

  • Soutien et relaxe pour les 8 de Goodyear !

    Les 8 camarades de Goodyear qui ont mené une lutte exemplaire contre le plan de liquidation de leur entreprise sont aujourd’hui sous le coup de la justice de l’Etat !

     

    Belle justice que celle du gouvernement et de son procureur ! 9 mois fermes ont été requis contre les 8, qui s’ajoutent à 11 mois de sursis !

     

    Leur tort ? Avoir défendu leur emploi et celui de leurs 1173 collègues ! Avoir demandé des négociations sérieuses avec la direction du groupe qui s’évertuait à mépriser leur demande !

     

    Les 8 sont tenus responsables de la séquestration du directeur de production de l’entreprise et du DRH pendant 30 heures. Mais le droit au travail ne doit-il pas s’imposer face aux intérêts des milliardaires des fonds de pension et de leurs dirigeants complices ?

     

    Le droit ouvrier doit parfois s’imposer. La retenue des deux cadres Goodyear par les ouvriers n’est que justice. Ce n’est pas toujours à l’ouvrier, en bas, d’avoir des comptes à rendre aux patrons et aux cadres !

     

    Cette fois-ci, les ouvriers ont demandé des comptes aux cadres qui se paient largement sur le travail de l’ouvrier de production.

     

    Le procureur de la République n’aime pas que les rôles soient renversés.

     

    Le gouvernement et son appareil judiciaire veulent que l’ouvrier reste toujours bien sage et bien soumis, qu’il accepte de travailler comme un chien aux dépens de sa santé pour le profit de quelques parasites, puis qu’il accepte le licenciement et le chômage, avec la misère pour lui et ses enfants.

     

    Les Goodyear avaient raison de se battre pour sauver leur emploi ! Ils avaient raison de travailler à un projet de reprise en coopérative de l’usine ! Ils avaient raison de dire que si aucun patron n’était intéressé à sauver les emplois et l’outil de travail, les ouvriers et les familles étaient eux intéressés à reprendre en gestion collective l’usine !

     

    Soutenons les Goodyear ! Relaxe pour les 8 !

     

    La défense des 8 camarades pose la question de nos rapports de solidarité entre nous et par delà les différents secteurs d’activité. Oui ! Car il faudrait être capables de réagir pour la défense des 8 camarades contre les forces étatiques comme s’ils étaient nos plus proches.

     

    Nous sommes une seule et même communauté du travail face aux intérêts du patronat exploiteur et licencieur ! Le chômage qui monte à Amiens, c’est la concurrence qui s’accroît dans notre propre secteur !

     

    Et par les condamnations des camarades de Goodyear, le gouvernement de dictature actuel cherche à nous faire peur et à nous soumettre encore plus à l’injustice.

     

    Ne cédons pas au chantage de ces vendus du gouvernement !

     

    Pour qui concerne notre profession, nous devrions être capables d’adresser au procureur et au gouvernement une proposition comme celle-ci : la relaxe immédiate des 8 camarades de Goodyear ou bien le blocage des activités sur toute la Seine, le blocage des ports fluviaux et maritimes !

  • HARMONIE et CARCEPT recommandés par la Commission Paritaire

     

    Les membres de la Commission paritaire nationale de la navigation intérieure à laquelle participent les syndicats de salariés représentatifs du secteur et les organisations patronales, ont finalement conclu un accord au sujet de la complémentaire santé.

     

    L’accord porte à la fois sur le niveau de couverture santé et sur la recommandation des organismes complémentaire santé.

     

    Sur ce deuxième point, le choix des recommandations est le résultat d’un compromis entre les parties qui répondaient à des logiques différentes.

     

    Le Comité des Armateurs Fluviaux (patronal) voulait opter indifféremment pour les deux organismes candidats gérés selon un modèle paritaire, soit moitié de sièges au Conseil d’administration pour les représentants patronaux, moitié pour les représentants des syndicats. Ainsi le CAF entendait exclure de la recommandation le groupe mutualiste HARMONIE.

     

    La position des représentants de la CFDT était déterminée par leur stratégie sectorielle, qui proposaient CARCEPT, l’organisme de santé présent dans le secteur du transport, notamment routier. Le choix de cet organisme présentait pour la CFDT l’avantage d’être l’organisme historique du secteur au sein duquel la CFDT s’est assuré une position dominante.

     

    Côté Syndicat Général de le Marine Fluviale, c’est la logique autogestionnaire qui a finalement prévalu dans la défense d’une recommandation de la mutuelle HARMONIE.

     

    Outre le fait que cette mutuelle présente le grand avantage de disposer d’un large réseau d’agences présent sur le territoire, développe ses propres structures de soin qui permettra une certaine maîtrise des coûts, et qu’elle n’a pas besoin de s’accoler à un groupe financier pour se faire réassurer, HARMONIE offre à l’ensemble des affiliés la possibilité d’être partie prenante de la gestion et du choix de ses administrateurs dans le cadre d’assemblées générales.

     

    Maintenant, les entreprises ont un an pour la mise en application de l’accord.

     

    Mais c’est aux collègues et à nous-mêmes de monter au créneau, dès maintenant, pour signer le bon accord, pour faire le bon choix de l’organisme complémentaire ! Car dans chaque entreprise et par accord d’entreprise, nous pouvons élever le niveau de couverture par rapport aux termes de l’accord de branche et imposer la prise en charge par l’entreprise de 100% des frais de mutuelle !

     

     

    Si vous voulez étudier l’accord de branche, demandez-nous le sur sgmf-sp@live.fr !