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  • GRÈVE GÉNÉRALE, EN MANIFESTATION LE 5 FÉVRIER !

     

    Collègues, camarades !

    Depuis bientôt trois mois, le mouvement des Gilets jaunes tient bon. Malgré la répression, les milliers d’arrestations, les centaines de blessés, les gardes à vue, malgré les mensonges, les calomnies et les menaces des Macron, Castaner et des Ferry, les manifestations se succèdent toutes les semaines dans toutes les villes de France.

    Et un certain nombre de collègues participent au mouvement. La marine fluviale est bien représentée sur les ronds-points.

    Mais pour faire céder le gouvernement, il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin.

    Le gouvernement se fiche toujours littéralement de la gueule du peuple.

    Les prix de centaines de produits alimentaires vont bientôt bondir de 8% et le prix de l’électricité doit augmenter.

    Alors que l’attente pour se faire soigner met nos vies en péril, que l’ensemble des services publics utiles manque de personnel, Macron tient toujours le cap de ses 120 000 suppressions de postes dans la fonction publique. La privatisation d’Aéroport de Paris est en marche, vaste opération de racket du contribuable au bénéfice des gros actionnaires.

    Le gouvernement engage une nouvelle réforme des retraites qui prévoit de repousser l’âge de départ à la retraite à taux plein à 63 ans. La réforme de l’assurance chômage qui prévoit son étatisation doit permettre d’abaisser encore le régime d’indemnisation des chômeurs.

    C’est le niveau de vie de toute la classe salariée qui va se dégrader.

    Avec la mesure de défiscalisation des heures supplémentaires qui était présentée comme une concession au mouvement des gilets jaunes, le gouvernement encourage encore le recours aux heures supplémentaires dans les entreprises aux dépens des embauches. C’est le chômage qui augmentera donc.

    La conséquence : le chantage à l’emploi. La tendance à la baisse des salaires. (« si tu n’es pas content, va voir ailleurs !) L’allongement du temps de travail pour pallier à la baisse des salaires. Et toujours plus de chômage… Notre paupérisation au profit des actionnaires, des patrons, de ceux qui détiennent le capital, le capital qui représente la marque du Pouvoir d’exploiter son prochain.

    Le gouvernement actuel fait la politique des capitalistes et c’est en vertu de cette politique de mort qu’il faut le faire tomber.

    L’illégitimité du pouvoir gouvernemental se fonde sur l’illégitimité du pouvoir patronal.

    C’est pourquoi la lutte pour le soulèvement de rue contre le pouvoir d’État et la lutte dans les entreprises contre les autocraties capitalistes dans chacune de nos entreprises est une seule et même lutte.

    C’est pourquoi il faut préparer la grève dans nos entreprises sur nos exigences :

    -L’augmentation des salaires par le blocage des dividendes et le plafonnement des gros salaires des cadres et directeurs,

    -l’embauche des collègues sans emploi par la baisse radicale du temps de travail

    -la démocratie dans l’entreprise par l’autogestion généralisée de toutes les entreprises, branches et secteurs de l’économie, l’élection de conseils de gestion constitués de délégués mandatés et révocables par nos assemblées

    Nous ferons plier le pouvoir d’État en même temps que nous gagnerons les capacités concrètes de faire plier les patrons. L’un ne va pas sans l’autre.

    DONC, TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 5 FÉVRIER !

    ASSEMBLONS-NOUS SUR NOS LIEUX DE TRAVAIL !

    DÉFINISSONS NOS EXIGENCES ! OCCUPONS NOS LIEUX DE TRAVAIL !

    -Arrêt de la répression policière - NON à la loi « anticasseurs »

    -Hausse immédiate du SMIC à 1800 euros

    -Augmentation générale des salaires et des pensions

    -Revalorisation du point d'indice pour les fonctionnaires

    -Réindexation des salaires, des pensions et des retraites sur le coût de la vie

    -Développement de tous les services publics sur tous les territoires

    -Retour à la retraite à 60 ans et abandon de toute réforme de retraite par points

    -Abandon de toutes les réformes concernant les lycéens et les étudiants dont l'augmentation des frais d'inscription pour les étudiants étrangers hors UE

    -Abrogation des réformes qui détricotent le droit du travail et la protection des salariés (Lois « Rebsamen », « El Khomri », ordonnances « Macron »...)