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  • Grève générale ou crève générale ?

    Collègues, 

    Nous ne dirons pas que la manifestation d'hier contre les ordonnances Macron a représenté une "réussite". À Paris, nous étions certainement plus nombreux que le 12 septembre et peut-être un peu moins qu'à la dernière date sur les autres villes de France. 

    Mais en rapport avec la radicalité de l'attaque du pouvoir, c'est bien trop peu. Nous pouvons même dire : c'est ridicule.

    Les ordonnances du gouvernement devraient justifier des manifestations monstre de plusieurs millions de personnes, de tous les secteurs du travail et de la jeunesse populaire, un mouvement de grève général qui devrait conduire à dégager la maffia capitaliste à la tête de notre pays, de notre économie, de nos entreprises.

    Mais la partie n'est pas terminée.

    D'autres échéances sont prévues comme vous le savez dans les transports et dans la fonction publique. De nouvelles journées de mobilisation nationale seront à prévoir bientôt, le temps de se préparer, de s'organiser, de se mettre ensemble pour mener des actions de grève revendicatives et politiques là où c'est encore le calme plat.

    Les ordonnances Macron ne doivent pas signer notre soumission. Notre passivité dans les circonstances nous couvriraient de honte pour longtemps. Les seules articles de lois des ordonnances qui donnent tout pouvoir aux patrons pour licencier sans motif vont affaiblir comme jamais nos capacités de résistances à l'arbitraire patronale, à la pression constante des employeurs pour baisser les salaires, et dégrader nos conditions de travail et de vie.

    Un employeur de la Seine disait dernièrement à son capitaine qui demandait le paiement de ses heures supplémentaires : "je vais te licencier". Et en guise de provocation : "si tu veux, on ira aux prud'hommes" !

    Nous ne pouvons fuir nos responsabilités propres pour nous accrocher aux vaines illusions de réussite dans le cadre de l'entrepreneuriat privé. Si le salariat devient insupportable, il faut abolir le salariat et le patronat, comme indiqué dans le vieux programme syndical de la CGT, certainement pas chercher à reproduire et continuer le rapport d'exploitation, dans des PME qui auront fait faillite avant de commencer !

    Les moyens de production sont la propriété privée des plus riches. Cette propriété , c'est notre travail, notre richesse collective, notre patrimoine. La tâche centrale pour nous est donc de nous réapproprier l'outil de travail, collectivement pour faire embaucher les chômeurs, pour baisser le temps de travail, pour augmenter les salaires de la majorité salariée, pour gagner la liberté dans l'entreprise. L'entreprise à ceux qui y travaillent ! Pas de fuite possible, ni aujourd'hui, ni demain.

    Ceux qui veulent participer et construire le mouvement dans nos entreprises doivent nous contacter impérativement au 06 50 76 02 31.

     

     

     

     

     

     

     

  • ORDONNANCES MACRON = DANGER

    TOUTES ET TOUS EN MANIFESTATION !

    JEUDI 21 SEPTEMBRE À MONTPARNASSE, 14.00 !

    Nous étions plus de 60 000 à la manifestation parisienne du 12 septembre contre les ordonnances Macron, 400 000 dans toute la France.

    Ce n’est qu’un tout début.

    Le mouvement se construit progressivement.

    Nous ne pouvons pas nous soumettre aux ordonnances de Macron, ce nouveau docteur la mort du peuple.

    L’heure est trop grave !

    Les ordonnances Macron donnent tout pouvoir aux patrons pour baisser les salaires au minimum, pour augmenter le temps de travail au maximum, pour licencier sans motif !

    Avec les ordonnances, l’employeur n’a même plus besoin de motiver un licenciement, le contrat de travail n’a plus aucune valeur, les décisions patronales peuvent s’imposer sur décision unilatérale !

    Tous ceux qui veulent se convaincre rapidement et par leur propre lecture de la véracité de nos propos peuvent se rapporter directement au texte de la loi dont nous publions des extraits sur notre blog de la section passagers !

    TOUS À LA MANIFESTATION, POUR UN MOUVEMENT DE GRÈVE GÉNÉRAL !

    La manifestation du 21 septembre doit être massive.

    Cette journée sera un nouveau point de départ. Une journée de grève dans les transports est d’ores et déjà prévue à l’appel de la CGT et du syndicat FO le 25 septembre. Le 28, les retraités seront mobilisés, puis la fonction publique le 10 octobre, et le 13 les travailleurs de la métallurgie.

    Nous devons envahir les rues le jeudi 21 septembre. Nous devons faire la démonstration de notre refus radical du plan de misère et de paupérisation du gouvernement.

    C’est seulement si nous sommes plusieurs millions dans la rue que nous aurons une chance de faire céder le gouvernement.

    Collègues ! Nous avons une responsabilité dans la construction de la mobilisation !

    Nous sommes au coeur de la capitale, sur la seine, le premier pôle d’attraction touristique du monde, et nous sommes encore situés à moins de 300 mètres de tous les lieux du pouvoir d’État !

    Participons aux prochaines manifestations ! Faisons un cortège de la marine fluviale ! Préparons-nous à participer au mouvement gréviste ! Nos patrons ont jubilé à l’annonce des ordonnances Macron.

    Le gouvernement et les patrons représentent un même Pouvoir, pour nous imposer les lois de l’argent, du profit, de l’exploitation et du racket d’État.

    Il faut nous révolter contre l’État esclavagiste. Nous n’avons pas besoin des exploiteurs et de leur hiérarchie pour produire les richesses !

    Si la gestion des entreprises revenait aux collectifs de travail tout entier, nous pourrions répartir le travail et les ressources de façon équitable. Voilà une vérité qui nous doit nous animer !

     

  • Macron, c’est le "docteur la mort" du peuple ! Extraits de ses ordonnances.

    Le Président, ses ministres et leurs députés En marche, appuyé par toute la racaille politicienne de droite et de gauche, veulent détruire toutes les protections juridiques des salariés.

    Si la mobilisation n’est pas à la hauteur de l’attaque de la bourgeoisie, le gouvernement poussera d’ailleurs encore plus loin l’offensive. Déjà, certains proches de Macron parlent de baisser le SMIC !

     

    PRIMA DE L’ACCORD D’ENTREPRISE SUR L’ACCORD DE BRANCHE

    1. - L’article L. 2254-2 est ainsi rédigé :

    « Art. L. 2254-2. – I. – Afin de répondre aux nécessités liées au fonctionnement de l’entreprise ou en vue de préserver, ou de développer l’emploi, un accord d’entreprise peut :

    « - aménager la durée du travail, ses modalités d’organisation et de répartition ; « - aménager la rémunération au sens de l’article L. 3221-3 ;

    « - déterminer les conditions de la mobilité professionnelle ou géographique interne à l’entreprise.

     

    LES ACCORDS D’ENTREPRISE S’IMPOSENT AUX SALARIÉS INDIVIDUELLEMENT, LE CONTRAT DE TRAVAIL NE VAUT PLUS RIEN

    « III - Les stipulations de l’accord se substituent de plein droit aux clauses contraires et incompatibles du contrat de travail, y compris en matière de rémunération, de durée du travail et de mobilité professionnelle ou géographique interne à l’entreprise.

    « V. – Si l’employeur engage une procédure de licenciement à l’encontre du salarié ayant refusé l’application de l’accord mentionné au premier alinéa, ce licenciement ne constitue pas un licenciement pour motif économique et repose sur une cause réelle et sérieuse »

     

    L’EMPLOYEUR EST EN DROIT DE PRENDRE DES MESURES SUR DÉCISION UNILATÉRALE

    « Article L. 2242-2 - Si, au terme de la négociation, aucun accord n'a été conclu, il est établi un procès-verbal de désaccord dans lequel sont consignées, en leur dernier état, les propositions respectives des parties et les mesures que l'employeur entend appliquer unilatéralement. »

     

    BAISSE DES INDEMNITÉS, TOUT POUVOIR EST DONNÉ AU PATRONAT POUR LICENCIER ABUSIVEMENT. LE GOUVERNEMENT ET LES PATRONS ATTENDENT UNE SOUMISSION TOTALE DES SALARIÉS 

    « Chapitre 2 : Dispositions relatives à la réparation du licenciement irrégulier ou sans cause réelle et sérieuse

    Article 2

    Le chapitre V du titre III du livre II de la première partie du code du travail est ainsi modifié : I- Les cinquième, sixième et septième alinéas de l’article L. 1235-1 sont supprimés.
    II- Le second alinéa de l’article L. 1235-3 est remplacé par six alinéas ainsi rédigés:

    « Si l’une ou l’autre des parties refuse cette réintégration, le juge octroie au salarié une indemnité à la charge de l’employeur, dont le montant est compris entre les montants minimaux et maximaux fixés dans le tableau ci-dessous.

    Ancienneté du salarié dans l’entreprise

    (en années complètes)

    Indemnité minimale (en mois de salaire brut)

    Indemnité maximale

    (en mois de salaire brut)

    0

    Sans objet

    1

    1

    1

    2

    2

    3

    3

    3

    3

    4

    4

    3

    5

    5

    3

    6

    6

    3

    7

    7

    3

    8

    8

    3

    8

    9

    3

    9

    10

    3

    10

    11

    3

    10 ,5

    12

    3

    11

    2

    13

    3

    11,5

    14

    3

    12

    15

    3

    13

    16

    3

    13,5

    17

    3

    14

    18

    3

    14,5

    19

    3

    15

    20

    3

    15,5

    21

    3

    16

    22

    3

    16,5

    23

    3

    17

    24

    3

    17,5

    25

    3

    18

    26

    3

    18,5

    27

    3

    19

    28

    3

    19,5

    29

    3

    20

    30 et au-delà

    3

    20

    « Pour déterminer le montant de l’indemnité, le juge peut tenir compte, le cas échéant, des indemnités de licenciement versées à l’occasion de la rupture.

    « Cette indemnité est cumulable, le cas échéant, avec les indemnités prévues aux articles L. 1235-12, L. 1235-13 et L. 1235-15, dans la limite des montants maximaux prévus au présent article.

    « En cas de licenciement opéré dans une entreprise employant habituellement moins de onze salariés, les montants minimaux fixés ci-dessous sont applicables, par dérogation à ceux fixés au troisième alinéa :

    Ancienneté du salarié dans

    Indemnité minimale (en mois de salaire

    3

    l’entreprise

    (en années complètes)

    brut)

    0

    Sans objet

    1

    0,5

    2

    0,5

    3

    1

    4

    1

    5

    1,5

    6

    1,5

    7

    2

    8

    2

    9

    2,5

    10

    2,5

     

    L’ARBITRAIRE PATRONAL SANCTIONNÉ PAR LA LOI, L’EMPLOYEUR N’EST PLUS TENU DE MOTIVER PAR ÉCRIT UNE DÉCISION DE LICENCIEMENT

    « A défaut pour le salarié d’avoir formé auprès de l’employeur une demande en application de l’alinéa premier, l’irrégularité que constitue une insuffisance de motivation de la lettre de licenciement ne prive pas, à elle seule, le licenciement de cause réelle et sérieuse et ouvre droit à une indemnité qui ne peut excéder un mois de salaire.

    En l’absence de cause réelle et sérieuse du licenciement, le préjudice résultant du vice de motivation de la lettre de rupture est réparé par l’indemnité allouée conformément aux dispositions de l’article L.1235-3. »